Pas de visage Raconter par les bribes - Journal de voix tissées
-
- Fiction
Je ne veux pas voir le visage de la haine
Sous les poignées acier
Sous la colère froide de la domination contrariée
Je ne veux pas voir leur visage déformé
La haine dans les dents carnassières
Posséder l’autre
Jusqu’à sa vie
Celle ou celui que l’on a soumis
Sous son pied, écrasé
Je veux voir son visage arraché
à ce fascisme montant,
vomir de voir la vie réduite à leur croyance
d’être supérieurs
Ils n’ont pas de visage
La nuit les a dévorés
Ils sont vides
Banalement, infiniment vides
Je ne veux rien savoir de leur visage
Qui me fait hurler de rage
Que leur mains puissent encore saisir
le monde, bout de réel
Vomir ma colère à leur visage
Le recouvrir
La colère ne suffira pas
les emmurer dans la colle, l’acier, le ciment brut
Les ficeler dans leur propre haine
Cette puissance noire qui les possède
Qui détruit tout
Qui a détruit déjà toute parcelle d’humanité
Recouverte de cette banale inhumanité
Je ne veux rien comprendre de ce visage
Le briser en mille fragments
Impossible à recoller, reconstituer
La mort sur leurs jambes
Qui ne supporte pas de voir la moindre vie en dehors d’eux
De leur pouvoir
Je vomis votre visage
Je l’extirpe de ma propre chair
Je vous le crache
Cette part sombre qui veut ma mort
Je vous la rends
Je ne veux pas voir le visage de la haine
Sous les poignées acier
Sous la colère froide de la domination contrariée
Je ne veux pas voir leur visage déformé
La haine dans les dents carnassières
Posséder l’autre
Jusqu’à sa vie
Celle ou celui que l’on a soumis
Sous son pied, écrasé
Je veux voir son visage arraché
à ce fascisme montant,
vomir de voir la vie réduite à leur croyance
d’être supérieurs
Ils n’ont pas de visage
La nuit les a dévorés
Ils sont vides
Banalement, infiniment vides
Je ne veux rien savoir de leur visage
Qui me fait hurler de rage
Que leur mains puissent encore saisir
le monde, bout de réel
Vomir ma colère à leur visage
Le recouvrir
La colère ne suffira pas
les emmurer dans la colle, l’acier, le ciment brut
Les ficeler dans leur propre haine
Cette puissance noire qui les possède
Qui détruit tout
Qui a détruit déjà toute parcelle d’humanité
Recouverte de cette banale inhumanité
Je ne veux rien comprendre de ce visage
Le briser en mille fragments
Impossible à recoller, reconstituer
La mort sur leurs jambes
Qui ne supporte pas de voir la moindre vie en dehors d’eux
De leur pouvoir
Je vomis votre visage
Je l’extirpe de ma propre chair
Je vous le crache
Cette part sombre qui veut ma mort
Je vous la rends
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