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À l’occasion des Jeux de Paris 2024, et dans le cadre de l’Olympiade culturelle, les élèves de l’École du Louvre vous proposent un podcast quotidien durant 100 jours pour découvrir des sites, des œuvres, des artistes qui mêlent art, sport et olympisme.
Un projet original, un exercice pédagogique inédit, une performance pour 100 jeunes historiens et historiennes de l’art en herbe, étudiants et étudiantes de l’École du Louvre, devenus apprentis-reporters pour partager chaque jour, en 3 minutes chrono, leurs découvertes et leur passion !
À écouter tous les jours à 18h55 à partir du 18 avril 2024 et en rediffusion le lendemain à 11h55, sur Radio Campus Paris et sur les plateformes de streaming.
Avec le soutien du Ministère de la Culture et du Comité national olympique et sportif français. Toutes les informations sur ecoledulouvre.fr.

À vos arts, prêts... Partez ! - Radio Campus Paris À vos arts, prêts... Partez !

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À l’occasion des Jeux de Paris 2024, et dans le cadre de l’Olympiade culturelle, les élèves de l’École du Louvre vous proposent un podcast quotidien durant 100 jours pour découvrir des sites, des œuvres, des artistes qui mêlent art, sport et olympisme.
Un projet original, un exercice pédagogique inédit, une performance pour 100 jeunes historiens et historiennes de l’art en herbe, étudiants et étudiantes de l’École du Louvre, devenus apprentis-reporters pour partager chaque jour, en 3 minutes chrono, leurs découvertes et leur passion !
À écouter tous les jours à 18h55 à partir du 18 avril 2024 et en rediffusion le lendemain à 11h55, sur Radio Campus Paris et sur les plateformes de streaming.
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    Gauthier Schmitt - La Lutte, Émile Friant

    Gauthier Schmitt - La Lutte, Émile Friant

    Bonjour, je m’appelle Gauthier et je vais vous parler de lutte, de peinture et de naturalisme.

    Nous allons aujourd’hui nous intéresser à une peinture datant de 1889 qui s’intitule La Lutte. C’est une huile sur toile qui a été peinte par Émile Friant, un peintre lorrain qui a été formé à l’École des Beaux-Arts de Paris.  
    Pour bien visualiser la scène, un petit voyage s’impose. Nous voilà à la campagne, dans un pré. Le ciel est plutôt nuageux et on peut voir au loin un grand chêne à côté d’une maison. Face à vous, sur les bords d'un cours d'eau, deux jeunes garçons, en caleçon de natation, se prennent corps à corps et cherchent à se renverser. On ressent une certaine violence qui se manifeste dans la torsion de leurs bustes noués au-dessus de leurs jambes frêles. Leurs corps ploient et résistent, tandis qu’un peu plus loin derrière, sur la rive opposée, leurs camarades les observent. 
    Émile Friant choisit ici de représenter une scène de la vie quotidienne, une banale dispute et non pas un moment extraordinaire. Par le choix de ce sujet et car le paysage occupe plus de la moitié de la toile, on peut rapprocher Émile Friant du naturalisme, courant artistique de la fin du XIXe siècle qui veut représenter la nature telle qu'elle est, sans aucune exagération ni scénographie. 
    Ce courant a notamment été influencé par la photographie, grande nouveauté de l’époque. Émile Friant s’en servait pour peintre, lui permettant d’être au plus proche de la réalité. Il a su rendre avec une grande délicatesse les différentes teintes de la peau et il a accordé une grande importance aux détails. Il va même jusqu’à représenter la saleté des shorts des enfants. Cette attention portée au réel le rapproche, alors aussi du réalisme, un autre courant artistique du milieu du XIXe siècle. 
    Face à cette très grande peinture de plus de 1,80 m de haut, nous sommes réellement plongés au cœur de la scène. Que l’on soit en pleine nature, ou bien face à une compétition des Jeux Olympiques, on ressent toute la tension qui se joue dans ce moment décisif où d’une seconde à l’autre l’issue du duel peut changer.  
    En observant cette toile, j’ai l’impression que le temps s’arrête et que, Émile Friant a réussi, par sa touche, à créer une véritable image poétique de ce qui pourrait sembler au premier abord n’être qu’une simple dispute entre deux amis. 
    La Lutte,

    Émile Friant, 1889, Huile sur toile, 180 × 114 cm, Montpellier, Musée Fabre. 

    Texte et voix : Gauthier Schmitt
    Enregistrement : Margot Page
    Montage : Jean Foucaud-Jarno
    Musique & web : Philipp Fischer
    Coordination : Julia Martin & Grégoire Verprat

    Mona Jubert - Parc des Princes, Roger Taillibert

    Mona Jubert - Parc des Princes, Roger Taillibert

    Bonjour, je m’appelle Mona et je vais vous parler de béton, de brutalisme et de stade.

    Nous allons visiter ensemble un lieu mythique, le Parc des Princes construit en 1972 par les architectes Roger Taillibert et Berdje Agopyan. Son allure massive détonne dans le paysage urbain de l’ouest de Paris à la porte de Saint-Cloud. Ce qui nous interpelle c’est cette forme ovoïde avec une ouverture dans le toit hérissée de cinquante portiques de béton. Tel un oursin qui protège les spectateurs répartis dans quatre tribunes.  
    Le premier Parc des Princes fut construit en 1897. A l’origine il s’agissait d’un stade vélodrome où l’on pratiquait du cyclisme, du rugby et du football. Mais le visage du Parc des Princes tel que nous le connaissons actuellement remonte aux années soixante avec de grands travaux de réhabilitations menés entre 1967 à 1972.  
    L’un de ses auteurs, Roger Taillibert, est un architecte reconnu dans le domaine des équipements sportifs. Il réalise par la suite le stade olympique de Montréal, ce qui lui permet de renforcer sa notoriété naissante.  
    Véritable prouesse architecturale, le parc des princes est issu d’un courant artistique des années 50 – 70. Le Brutalisme, ce mouvement prend racine dans les créations de l’architecte le Corbusier. Il se caractérise par l’économie des matériaux, par un usage brut du béton, une façade sans ornement, géométrique et un faible coût pour une réalisation rapide 
    Son design unique offre aux spectateurs un véritable confort. La visibilité est permise par une bonne inclinaison des gradins et aucun siège n’est à plus de 45 mètres de la pelouse. De plus, son système d’éclairage incorporé au toit est l’un des premiers exemples en Europe. Enfin l’acoustique est assurée par le rétrécissement du toit formant comme une caisse de résonance.  
    Menacé plusieurs fois de destruction, le parc est pourtant un haut lieu du sport français et un équipement associé dans les mémoires à de grandes manifestations festives. Il a été le théâtre de finales de football épiques comme celle de la Coupe de France en 1982 opposant le Paris-Saint-Germain à l’AS Saint-Etienne ou de concerts mythiques comme en 1990 avec les Rolling Stones. 
    Ce qui m’intéresse c’est d’attirer l’attention non pas seulement sur l'événement tel qu’un match de foot mais aussi sur un ensemble, l’écrin dans lequel il prend vie.  En écrivant ce podcast je me suis rendu compte de la prouesse architecturale du Parc des Princes, mais surtout des liens qui unissent le sport et l’art.  
    Parc des Princes, 1972, Roger Taillibert et Berdje Agopyan, Béton / Structure métallique, Paris.  

    Texte et voix : Mona Jubert
    Enregistrement : Colin Gruel
    Montage : Jean Foucaud-Jarno
    Musique & web : Philipp Fischer
    Coordination : Julia Martin & Grégoire Verprat

    Isaline Bernard - Athlète tenant un disque, dit le Discophore

    Isaline Bernard - Athlète tenant un disque, dit le Discophore

    Bonjour, je m’appelle Isaline et aujourd’hui, je vais vous parler d’archéologie, de marbre et de lancer de disque.

    L’œuvre en question est une statue en marbre. Imaginez un homme un peu plus petit que nature, nu et très musclé, debout sur un socle. Il est en appui sur sa jambe gauche. Son bras droit est replié, alors que son bras gauche est tendu et tient un disque. Il a la tête un peu penchée en avant et les yeux vers le sol comme s’il était en introspection.  
    Ce discophore, un lanceur de disque, est une copie romaine réalisée d’après un modèle de Naucydès, un sculpteur grec du IVe siècle avant notre ère. C’est une œuvre importante pour ses qualités plastiques comme la musculature qui se veut réaliste. Comme on peut le voir, elle nous renseigne aussi sur la nudité sportive à certaines époques de certains grecs. 
    Le lancer de disque est le sport de détente par excellence selon Homère, le poète. Mais alors, comment lancer le disque ? C’est très simple. On pratique à partir d'une aire étroite délimitée à l’avant et sur les côtés, mais pas à l’arrière. L'athlète effectue un mouvement de balancement du disque qui se trouvait donc dans un mouvement de plan oblique et qui entrainait une torsion du corps. Puis on a l’extension explosive des jambes et du tronc qui permettait de réaliser le lancer. Le record grec serait d’environ 95 pieds, soit 31,16m, et aurait été réalisé par Phayllos. Bien plus tard, cette discipline est entrée aux Jeux Olympiques, en 1886 pour les hommes et en 1928 pour les femmes. C’est une femme qui détient le record ! L’Allemande Gabriele Reinsch a effectué un lancer de 76,80 m, contre seulement 74,08 m pour les hommes, par l’Allemand Jürgen Schult. 
    Personnellement, j’apprécie le fait qu'on sente la puissance de l’athlète grâce au rendu naturaliste. J’ai l’impression de voir toute la concentration du sportif qui se prépare à l’épreuve. En la regardant, je ressens vraiment la difficulté que représente ce sport, c’est très impressionnant, et c’est toujours d’actualité !  
    Athlète tenant un disque dit Le Discophore, vers 130-150 av. J.-C., d’après Naucydès, copie romaine d’un original grec en bronze, marbre, H. : 167 cm, collection Borghèse, Louvre-Lens. 

    Texte et voix : Isaline Bernard
    Enregistrement : Colin Gruel
    Montage : Jean Foucaud-Jarno
    Musique & web : Philipp Fischer
    Coordination : Julia Martin & Grégoire Verprat

    Danièle Ruskin - Le nageur, Gustave Caillebotte

    Danièle Ruskin - Le nageur, Gustave Caillebotte

    Bonjour ! Je m’appelle Danièle, et je vais vous parler de plongeon, de pastel et de sport.

    Il s’agit d’une œuvre qui s’appelle Le Nageur ou encore Le Baigneur, et elle a été réalisée par Gustave Caillebotte en 1877. Caillebotte est un peintre du XIXe siècle, contemporain de Claude Monet et Auguste Renoir.
    Au premier plan se trouve un jeune garçon et au second plan une rivière qui occupe les trois quarts de l’œuvre. Ce pastel représente le jeune garçon vu de dos, portant un costume de bain à rayures bleues et blanches, qui se tient immobile, debout sur un plongeoir fixé à la rive. On le voit courbé en avant avec les mains jointes, s’exerçant à plonger dans cette rivière de l'Yerres près de la propriété familiale du peintre, un jour d’été. Avez-vous déjà plongé dans l'Yerres ? 
    À droite un personnage en peignoir blanc observe. L’eau est limpide, palpable. Le ciel s’y reflète. Le plan d’eau et le feuillage se fondent dans un camaïeu de bleus et de verts. Cette œuvre de taille moyenne est un pastel sur papier qui se trouve au Musée d’Orsay de Paris. Il est rare pour Caillebotte d’utiliser le pastel qu’il réserve pour la représentation de scènes se déroulant dans le cadre familier de sa propriété. Ici, Caillebotte décrit son dernier été heureux et la fin d’une jeunesse insouciante. 
    L’artiste appartient à une génération qui commence à s’intéresser aux bénéfices et plaisirs du sport et du plein air. Caillebotte met en scène un geste suspendu, l’instant qui précède l’action de plonger. Il ne recherche ni la beauté du mouvement ou de l’anatomie ni l’expression d’un visage. Il invente « une poésie nouvelle dans la peinture » (selon Serge Lemoine). On est donc très loin du cadre et de l’atmosphère d’une compétition olympique au cours de laquelle le jury évalue les sauts en fonction de la beauté des mouvements, leur complexité, et la qualité de l’entrée dans l’eau. Aux jeux, on distingue deux épreuves de plongeon : l’un d'un tremplin à trois mètres qui permet de rebondir, et l’autre, de la plateforme de haut-vol, fixe et rigide à dix mètres de haut. Cette discipline a été intégrée aux JO pour les hommes en 1904 à Saint Louis aux États-Unis, puis pour les femmes en 1912. Les épreuves synchronisées ont été ajoutées en 2000. 
    Avant qu’il devienne un sport, on connaissait le plongeon depuis très longtemps, puisqu’on a retrouvé à Paestum en Italie, des fresques d’homme plongeant dans la mer, qui datent du Ve siècle avant notre ère. 
    Le Nageur ou Baigneur, Gustave Caillebotte, 1877, pastel sur papier, H. 69 cm ; L. 88 cm, Paris, Musée d’Orsay. 

    Texte et voix : Danièle Ruskin
    Enregistrement : Hugo Passard
    Montage : Jean Foucaud-Jarno
    Musique & web : Philipp Fischer
    Coordination : Julia Martin & Grégoire Verprat

    Maïa Fiori - Le Tennis, Raoul Dufy

    Maïa Fiori - Le Tennis, Raoul Dufy

    Je m’appelle Maïa et je vais vous parler de graphisme, de tennis et de tenue de sport.

    L’œuvre dont je vais vous parler est un dessin du peintre et dessinateur Raoul Dufy, réalisé en 1918 et intitulé Le Tennis. Le dessin est en noir et blanc et n’occupe que les trois quarts de la feuille en bas à droite. Au centre du dessin se détache un terrain de tennis avec quatre personnages en train de jouer de part et d’autre du filet, des raquettes en main. La scène représentée en contre plongée est encadrée de larges feuilles stylisées et graphiques noires. La partie semble avoir commencé : la balle est lancée.  
    Une large bâtisse représentée à l’arrière-plan et l’élégance des tenues nous permettent de deviner le statut social des joueurs. En effet, le tennis est au départ un sport réservé à la bourgeoisie qui tarde à être pris au sérieux dans le monde du sport. Il entre en 1896 aux Jeux Olympiques modernes mais quitte le programme en 1924 parce que la professionnalisation de ce sport n’est pas encore évidente. Il ne revient qu’en 1988 à Séoul. 
    Les deux femmes représentées dans cette œuvre portent un long t-shirt à manches courtes rayé en col V sur une jupe trapèze qui arrive aux genoux parce que dans les années folles, on abandonne les jupes et robes longues qu’on mettait sur les terrains de tennis dans les années 1880 jusqu’en 1910. Le développement de la mode en France à cette époque contribue au développement de tenues plus adaptées à la pratique sportive.  
    Raoul Dufy domine la scène artistique au début du XXe siècle, au même plan que Matisse. Le jeu de contraste entre le noir et blanc et les formes graphiques sont caractéristiques de l’artiste qui se lance dans la création de motifs textiles dans les années 1910. Le dessin dont je vous parle est lui-même décliné en motifs textiles. Les formes géométriques et graphiques témoignent de l’influence de Paul Cézanne et du cubisme dans la production de Dufy. L’ensemble prime ici sur l’individualité du motif. 
    C’est l’aspect graphique de l’œuvre qui me plait beaucoup. Les larges feuilles stylisées débordantes sur le terrain de tennis donnent la sensation de regarder à travers une haie comme si nous étions cachés derrière. 
    Le Tennis, Raoul Dufy, vers 1918, dessin, gouache, crayon graphite sur papier vélin, 55 x 48 cm, conservé au musée d’Art Moderne de Paris. 

    Texte et voix : Maïa Fiori
    Enregistrement : Kélian Jeannez
    Montage : Jean Foucaud-Jarno
    Musique & web : Philipp Fischer
    Coordination : Julia Martin & Grégoire Verprat

    Valentine Brégeon - Femme à la raquette, Marcelle Cahn

    Valentine Brégeon - Femme à la raquette, Marcelle Cahn

    Je m’appelle Valentine et je vais vous parler de raquette, de géométrie et de tennis.

    L’œuvre que je vais vous décrire est intitulée Femme à la raquette. Elle a été peinte par Marcelle Cahn en 1927. 
    Regardez. Une femme représentée en buste vous observe à travers la raquette de tennis qu’elle tient devant son œil droit. Le portrait est constitué de formes géométrisées. Admirez son large cou et sa petite tête ovale avec son nez droit. Sa peau jaune claire contraste avec la raquette marron et bleue. La peintre utilise des couleurs neutres ; beige, marron et gris, qu’elle pose en aplats lisses. Pas un seul coup de pinceau n’est visible. 
    Au milieu des années 1920, l’artiste Marcelle Cahn, d’origine strasbourgeoise, vit à Paris. Elle y rencontre le peintre Fernand Léger. Elle se rapproche aussi du purisme, un courant artistique créé par Charles-Édouard Jeanneret, que vous connaissez peut-être sous le nom de Le Corbusier, et Amédée Ozenfant. Mais qu’est-ce que le purisme ? Il consiste à peindre en partant d’une grille. Le peintre et critique d’art Michel Seuphor dit d’ailleurs de Marcelle Cahn qu’elle « regardait la vie à travers une raquette de tennis : cordes tendues horizontales et verticales cerclées d’une courbe ». Les sujets puristes sont souvent des natures mortes d’objets du quotidien, comme les raquettes de tennis peintes par Marcelle Cahn. 
    Elle aime représenter les symboles de la modernité : avion, dirigeable, raquette de tennis. Dans les années 1920, le tennis est à la mode. Des joueurs et joueuses français comme René Lacoste et Suzanne Lenglen remportent de nombreuses compétitions. Le tennis disparaît pourtant des Jeux Olympiques à cette époque, avant de faire son retour définitif en 1988 à Séoul. 
    Ce qui me touche dans cette œuvre c’est la façon dont le sujet de l’œuvre, la raquette de tennis, devient l’objet à travers lequel l’artiste regarde le monde. C’est comme si Marcelle Cahn avait peint à travers la grille de sa raquette. La peintre devient ici sportive de haut niveau. 
    Femme à la raquette, Marcelle Cahn, 1927, huile sur toile, 73 x 53 cm, Mâcon, musée des Ursulines. 

    Texte et voix : Valentine Brégeon
    Enregistrement : Margot Page
    Montage : Jean Foucaud-Jarno
    Musique & web : Philipp Fischer
    Coordination : Julia Martin & Grégoire Verprat

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