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    Les banques soutiennent-elles encore les énergies fossiles ?

    Les banques soutiennent-elles encore les énergies fossiles ?

    On sait que les énergies fossiles ne font pas bon ménage avec l'environnement. En effet, l'exploitation du charbon, du pétrole ou du gaz naturel libère dans l'atmosphère une grande quantité de gaz à effet de serre, qui accélèrent le réchauffement climatique.
    Aussi les États signataires de l'accord de Paris sur le climat, en 2015, se sont-ils engagés à réduire l'empreinte carbone liée à ces énergies fossiles.
    Mais les secteurs qui les emploient ne dépendent pas, pour l'essentiel, des gouvernements, mais des banques. L'impact climatique de ces sources d'énergie polluantes ne pourrait être réduit que si elles prêtaient moins d'argent aux industries concernées.
    Les banques ont certes consenti un réel effort dans ce domaine, même si les considérations économiques continuent d'entrer, pour une bonne part, dans le soutien accordé aux industries employant des énergies fossiles.
    De fait, un récent rapport indique que le financement bancaire des grandes entreprises utilisant l'énergie fossile a baissé de près de 68 %, au niveau mondial, entre 2021 et 2023.
    D'après cette étude, les banques françaises semblent décidées, de leur côté, à moins soutenir les secteurs concernés. Ainsi, entre 2021 et 2023, les financements accordés aux 12 plus grandes entreprises fossiles, comme ExxonMobil ou TotalEnergies, ont baissé de 82 % à la Société Générale, de 78 % chez BNP Paribas et de 63 % pour le Crédit Agricole.
    Les défenseurs du climat ne tiennent cependant pas pour suffisant l'effort consenti par les banques. De fait, si les capitaux prêtés aux entreprises concernées ont diminué, ils représentent encore un volume considérable.
    En effet, depuis l'accord de Paris, en 2015, les banques ont investi, au niveau mondial, près de 6 800 milliards de dollars dans les entreprises fossiles, soit environ 6 400 milliards d'euros.
    Et, pour la seule année 2023, les 60 plus grandes banques ont octroyé à ces entreprises quelque 705 milliards de dollars, soit environ 645 milliards d'euros. Les écologistes n'en doutent pas : avec un tel soutien des banques, l'empreinte carbone des énergies fossiles n'est pas près de régresser.

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    • 2 min
    Quel est le montant du Smic et comment évolue-t-il ?

    Quel est le montant du Smic et comment évolue-t-il ?

    Le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) est, comme son nom l'indique, la rémunération minimale en France. Il peut être versé à tous les salariés majeurs, les mineurs ayant droit, de leur côté, à un Smic minoré. Ce salaire minimum est de droit en métropole et dans la plupart des territoires ultramarins.
    Le salaire de base et certaines primes et majorations sont pris en compte dans le calcul du Smic. D'autres, en revanche, en sont exclues.
    Il est revalorisé de manière régulière par le gouvernement. Le Smic augmente ainsi le 1er janvier de chaque année, mais, comme il est indexé sur l'inflation, il peut aussi progresser en cours d'année.
    Dans ce cas, il augmente en fonction d'une inflation constatée pour les 20 % de ménages ayant les plus faibles ressources. En outre, le Smic progresse dans les mêmes proportions que la hausse des prix, si celle-ci est égale à au moins 2 %.
    Enfin, le Smic peut faire l'objet, à tout moment, d'augmentations "coups de pouce" si les autorités décident de suivre les recommandations d'un groupe d'experts réunis pour réfléchir à l'évolution du salaire minimum.
    Rappelons que le Smic brut n'a subi aucune retenue fiscale et sociale, ce qui n'est pas le cas du Smic net, dont le montant dépend de l'entreprise.
    Le montant du Smic étant fixé par la loi, il ne peut pas être modifié par une convention collective. Au 1er janvier 2024, le montant du Smic horaire brut a ainsi été porté à 11,65 euros de l'heure et le Smic net à 9,23 euros de l'heure. Ce qui représente une augmentation de 1,13 % par rapport à mai 2023.
    De son côté, le montant mensuel du Smic brut a été fixé à 1 766,92 euros au 1er janvier 2024, le Smic net s'élevant à 1 398,69 euros.
    L'augmentation précédente du Smic mensuel, le 1er mai 2023, l'avait porté à 1 747,20 euros bruts et à 1 383,09 euros pour le salaire net. Soit une progression de 2,22 % par rapport à l'augmentation précédente.



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    • 1 min
    Comment les crypto monnaies sont-elles imposées ?

    Comment les crypto monnaies sont-elles imposées ?

    Les cryptomonnaies rencontrant un succès croissant, de nombreuses personnes achètent ou vendent des bitcoins ou des ethereums, pour ne citer que quelques-unes de ces devises numériques.
    Cet engouement a conduit le gouvernement à préciser les règles présidant à l'imposition de ces cryptomonnaies.
    Les gains réalisés par un particulier, à l'occasion de la cession de cryptomonnaies, ne sont imposables que si les sommes en jeu dépassent 305 euros dans l'année. N'est pas non plus imposable l'échange d'une cryptomonnaie contre une autre.
    Si le détenteur de cryptomonnaies réalise, au cours de l'année, des plus-values supérieures à 305 euros, celles-ci sont imposables.
    Dans ce cas, le contribuable a le choix entre deux solutions. Il peut d'abord opter pour le barème progressif de l'impôt sur le revenu. Mais il peut préférer le prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, comprenant un impôt forfaitaire à 12,8 %, auquel s'ajoutent 17,2 % de prélèvements sociaux.
    Chaque contribuable choisira la solution qui lui paraîtra le mieux répondre à ses intérêts.
    Si cette cession d'actifs numériques relève d'une activité professionnelle, les gains qui en proviennent sont imposés, depuis le 1er janvier 2023, au titre des bénéfices non commerciaux (BNC), et non plus au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
    La loi ne précisant pas à partir de quel moment cette cession de cryptomonnaies entre dans le cadre d'une activité professionnelle, chaque situation doit être examinée en particulier. L'administration étudiera notamment la fréquence de l'achat et de la vente des cryptomonnaies.
    Enfin, en cas de pertes, donc de moins-values, le particulier n'a droit à aucun avantage particulier. Ainsi, la moins-value ne peut pas être reportée sur les années suivantes.
    Le minage consiste à créer de nouvelles unités de cryptomonnaies et aussi à vérifier et à valider les transactions. Ces tâches sont confiées à des "mineurs" qui, en échange, reçoivent une compensation financière.
    Les gains qu'ils retirent ainsi de cette activité sont imposés au titre des bénéfices non commerciaux (BNC).


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    • 2 min
    Les réseaux sociaux nous sont-ils nécessaires?

    Les réseaux sociaux nous sont-ils nécessaires?

    Si de très nombreux Français utilisent les réseaux sociaux au quotidien, beaucoup d'entre eux ne cachent pas une certaine méfiance à leur endroit. Ainsi, selon un récent sondage, la moitié des utilisateurs préféreraient vivre dans un monde où ils n'existent pas.
    Une proportion plus importante qu'en Allemagne ou aux États-Unis, où les réseaux sociaux semblent mieux acceptés. Mais ce qui inquiète surtout nos compatriotes, c'est leur influence potentielle sur les enfants.
    Selon cette enquête, 8 Français sur 10 estiment en effet que les réseaux sociaux leur font courir un véritable danger. Les mineurs y seraient exposés à des tentatives de harcèlement et à des contenus violents ou pornographiques.
    Pour beaucoup de sondés, ces applications propagent également de fausses nouvelles et sont un vecteur majeur de désinformation. Il faut noter que cette mauvaise image des réseaux sociaux est encore plus répandue chez les sondés plus âgés.
    Les Français ne se font pas seulement du souci pour leurs enfants. Plus de 70 % d'entre eux considèrent que les réseaux sociaux accordent trop d'importance aux opinions "les plus extrêmes".
    De ce point de vue, ils représentent, pour la moitié des sondés, une véritable menace pour le "fonctionnement de la démocratie". On le voit, nos compatriotes ne se font pas d'illusions sur les dangers potentiels des réseaux sociaux.
    Certains de ces sites sont d'ailleurs jugés plus inquiétants que d'autres, la plateforme TikTok étant la plus critiquée.
    On ne s'étonnera pas que, dans ces conditions, les personnes interrogées demandent un contrôle plus strict des réseaux sociaux. Près de 60 % d'entre elles estiment en effet que les pouvoirs publics n'ont pas mis en place une régulation suffisante de ces plateformes.
    Et les trois quarts des sondés approuvent l'idée d'une majorité numérique, fixée à 15 ans, une proposition faite récemment par le Président Macron. Près de 60 % des Français sont même favorables à une interdiction des réseaux sociaux pour les mineurs. Beaucoup d'entre eux insistent également sur la nécessité d'une procédure efficace de vérification de l'âge des utilisateurs.

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    • 1 min
    Le marché de l'immobilier continue-t-il de chuter ?

    Le marché de l'immobilier continue-t-il de chuter ?

    Toutes les réponses à tes questions !Le marché immobilier n'est toujours pas au mieux de sa forme. En effet, le montant des crédits immobiliers n'a jamais été aussi bas depuis près de 10 ans.
    D'après les statistiques publiées par la Banque de France, ils s'élevaient, au début mai 2024, à 6,7 milliards d'euros, contre environ 6 milliards en octobre 2014, où ils avaient atteint leur niveau le plus bas.
    Et ce volume de crédits a encore baissé par rapport au mois dernier, où il se situait à 7,4 milliards d'euros. Dans l'ensemble, ces crédits destinés à l'habitant auraient diminué de plus de 22 % depuis mars 2022.
    Autre signe de cette mauvaise santé du marché immobilier : le nombre de permis de construire, qui a fléchi de près de 25 % en 2023. On ne s'étonnera pas, dans ces conditions, que la construction de nouveaux logements soit également à la peine.
    En effet, les mises en chantier se sont raréfiées en 2023, et seulement 287.100 logements ont été édifiés, soit un recul de 22 % par rapport à l'année précédente. De ce point de vue, la situation est plus mauvaise que dans la période précédant l'épidémie de Covid. En effet, les ouvertures de chantier accusent un repli de plus de 24 % par rapport à cette période.
    L'une des principales raisons de ce marasme doit être recherchée dans le niveau des taux d'intérêt des crédits immobiliers. Même s'ils ont amorcé une légère décrue, ils atteignaient encore près de 4 % en mars 2024, toutes durées confondues.
    Les candidats à l'achat sont également découragés par un niveau toujours élevé des prix de l'immobilier. Par ailleurs, les conditions d'octroi du crédit se sont encore durcies, sous l'effet de mesures prises par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF), qui fixe les règles en la matière.
    Dans leur ensemble, les acheteurs potentiels reportent leur décision, dans l'attente d'une baisse significative des taux. Cette véritable crise du marché immobilier s'explique enfin par l'augmentation des coûts de construction et la hausse des prix du foncier.


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    • 1 min
    Combien de jours faut-il pour vendre un bien immobilier ?

    Combien de jours faut-il pour vendre un bien immobilier ?

    Il faut de plus en plus de temps aux propriétaires pour vendre leurs logements, surtout s'ils sont situés en ville. C'est du moins ce qui ressort d'une récente enquête, menée auprès d'environ 30.000 agences immobilières.
    Dans toutes les villes, le constat est le même. Les délais de vente ne cessent de s'allonger. Selon cette enquête, la vente de ces biens, situés dans les plus grandes agglomérations françaises, a nécessité, entre mai 2023 et mai 2024, 17 jours supplémentaires.
    Il s'agit cependant d'une moyenne, ces délais variant selon les villes. Ainsi, il fallait, en mai 2023, 65 jours pour vendre un logement à Nice, et 79 jours un an plus tard. Mais, durant la même période, le délai ne s'est accru que de 11 jours à Aix-en-Provence.
    À l'inverse, en mai 2024, les propriétaires antibois devaient patienter 20 jours de plus, par rapport à la même période de l'année précédente.
    Il est vrai que de tels délais peuvent paraître relativement raisonnables. En effet, en 2024, le propriétaire d'un bien doit patienter environ 3 mois avant de pouvoir le vendre.
    Le temps d'attente tend cependant à augmenter dans les grandes villes où, voilà environ 2 ans, il fallait compter 60 jours, en moyenne, pour vendre son bien.
    Ces délais ne sont pas non plus uniformes. Ils varient en effet selon les logements. Dans les grandes villes, les petites et moyennes surfaces sont plus demandées et se vendent donc plus vite.
    Ainsi, selon des chiffres datant de 2022, un studio se vendait en 74 jours, en moyenne, alors que la transaction n'aboutissait, pour un appartement de 3 pièces, qu'au bout de 76 jours.
    La situation de l'appartement ou de la maison influe aussi sur le délai de vente. Dans certains secteurs, plus prisés que d'autres, les transactions sont plus rapides. Il faut aussi tenir compte de l'examen des droits de préemption des locataires ou des collectivités locales, qui peut également ralentir la vente.
    Des prix trop élevés, ou le caractère atypique d'un bien, tendent aussi à prolonger le délai de vente.

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    • 1 min

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