Voix de femmes Mathilde Hallot-Charmasson
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- Arts
Un podcast de lecture de textes - littéraires mais pas que - écrits par des femmes. L'objectif est simple : donner une voix à toutes celles que l'histoire littéraire laisse au bord de la route.
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Episode 7 : Emilie Girette (1876-1917)
Emilie Girette, Journal (juin 1901-octobre 1903), inédit, cahier de 67 pages conservé dans des archives familiales. Lecture des extraits transcrits, édités et publiés par Philippe Lejeune, Le Moi des demoiselles, enquête sur le journal de jeune fille, Paris : Seuil, 1993 (coll. : La couleur de la vie), pp. 222-234.
Emilie Girette, née Soalhat est adoptée par Jean Girette, riche architecte parisien. Soprano, amie de Gabriel Fauré qui a composé des mélodies pour elle, commence son journal en juin 1901, à 25 ans. "C'est essentiellement la chronique d'une vie musicale et mondaine passionnante, à l'occasion de laquelle elle exprime indirectement les tourments de son cœur à la recherche d'un bonheur qui tarde à venir. L'admiration, puis l'amour, qu'elle éprouve pour le pianiste Edouard Risler ne sont vraiment exprimés qu'à partir de mai 1903. Le journal s'arrête pratiquement quand, en juin 1903, Risler la demande en mariage. Le mariage a été célébré en novembre 1903." (Philippe Lejeune) Après son mariage, Emilie continue de faire de la musique et de fréquenter Fauré. Son mari et elle ont deux enfants, Elisabeth et Jean-François.
Voir aussi : Myriam Chimènes, “Le Salon des Girette. Un modèle exemplaire de collaboration entre musiciens amateurs et professionnels à Paris vers 1900.” Revista De Musicología, vol. 16, no. 6, 1993, pp. 3692–3704. JSTOR, www.jstor.org/stable/20796967.
Jean-Michel Nectoux, "Deux interprètes de Fauré : Emilie et Edouard Risler", Etudes fauréennes, n°18, 1981, p. 3-25. Transcription des extraits du journal concernant la relation avec Fauré.
Musique du générique : Amy Beach, Four Sketches, op. 15, interprétation Andrys Basten (musopen). -
Episode 6 : Catherine Cusset
Catherine Cusset, Confessions d'une radine, Paris : Gallimard, 2003, chapitre 3 : "Le restaurant, une affaire compliquée".
Musique du générique : Amy Beach, Four Sketches, op. 15, interprétation Andrys Basten (musopen). -
Episode 5 : Carolyn Carlson
Carolyn Carlson, Au bord de l'infini suivi de Dialogue avec Rothko ; traduit de l'anglais (américain) et préfacé par Jean-Pierre Siméon, [Paris] : le Passeur éditeur, DL 2019.
Danseuse et chorégraphe mondialement connue, Carolyn Carlson est aussi peintre, calligraphe et poète. Son oeuvre poétique, comme le souligne son traducteur Jean-Pierre Siméon dans la préface de ce recueil de poèmes, ne doit pas être conçue comme un simple commentaire de son activité chorégraphique mais comme une oeuvre littéraire à part entière.
Pour s'en persuader, consultez ses superbes carnets, conservés à la BnF et numérisés dans Gallica : https://cutt.ly/RkmCEfD
Musique du générique : Amy Beach, Four Sketches, op. 15, interprétation Andrys Basten (musopen). -
Episode 4 : Marguerite Yourcenar
Marguerite Yourcenar, Feux, Paris : Grasset, 1936, "Marie-Madeleine ou le salut".
Musique du générique : Amy Beach, Four Sketches, op. 15, interprétation Andrys Basten (musopen). -
Episode 3 : Jane Austen
Jane Austen, Orgueil et préjugés, trad. Leconte et Pressoir, 1813, https://www.ebooksgratuits.com/ebooks.php
Musique du générique : Amy Beach, Four Sketches, op. 15, interprétation Andrys Basten (musopen). -
Episode 2 : Adèle Van Reeth
Adèle Van Reeth, La Vie ordinaire, Paris : Gallimard, 2020 (collection Blanche).
Musique du générique : Amy Beach, Four Sketches, op. 15, interprétation Andrys Basten (musopen).