Les Ambitieux Mathieu Guénette

Travailler dans une organisation implique nécessairement devoir composer avec des relations humaines et tenter de jouer un rôle d’influence. C’est inévitable.
Certains voient les composantes politiques comme une atrocité qui nuit au climat et à l’efficacité. D’autres se disent avec un esprit plus machiavélique que c’est la loi du plus fort et qu’il suffit de savoir tirer son épingle du jeu.
Par le livre Political Savvy, nous apprenons qu’il est possible de considérer le sens politique de manière positive et éthique. C’est la meilleure voie pour éviter l’épuisement et parvenir à nos objectifs sans compromettre nos valeurs.
En coaching, j’ai souvent à aborder la compétence politique. Ce livre s’avère utile par sa vision et par ses nombreux outils pratiques. Nous en ressortons avec des grilles de lecture et des tactiques adaptées à chaque situation.
Un des grands constats est qu’il n’y a aucun comportement universel jugé adéquat en tout temps. Il s’avère toujours judicieux de d’abord mieux comprendre son environnement, sa culture, les différents acteurs qui influencent les décisions et les enjeux du moment. Hier, ce qui semblait vrai ne l’est pas forcément aujourd’hui.
Pour explorer ce thème, mon invité est Pierre Gauthier de la firme Gauthier-Murtada. Pierre est un psychologue d’affaires et un consultant de plus de 40 ans d’expérience. Pour ma part, je connais Pierre depuis 2006, ce qui m’a permis de le voir à l’œuvre et d’en apprendre grandement sur le travail que je mène auprès des organisations.

Ordre du jour
0m23: Introduction
15m16: Présentation du livre
21m28: La vision du sens politique
34m15: Outil politique #1: La carte politique OPMT (Organization Politic Mapping Technic)
40m53: Outil politique #2: Les coalitions
49m18: Outil politique #3: Les décisions d'équipe / les communications
58m59: Outil politique #4: Matrice sur les façons d'agir
1h04m05: Composer avec les machiavéliques
1h08m05: Pierre Gauthier nous entretient au sujet du sens politique
1h15m53: Réflexion personnelle
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J'observe à travers ma consultation que la confiance en soi est un problème de taille et qui revient souvent.
Par manque de confiance, nous ne permettons pas d’avoir certaines ambitions, ce qui affecte l’orientation de carrière. Nous ne persistons pas devant la difficulté, voyant chaque défi comme une impasse définitive.
Le manque de confiance affecte même notre moralité en devenant une personne amère qui n’adopte plus les mêmes standards moraux. Ça pourrait être une piste d’explication de l’origine d’un profil passif-agressif.
Dans cet épisode, j’ai voulu aborder Alfred Bandura, un auteur majeur en psychologie. Le sentiment d’efficacité personnelle ne résume pas l’ensemble de la théorie sociale cognitive, mais c’est une composante importante.
D’abord, le sentiment n’est pas l’efficacité, c’est un sentiment. Toutefois, ce sentiment influence directement les efforts que nous investissons. Bien entendu, ces efforts et notre détermination ont un impact sur le succès. Cela génère un cercle vertueux. Plus j’ai confiance en moi, plus je m’investis dans des projets. Plus je m’investis dans des projets, plus j’ai du succès, du succès qui m’aide à avoir encore plus confiance en moi.
Une des grandes découvertes de Bandura est que nous pouvons influencer ce sentiment d’efficacité personnelle en nous et chez les autres autour de nous. Il propose des actions précises qui touchent les 4 grands volets de ce concept soit :
Performance dans la tâche (un premier succès valide nos efforts et encourage) Apprentissage vicariant (apprendre en observant un expert dans l’action) Persuasion verbale (recevoir de la rétroaction par une personne crédible) État émotionnel (gérer sa pensée et son stress) Un des secrets du sentiment d’efficacité personnelle est aussi la précision. Dans cet épisode, j’aborde comment en venir à des objectifs spécifiques qui sauront nous aider à bâtir notre confiance.

Ordre du jour
0m23: Introduction
12m32: Présentation du livre
20m36: Le concept du sentiment d'efficacité personnelle
36m06: Application pour façonner le sentiment d'efficacité personnelle
50m37: Réflexion personnelle
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Vous rencontrez une personne influente dans un ascenseur que vous connaissez très peu. Vous disposez d’environ 1 minute pour vous présenter à elle et capter son intérêt. Qu’est-ce que vous allez choisir de lui dire? Voilà la prémisse du pitch d’ascenseur, un des exercices les plus difficiles qui soit.
Lorsque j’aide un client à la fin d’un processus d’orientation, je l’amène souvent à concevoir un pitch d’ascenseur. Est-il en mesure de communiquer l’essentiel de ce qu’il souhaite de manière résumée et persuasive?
Le livre Smart Calling se veut une alternative au Cold Call. Il propose une approche efficace d’effectuer un premier contact réussi. Pour y parvenir, il y a des formulations de phrases précises avec une intention.
Cette méthode s’avère intéressante autant pour un vendeur, un chercheur d’emploi qu’un consultant à la recherche de nouveaux clients. Des nombreux livres de vente que j’ai pu parcourir, Smart Calling m’apparaît comme le plus complet. Puisque j’y fais référence fréquemment dans mes démarches avec mes clients, j’ai décidé d’en faire un épisode de balado.

Ordre du jour
0m23: Introduction
6m52: Présentation du livre
11m08: Concept du Smart Calling
19m36: Préparation (cueillette d'infos)
28m47: Conditions du Smart Calling
34m48: Questions du Smart Calling
42m23: Obtenir l'engagement
43m44: Mon exercice Smart Calling
47m10: Réflexion personnelle
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Lorsque nous parlons d’une personne qui se fit à son intuition dans son travail, cela procure l’impression qu’elle manque de rigueur et de professionnalisme.
« Tu y vas de manière intuitive » signifie une manière polie de signaler un manque de structure. Avec l’intuition, il y a aussi beaucoup le danger du biais, de laisser libre-cours à nos préjugés.
Est-ce que cela signifie pour autant que nous devons prescrire l’intuition à tout prix de notre fonctionnement?
La question s’avère plus complexe que seulement dire oui ou non à l’intuition. Comme nous le verrons dans cet épisode portant sur le livre Blink, l’intuition s’avère essentielle dans l’expression de notre expertise.
L’intuition permet de prendre des décisions rapidement à partir de quelques éléments. Très souvent, nous ressentons les choses avec justesse et même s’il demeure difficile d’expliquer clairement la raison.
Il y a même moyen d’éduquer et de maîtriser notre intuition pour en faire un outil de premier plan et d’éviter les pièges qui y sont rattachés.
Pour cet épisode, j’ai le plaisir de recevoir Mylène Grégoire comme invitée, une coach en entreprise pour qui j’ai beaucoup d’estime. Le sujet de l’intuition est sa suggestion.

Ordre du jour
0m23: Introduction
13m18: Présentation du livre
20m07: Les dangers de l'intuition
33m06: Les avantages de l'intuition
52m58: Mylène Grégoire fait part de sa vision au sujet de l'intuition
59m57: Réflexion personnelle
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Lorsqu’on voit un haut dirigeant à l’œuvre, on pense à son immense pouvoir d’influence et à quel point sa position est confortable.

Toutefois, on réfléchit moins à comment il a dû se transformer personnellement afin d’arriver à cette fonction. Pour quiconque, exercer un travail de haute direction s’avère un talent naturel. Derrière, il y a tout un apprentissage qui doit se faire. L’apprentissage important est toujours source d’inconfort et de déséquilibre.
 
Souhaitant bien accompagner plusieurs de mes coachés à atteindre des niveaux exécutifs, j’ai adoré le livre The Lessons of experience qui se base sur une recherche auprès d’une centaine de haut dirigeants à succès.
 
Un de mes étonnements fut de voir à quel point ces passages s’avèrent chaotiques et dur sur le plan des émotions. Il faut parvenir à procurer du sens à ce qui à la base, n’en a pas.
 
Dans ce livre, nous distinguons 3 principaux volets à l’apprentissage soit les assignations, les patrons et les épreuves.
 
On constate ainsi que les épreuves occupent une place centrale dans le modèle. Le haut dirigeant se doit donc de faire preuve d’une grande introspection pour bien habiter son rôle.
 
Ce livre date de 1988, mais il demeure un précieux ouvrage de référence par ses pistes précises et ses nombreux tableaux éclairants.

Ordre du jour
0m23: Introduction
13m27: Présentation du livre
16m42: Comprendre l'apprentissage
36m08: Assignations, Patrons, Épreuves
44m02: Réflexion personnelle
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Pour être un leader fort, l’idée est répandue qu’il faut savoir nous montrer plein d’assurance et catégorique. Dit autrement, pour influencer, nous devons occuper la position haute.
 
Toutefois, la position haute génère une impression de menace chez l’autre, ce qui mène souvent à des affrontements. Ça ressemble à un parent qui cherche à faire la leçon à un enfant.
 
Occuper la position basse apparaît donc contre-intuitif. Pourtant, il s’agit d’une position de force beaucoup plus susceptible de jouer un rôle d’influence sur les autres. Elle devient d’autant plus utile dans une situation particulièrement complexe et où il faut savoir user de sens politique.
 
Je n’avais jamais trouvé d’ouvrage traitant de façon spécifique de la position basse avant de tomber sur Humble Inquiry de Edgar H. Schein. Il n’utilise pas le même vocabulaire, mais il s’agit bien du même principe.
 
Cet ouvrage de référence s’avère une introduction pertinente par sa vision théorique et ses nombreux exemples d’application pratique.

Ordre du jour
0m23: Introduction
9m27: Présentation du livre
13m09: La culture de la position haute
23m37: Les différentes humilités
28m04: Différentes questions
38m33: Application de la position basse
52m23: Réflexion personnelle
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