L’Heure du Monde Le Monde

Emmanuel Macron a répondu, le 9 juin, à la victoire historique de l’extrême droite aux européennes par une dissolution retentissante de l’Assemblée nationale, un coup de poker qui plonge la France dans un profond flou politique. Sonnés, voire écœurés par cette dissolution inattendue, les élus macronistes chancellent.

Si plusieurs poids lourds du camp présidentiel ont accepté de se lancer dans la campagne des élections législatives, d’autres préfèrent quitter le navire, conscients que l’avenir du macronisme est aussi incertain que celui du pays.

Persuadé que les formations de gauche ne parviendraient pas à s’unir pour les législatives, et incapable de mesurer l’ampleur du mécontentement qu’il suscite, Emmanuel Macron s’est piégé lui-même. Son parti est désormais pris en étau entre le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire.

Dans cet épisode du podcast de « L’Heure du Monde », Claire Gatinois, journaliste au service politique du Monde, nous explique comment le président a, malgré lui, réactivé le clivage gauche-droite et précipité la désintégration de son propre camp politique.

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Tous les clubs retiennent leur souffle. Lancée depuis septembre 2023, la vente des droits audiovisuels de la Ligue 1 pour la période 2024-2029 ne s’est toujours pas conclue.

Au delà de l’inquiétude des supporters qui craignent de ne pas pouvoir suivre ce championnat qui doit reprendre le 16 août prochain, c’est tout l’avenir du football professionnel français qui est en jeu : une grande partie du budget des clubs dépend de la vente et du prix de ces droits audiovisuels.

Pourquoi ces droits, mis aux enchères tous les cinq ans, tardent-ils, cette fois-ci, à être attribués ? Pourquoi les médias qui, d’habitude, se bousculent au portillon de la Ligue professionnel de football (LFP) sont-ils si frileux ? Et pourquoi l’avenir du football français est désormais entre les mains de l’Elysée, de Canal+ et du Qatar ?

Dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », Brice Laemle et Jérôme Lefilliâtre, qui ont enquêté sur les coulisses de ces négociations, nous racontent et nous expliquent les enjeux sportifs, économiques, médiatiques, et diplomatiques de ce feuilleton inédit.

Un épisode de Diane Jean. Réalisation : Amandine Robillard. Habillage et musiques : Amandine Robillard et Epidemic Sound. Rédaction en chef : Adèle Ponticelli et Jean-Guillaume Santi. Présentation : Jean-Guillaume Santi.

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C’est par une alerte du Figaro que les ténors du parti Les Républicains (LR) apprennent la nouvelle le matin du 11 juin 2024 : Eric Ciotti, le président de leur formation, souhaite faire une alliance avec le Rassemblement national (RN) pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains.

L’intéressé le confirme quelques heures plus tard sur le plateau du « 13 heures » de TF1. Il aura fallu moins de 48 heures au président de LR pour prendre cette décision, en rupture totale avec la ligne du parti depuis la création de son ancêtre, l’UMP, en 2002.

Cette année-là, Jacques Chirac se trouve au second tour de la présidentielle face à Jean-Marie Le Pen, alors leader du Front national (FN). Pour le battre, il en appelle à l’union des autres partis de droite et crée l’UMP en prévision des législatives. Il en appelle aussi aux électeurs de gauche, pour « faire barrage » au FN.

Mais, en plus de vingt ans, la droite républicaine a progressivement fait évoluer sa doctrine vers celle du « ni, ni » : ni extrême droite, ni gauche lors d’un second tour d’où elle serait absente. Et certains de ses leaders, dont Nicolas Sarkozy ou Eric Ciotti, ont stratégiquement repris des idées de la formation d’extrême droite sur l’immigration, la préférence nationale ou la sécurité.

Alors l’alliance entre le président des Républicains et le Rassemblement national est-elle vraiment un coup de théâtre ou la suite logique d’un glissement idéologique ? Et cette décision signe-t-elle la fin du parti de droite ?

Réponse dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde » avec Alexandre Pedro, journaliste qui suit l’actualité du parti LR au service politique du Monde et Abel Mestre, spécialiste de l’extrême droite au Monde.

Un épisode d’Adélaïde Tenaglia. Réalisation : Quentin Tenaud et Amandine Robillard. Rédaction en chef : Adèle Ponticelli. Présentation : Jean-Guillaume Santi.

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Selon des indicateurs, comme l’indice de tolérance de la société française, créé par le sociologue Vincent Tiberj, les Français ont de moins en moins de préjugés racistes et sont de plus en plus en plus ouverts et tolérants avec l’immigration. Une évolution qui peut sembler paradoxale à l’heure où l’immigration est un sujet de plus en plus omniprésent sur la scène politique et où les scores de l’extrême droite sont particulièrement hauts.

Comment expliquer cette contradiction apparente entre une société plus ouverte et une scène politique qui glisse vers l’extrême droite ? Dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », Anne Chemin, journaliste au service idées du Monde, explique ce paradoxe qui traverse notre vie politique.

→ Lisez l'enquête d'Anne Chemin : Immigration : tolérance de la société, vote à l’extrême droite, le paradoxe français

Un épisode de Diane Jean. Réalisation et musiques : Quentin Tenaud et Epidemic Sound. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.

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Ces dernières années, rien ne semblait pouvoir arrêter les succès de l’extrême droite en Europe du Nord. Et pourtant, les élections européennes ont vu avant tout une victoire des partis de gauche radicale et écologistes au Danemark, en Suède et en Finlande, au détriment des partis d’extrême droite, en berne depuis le soir du 9 juin.

La désillusion de ces formations eurosceptiques et anti-immigration est d’autant plus grande que depuis des années leurs partis ne cessaient de gagner en importance. Au point d’influencer l’ensemble des échiquiers politiques : au Danemark par exemple, les sociaux-démocrates ont peu à peu adopté le discours sur l’immigration du Parti du peuple, situé à l’extrême droite.

Comment expliquer ce recul de l’extrême droite après des années de succès et ce succès de la gauche radicale ? L’extrême droite a-t-elle vraiment reculé alors que ses idées ont infusé dans l’ensemble du paysage politique ? Explications dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », Anne-Françoise Hivert, correspondant du Monde dans les pays du nord de l’Europe.

Un épisode de Cyrielle Bedu. Réalisation : Thomas Zeng. Présentation et suivi éditorial : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : interview de Beatrice Timgren, numéro deux sur la liste des Démocrates Suédois aux élections européennes le 9 juin 2024 (AFP) ; réactions au siège du Parti populaire socialiste danois le 9 juin 2024.

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Que faut-il regarder sur nos écrans à l’approche de l’été ?

House of the Dragon. Saison 2. Vengeance et trahison au programme chez les Targaryen, dans ce préquel de Game of Thrones qui plongent de plain-pied dans les rivalités dynastiques pour conquérir le trône de fer. La saison 2 est disponible sur Max à partir du 17 juin.

Présumé Innocent. Un classique du polar revisité par deux grands noms de la télévision américaine, David E. Kelley et J. J. Abrams. Une narration télévisuelle parfaitement maîtrisée au suspense irrésistible. Disponible sur AppleTV +.

Sweet Tooth. Un conte fantastique, pour les enfants mais pas uniquement, qui dépeint une apocalypse féerique peuplée d’enfants hybridés avec des animaux. La troisième saison, et chapitre final, est déjà disponible sur Netflix.

Dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde » Audrey Fournier et Thomas Sotinel, critiques séries au Monde, vous expliquent pourquoi ils ont apprécié ces séries et décortiquent la nouvelle plateforme Max.

Un épisode produit par Garance Muñoz. Présentation : Jean-Guillaume Santi. Rédaction en chef : Adèle Ponticelli. Extraits des bandes annonces des séries : House of The Dragon, Présumé Innocent et Sweet Tooth. Musiques et réalisation : Amandine Robillard.

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