Marchés du monde RFI

Direction le marché traditionnel d’Aix-en-Provence, dans le sud-est de la France, près de Marseille. Une institution régionale et nationale, prisée à la fois des habitants d’Aix et des nombreux touristes qui investissent chaque été la Provence. De l’artisanat traditionnel en passant par les spécialités alimentaires locales, ce marché propose un condensé des produits provençaux, même si la tradition est mise à mal par la concurrence.

Direction Tokyo, à Ameya-Yokochō, ou Améyoko comme on dit familièrement. Ce marché très populaire et animé de Tokyo se situe en contrebas d’un des plus grands espaces verts de la capitale japonaise : Uéno, « le Central Park tokyoïte ». Là, plus de 400 échoppes s’agglutinent dans un joyeux brouhaha, et, de jour comme de nuit, elles ne désemplissent pas.

Direction Bouaké, en Côte d’Ivoire. Avec près de deux millions d’habitants, Bouaké est la deuxième ville du pays et un important carrefour commercial régional. Pourtant Bouaké n’a plus de marché couvert depuis vingt ans, il a brûlé en 1998. Après des années de promesses, un nouveau marché en dur est sur le point d’être reconstruit sur le site de l’ancien.

Direction les États-Unis avec un marché aux bestiaux situé à Winchester en Virginie, durant la vente aux enchères hebdomadaire de bétail.

Ancré au cœur de Dakar, face à l’Atlantique, le port de pêche artisanale de Soumbédioune est un lieu mythique. Historique également car protégé de la houle par les îles de la Madeleine, c’est l’un des premiers lieux habités de la zone, bien avant que Dakar devienne la capitale du pays. C’est en fin de journée que Soumbédioune s’anime, au retour de la pêche.

Au Cambodge, les marchés ont longtemps structuré la vie des quartiers et c’est encore vrai dans les rues de Phnom Penh. Les marché central, marché russe ou marché de nuit attirent aussi bien les habitants de la capitale que les touristes qui cherchent un peu de dépaysement dans les allées couvertes. Moins connu des étrangers, le marché Orussey est pourtant le plus grand de Phnom Penh. C’est à la fois un marché de gros et de détail où s’empilent toutes sortes de marchandises mais c’est aussi le lieu où l’on vient encore s’approvisionner pour la médecine traditionnelle.