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Arrêtons de lutter ‪!‬ 36 solutions contre l'épuisement

    • Mental Health

Cette semaine on fait une pause ! Une étape nécessaire au sujet de la fatigue. Mon article est volontairement court même si l’on pourrait faire des tartines bien consistantes sur ce sujet. J’ai décidé de faire un texte concis et de vous proposer une technique qui ne vous demande pas d’outil particulier et qui ne prend pas de temps de mise en place.





Dormir comme un bébé





J’observe ce matin Valentin, 6 mois, dans la section des bébés de la crèche. Visiblement il est très fatigué … que croyez-vous qu’il a fait ? Je précise qu’il venait de boire son biberon. Il est donc reput … Il est entouré de personnes avec lesquelles il a créé un lien de confiance et un sentiment de sécurité.







Va-t-il essayer de lutter contre la fatigue ? Est-il en train de se dire qu’il n’est pas bon de ressentir de la fatigue? Pourrait-il penser qu’il lui faut lutter ou dépasser ses limites ? Croit-il qu’il y a un intérêt à ne pas se laisser emporter dans les bras de Morphée ?







Aucun suspense : il reste sur son tapis douillet, allongé sur le dos. Il respire le doudou que l’auxiliaire de puériculture lui a posé près de l’épaule. Il bouge encore légèrement ses petits bras, puis laisse ses yeux se fermer, et il s’endort.







Regarder aussi le chat: il a chassé toute la nuit et a certainement réussi à attraper quelques souris. Ou bien s’est-il simplement amusé à sauter d’arbre en arbre ou de visiter quelques balcons. Quoi qu’il en soit, le chat fatigué s’endort, lui également.







Dans quel cas le bébé et le chat ne s’endormiraient-il pas lorsqu’ils sont fatigués ? Certes, dans les situations où ils se sentent menacés dans leur intégrité, en situation d’insécurité ? Mais en sécurité et apaisés, ils dorment !















Arrêter de lutter contre sa fatigue c’est accepter ses signaux et apprendre à en tenir compte pour ménager sa santé physique et psychologique.







Un grand nombre de situations d’épuisement est dû à la méconnaissance des signes de la fatigue ou au comportement de déni par rapport à celle-ci.





Fatigue : des signaux à entendre





Le message de cette semaine est qu’il n’y a rien d’autre à faire que de vivre la vérité de notre fatigue dans le moment présent. Que nos ressentis soient agréables ou désagréables, ce sont eux qui doivent nous permettre de prendre mieux soin de nous.







J’en ai parlé dans l’article sur les émotions que vous trouverez ici, les émotions et ressentis désagréables sont des sortes d’alarmes qu’il est important d’écouter. Les signes de la fatigue (psychologique et physique) sont à entendre de la même façon.





A vous de jouer !





Ce qui me semble important aujourd’hui c’est de mettre en lumière la tendance que nous avons parfois à occulter ce qui se passe en nous. A taire ce que l’on ressent de désagréable, quitte à être dans le déni complet de notre tristesse, notre colère, ou notre fatigue.















Car pour lutter contre la fatigue émotionnelle il est crucial d’accepter qu’elle puisse exister. Par exemple, il est nécessaire …







* d’éprouver le ressenti désagréable de perte de nos moyens, * de sentir et d’accepter que l’on ne trouve plus nos mots parce que notre cerveau crie sa saturation, * ou de sentir et d’accepter nos pertes de mémoire, notre frustration ou notre abattement à ne pas nous s...

Cette semaine on fait une pause ! Une étape nécessaire au sujet de la fatigue. Mon article est volontairement court même si l’on pourrait faire des tartines bien consistantes sur ce sujet. J’ai décidé de faire un texte concis et de vous proposer une technique qui ne vous demande pas d’outil particulier et qui ne prend pas de temps de mise en place.





Dormir comme un bébé





J’observe ce matin Valentin, 6 mois, dans la section des bébés de la crèche. Visiblement il est très fatigué … que croyez-vous qu’il a fait ? Je précise qu’il venait de boire son biberon. Il est donc reput … Il est entouré de personnes avec lesquelles il a créé un lien de confiance et un sentiment de sécurité.







Va-t-il essayer de lutter contre la fatigue ? Est-il en train de se dire qu’il n’est pas bon de ressentir de la fatigue? Pourrait-il penser qu’il lui faut lutter ou dépasser ses limites ? Croit-il qu’il y a un intérêt à ne pas se laisser emporter dans les bras de Morphée ?







Aucun suspense : il reste sur son tapis douillet, allongé sur le dos. Il respire le doudou que l’auxiliaire de puériculture lui a posé près de l’épaule. Il bouge encore légèrement ses petits bras, puis laisse ses yeux se fermer, et il s’endort.







Regarder aussi le chat: il a chassé toute la nuit et a certainement réussi à attraper quelques souris. Ou bien s’est-il simplement amusé à sauter d’arbre en arbre ou de visiter quelques balcons. Quoi qu’il en soit, le chat fatigué s’endort, lui également.







Dans quel cas le bébé et le chat ne s’endormiraient-il pas lorsqu’ils sont fatigués ? Certes, dans les situations où ils se sentent menacés dans leur intégrité, en situation d’insécurité ? Mais en sécurité et apaisés, ils dorment !















Arrêter de lutter contre sa fatigue c’est accepter ses signaux et apprendre à en tenir compte pour ménager sa santé physique et psychologique.







Un grand nombre de situations d’épuisement est dû à la méconnaissance des signes de la fatigue ou au comportement de déni par rapport à celle-ci.





Fatigue : des signaux à entendre





Le message de cette semaine est qu’il n’y a rien d’autre à faire que de vivre la vérité de notre fatigue dans le moment présent. Que nos ressentis soient agréables ou désagréables, ce sont eux qui doivent nous permettre de prendre mieux soin de nous.







J’en ai parlé dans l’article sur les émotions que vous trouverez ici, les émotions et ressentis désagréables sont des sortes d’alarmes qu’il est important d’écouter. Les signes de la fatigue (psychologique et physique) sont à entendre de la même façon.





A vous de jouer !





Ce qui me semble important aujourd’hui c’est de mettre en lumière la tendance que nous avons parfois à occulter ce qui se passe en nous. A taire ce que l’on ressent de désagréable, quitte à être dans le déni complet de notre tristesse, notre colère, ou notre fatigue.















Car pour lutter contre la fatigue émotionnelle il est crucial d’accepter qu’elle puisse exister. Par exemple, il est nécessaire …







* d’éprouver le ressenti désagréable de perte de nos moyens, * de sentir et d’accepter que l’on ne trouve plus nos mots parce que notre cerveau crie sa saturation, * ou de sentir et d’accepter nos pertes de mémoire, notre frustration ou notre abattement à ne pas nous s...

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