
26 episodes

Assez parlé, le podcast qui donne envie d'écrire de l'école Les Mots Assez parlé par l'école d'écriture Les Mots
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Assez parlé, le podcast où les écrivains se livrent. Pourquoi se sont-ils lancés dans l'écriture ? Qui sont les écrivains d'aujourd'hui ? Où écrivent-ils ? Les Mots leur pose la question !
“Écrire” : un acte divin, ineffable, inspiré ? A l’école d’écriture Les Mots, on tourne ce verbe dans tous les sens, et on pose toutes les questions, même les plus “sacrées”. On considère que l’écriture s’exerce, se raconte, se transmet, se chante, se dit, s’écrie. Dans le Podcast “Assez parlé”, on veut entendre les écrivains nous raconter leur quotidien et nous donner envie d’écrire. Le mythe de l’écrivain silencieux, on en a assez parlé. Aujourd’hui, ce sont eux que nous voulons entendre. Non pas les écrivains fantasmés, mais ceux que nous croisons dans nos ateliers d’écriture tous les jours et qui - on vous le promet ! - adorent bavarder pendant des heures en répondant aux questions qu’on ne leur pose jamais. Comment écrivent-ils ? Pourquoi ? A qui ? Depuis quand ? A quelle heure s’y mettent-ils ? A quel endroit ? A quoi ressemble leur livre avant d’être un livre ? Quelles voix tournent dans leur tête au moment où ils se mettent à leur table de travail ? Et comment ces voix, ces mots qui se bousculent dans leur cerveau deviennent-ils des histoires, récits, des nouvelles, des scenari ? Comment ont-ils débuté ? Continué ? Quelles ont été leurs plus grandes difficultés ?
Elsa Flageul, David Thomas, Alice Zeniter, Yannick Haenel, Chloé Delaume, Agnès Michaux, Philippe Honoré… chaque mois, nous rencontrons les écrivains majeurs de la scène littéraire actuelle, ceux qui animent les ateliers d’écriture de l’école Les Mots, pour les interroger sur leur parcours et leur pratique d’écriture. Une précieuse collection d’entretiens pour connaître les joies, les doutes, les dessous de la vie d’écrivain et pour réveiller le désir d’écrire !
Les Mots : Apprendre et s'inspirer auprès d'écrivains reconnus partout dans le monde (https://lesmots.co).
Les Mots est une école d'écriture qui permet la transmission du savoir entre écrivains et personnes désireuses de progresser dans l'art d'écrire. Depuis son lancement, l'école a accueilli plus de 2500 participants et constitué un réseau de plus de 100 auteurs reconnus dans leur domaine, de Yannick Haenel à Isabelle Sorente, de Charles Pépin à Alice Zeniter. Heureux hasard de l’histoire, l'école se trouve dans une rue qui porte le nom d'un célèbre poète italien, la rue Dante, dans le quartier historique de la transmission littéraire à Paris, le quartier latin.
Depuis que nous avons ouvert nos portes, plus de 10 000 participants ont suivi nos ateliers. Certains pour leur épanouissement, d’autres pour acquérir des compétences rédactionnelles utiles dans leur profession, d’autres enfin parce qu’ils avaient un projet de livre en tête. Plus de 80 de nos anciens « élèves » ont été publiés à ce jour. Et tous ont pris plaisir à écrire !
Au micro, la talentueuse Lauren Malka, collaboratrice de l'école depuis plusieurs années :
Journaliste et autrice, Lauren Malka interroge les écrivains dans la presse, à la radio, dans les festivals et à la télévision depuis 10 ans et n’a toujours pas épuisé toutes ses questions !
Diplômée du CELSA, formée à la littérature, à la philosophie et inspirée par son époque, elle chronique chaque mois dans les pages « livres » (entre autres) du Magazine Causette. En 2018, elle y a aussi publié sa première nouvelle de fiction. Le reste du temps, elle écrit un film-documentaire sur l'histoire de France à travers ses pratiques culinaires, anime des émissions de radio, et organise les événements littéraires de plusieurs institutions, salles de concerts (Ground Control, La Bellevilloise) et festivals. Jusqu'en 2017, elle a coordonné l'émission « Au Fil des mots », présentée par Christophe Ono-dit-Biot sur T
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Épisode 25 - hors série - Traiter le réel comme matériau avec Éric Faye
Pour Eric Faye, le “réel” est un tremplin à destination de son imagination ! Les rebonds l’emmènent vers des nouvelles, des romans, des récits de voyage, parfois des essais… Impossible de savoir à l’avance ce que lui réserve sa création. Ce qui est sûr, c’est qu’il danse avec elle depuis qu’il est un enfant.
Dans cet épisode, un hors-série enregistré en public sur la prestigieuse scène du Centre Pompidou, dans le cadre de la quatrième édition du Festival “Effractions” consacrée au thème du “Réel”, le romancier Eric Faye nous raconte sa façon singulière d’inviter le “réel” dans chacun de ses romans. Après trente-cinq livres à travers lesquels il alterne entre des fables quasi-fantastiques, souvent inspirées de faits divers et des non-fictions, Eric Faye vient de publier un roman largement inspiré de sa propre vie “Il suffit de traverser la rue” (Seuil, 2023). Dans ce roman, il est question d’un journaliste d’agence de presse, écrasé par la folie productiviste du monde contemporain, qui rêve de devenir ce qu’il est déjà au fond de lui : un écrivain. Eric Faye nous raconte sa double-vie à l'époque où il était journaliste et écrivain. Il explique la conquête de liberté que représentait, pour lui, l’écriture de chacun de ses romans avant d’être publié. Il se rappelle de la difficulté de trouver sa musique intérieure au moment où le brouhaha du réel l’envahissait. Il revient aussi sur son enfance, les premières histoires qu’il a inventées parce qu’il était frustré de ne pas pouvoir les lire. Et puis, ce premier manuscrit de plus de cinq-cent pages tapées à la machine à écrire, avec la gravité que représentait la “frappe” comparée à ”l’illusion du provisoire” que l’on ressent face à l’ordinateur. Il nous dévoile aussi une partie de son “musée personnel” composé de ce manuscrit inédit, mais aussi de lettres de refus d’éditeurs, parfois les mêmes qui ont participé à saluer son œuvre des années plus tard ! Lauréat du grand prix de l’Académie française pour Nagasaki, du prix des Deux Magots pour Le gardien du phare, auteur d’une oeuvre aussi prolifique que cohérente, qui a marqué un grand nombre de lecteur.rices contemporain.e.s, Eric Faye continue de se promener, le nez au vent, dans ce réel qui le dérange mais qui ne l’empêche pas de rebondir encore et toujours vers d’autres recoins de son imagination.
Extrait lu dans l’épisode
“Il suffit de traverser la rue” d’Eric Faye (Le Seuil)
Crédits pour l’épisode 25
Création et réalisation : Lauren Malka.
Montage : Lauren Malka
Mixage : avec la collaboration d’Anne Astolfe
Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand
Identité graphique : Maison Dices.
Direction générale : Elise Nebout. -
Episode 24 hors série - Écrire c’est se donner des ordres avec Serge Joncour
Dans cet épisode, un hors-série enregistré en public sous la forme d’une masterclass suivie d’exercices d’écriture à l’école Les Mots le 18 janvier 2023, Serge Joncour est interrogé sur son parcours depuis ses premiers écrits d'enfance jusqu'à son dernier roman.
À l'époque où il cherchait sa vocation, Serge Joncour a exercé tous les métiers possibles - maître-nageur, livreur de journaux, cuisinier, rédacteur-publicitaire.... Mais il n'a jamais réalisé son rêve ultime : devenir nageur de combat ! Le voici donc écrivain. Mais pourquoi cela ? Comment en est-il arrivé là ?
Dans cet épisode, un hors-série enregistré en public sous la forme d’une masterclass suivie d’exercices d’écriture à l’école Les Mots le 18 janvier 2023, Serge Joncour est interrogé sur son parcours depuis ses premiers écrits d'enfance jusqu'à son dernier roman, en passant par ses nombreux succès (prix Femina 2022, Landerneau, Interallié... adaptations au cinéma, traductions dans plus de quinze langues), ses doutes, ses renoncements, ses "pressentiments". Il lui arrive de répondre à certaines de ces questions. Mais la plupart du temps, il procède par digressions sinueuses, tours et détours oulipiens autour de la grande question qui le préoccupe ce soir-là : comment peut-il finir sa trilogie ? Sur quelle scène finale peut-il dire adieu aux personnages avec lesquels il vient de passer quatre ans de sa vie ?
Y est-il parvenu ? La réponse est en partie dans cet épisode et en partie dans son prochain roman, la suite de Nature humaine, Chaleur humaine, en librairie en septembre 2023 (Flammarion). On compte sur vous pour ne pas manquer ces deux rendez-vous !
Crédits pour l’épisode 24
Création et réalisation : Lauren Malka
Montage : Lauren Malka
Mixage : avec la collaboration d’Anne Astolfe
Musique : “Machine à écrire”
Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand
Identité graphique : Nina Jovanovic
Direction générale : Elise Nebout -
Épisode 23 - La littérature de l'écoute avec Ryōko Sekiguchi
Poétesse d’expression française, essayiste, romancière, traductrice née au Japon et installée en France depuis 25 ans, Ryoko Sekiguchi parle d'écriture comme d'un nouveau met qu'elle s'apprête à déguster. Le plaisir et la légèreté semblent à chaque fois se renouveler. Pendant son enfance, elle considérait qu’elle ne parviendrait jamais à écrire car elle ne se sentait pas capable d’ « inventer d'histoires ». Elle imaginait un lapin mais le laissait aussitôt de côté car elle ne savait pas où l’emmener. Alors pour assouvir sa soif littéraire (et retrouver tous ces lapins abandonnés !), elle pensait devenir bibliothécaire.
A 16 ans, Ryoko Sekiguchi découvre que l’on peut inventer des mondes sans forcément commencer par "il était une fois". La voilà donc poétesse et très vite primée par un jury de poésie pourtant peu ouvert d’esprit avec les femmes de lettres.
Autrice d'une vingtaine de livres en français et en japonais, elle a aujourd'hui imposé sa voix comme la poétesse et écrivaine de langue française la plus reconnue pour écrire, sublimer et penser les langues, les cuisines et les parfums du monde ! Ses thèmes de prédilection sont la gastronomie, la poésie, les voyages, les mots et les êtres. Son dernier livre, 961 heures à Beyrouth et 321 plats qui les accompagnent vient de paraître chez Folio.
Dans cet épisode, un hors-série enregistré en public sous la forme d’une masterclasse suivie d’exercices d’écriture à l’école Les Mots le 22 septembre 2022, elle raconte son étonnant parcours, de Tokyo à Paris en passant par Beyrouth, son rapport aux langues qui lui donnent l’impression d’habiter d’autres corps que le sien, son rapport aux villes, aux odeurs, aux goûts mais surtout aux voix des êtres (et parfois des choses) avec lesquelles elle tisse ce qu’on appelle en japonais le “kikigaki”, une littérature de l’écoute (un terme intraduisible en français). La conversation si joueuse, parfois fantasque et profonde sur son rapport à l'écriture a été suivie d’exercices créatifs auxquels les personnes présentes ont pu se prêter.
Livres cités pendant l’épisode
Cassiopée Péca, 1993
Calque, P.O.L, 2001.
Ce n'est pas un hasard, Chronique japonaise, P.O.L., 2011.
L'Astringent, éditions Argol, coll. Vivres, 2012.
Manger fantôme, Argol, coll. Vivres, 2012.
Le Club des gourmets et autres cuisines japonaises, P.O.L, 2013.
Fade, Les ateliers d'Argol, coll. Paradoxes, 2016.
Nagori, la nostalgie de la saison qui s'en va, P.O.L, 2018.
961 heures à Beyrouth (et 321 plats qui les accompagnent), P.O.L., 2021
Crédits pour l’épisode 23
Création et réalisation : Lauren Malka.
Montage : Lauren Malka
Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand
Identité graphique : Nina Jovanovic.
Direction générale : Elise Nebout. -
Épisode 22 - Écrire depuis son plus jeune âge avec Clémentine Beauvais
Elle est entrée par ici, elle ressortira par là ! En un mot, elle est imprévisible. Autrice jeunesse multi-primée en France et au Royaume-Uni, poétesse, Clémentine Beauvais est aussi enseignante-chercheuse à l’université de York (Grande-Bretagne), brillante essayiste et traductrice de grandes écrivaines anglophones comme Sarah Crossnan, Christina Rossetti, Audre, Lordre, Maya Angelou et … J. K. Rowling ! Cling ! Mais quelle tour de magie nous réserve-t-elle encore ?
Publiée pour la première fois à 21 ans, Clémentine Beauvais a trouvé le temps très long avant cette première parution. Et pour cause. Ses manuscrits étaient prêts depuis très longtemps. Dans cet épisode, elle raconte les premiers romans qu’elle a adressés aux maisons d’édition, à seulement 9 ans, accompagnés de lettres rédigées à la main : “Cher éditeur, voici mon premier livre, il est super !”. Elle revient sur les premiers retours d’éditeur.rice.s, les rencontres qui ont fait évoluer son rapport à l’écriture, à la noirceur, à la satire, à la légèreté et à la poésie. Et elle nous parle de sa conception de la littérature jeunesse et de l’incompréhension si fréquente dont celle-ci fait l’objet.
A l’école Les Mots, Clémentine Beauvais anime régulièrement un atelier d’écriture à distance sur le thème “Ecrire l’enfance”, un sujet qui la passionne et sur lequel elle s’est, comme elle dit, "trituré la cervelle” depuis très longtemps.
En novembre 2022, elle enfilera sa casquette de chercheuse pour publier “Ecrire comme une abeille” chez Gallimard, un essai documenté, impressionnant d’érudition, qui se déguste comme un bonbon d’intelligence, pour s’interroger, entre autres, sur le rôle des parents dans le vaste monde imaginaire que créent les enfants.
Extrait lu dans l’épisode :
“Décomposée” de Clémentine Beauvais (L’iconopop)
Crédits pour l’épisode 22 :
Création et réalisation : Lauren Malka.
Montage : Noémie Sudre
Musique : “Machine à écrire”
Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand
Identité graphique : Nina Jovanovic.
Direction générale : Elise Nebout. -
Épisode 21 - Étendre au maximum les possibilités de la fiction avec Emmanuelle Bayamack-Tam
Dans cet épisode, Emmanuelle Bayamack-Tam revient sur ses “lectures omnivores”, ses premiers travaux d’écriture qui ne se réduisaient pas aux journaux intimes d’adolescente mais constituaient déjà de vraies fictions. Elle raconte sa rencontre avec le grand éditeur Jérôme Lindon...
Emmanuelle Bayamack-Tam ressemble à un personnage de fiction. On l’imagine bien, en forçant à peine le trait, jouer son propre rôle au cinéma : celui d'une écrivaine reconnue, aussi altière et tranchante que sa plume, sur laquelle des étudiant.e.s pourraient se pencher pour rédiger leurs travaux universitaires. Elle expliquerait aux un.e.s et aux autres, comme dans ce podcast, la façon dont elle fait vivre ses personnages mutants et travaille ses obsessions romanesques depuis l’enfance.
Autrice de 12 romans sous son nom et de 4 autres signés du pseudonyme Rebecca Ligheri, Emmanuelle Bayamack-Tam construit une œuvre exigeante et extravagante, qui transgresse les codes, et ne craint jamais de déranger le lecteur, voire de le transformer. L’un de ses derniers romans, “Arcadie” (POL), met en scène une adolescente de 14 ans, Farah, qui grandit dans une communauté libertaire au sein d’un lieu situé en zone blanche, nommé “Liberty house” et se lance dans une enquête très personnelle sur son identité sexuelle. On retrouve dans ce livre ce qui fait la singularité d’Emmanuelle Bayamack-Tam. Une audace subversive, un mélange d’érudition et d’humour familier et surtout une façon unique de questionner le corps, le genre, la monstruosité et la normalité.
Dans cet épisode, l’écrivaine revient sur ses “lectures omnivores”, ses premiers travaux d’écriture qui ne se réduisaient pas aux journaux intimes d’adolescente mais constituaient déjà de vraies fictions. Elle raconte sa rencontre avec le grand éditeur Jérôme Lindon, à 17 ans, dans des circonstances terriblement intimidantes. Nous ouvre les coulisses de sa création, en décrivant précisément ses systèmes de brouillon et son rapport, de plus en plus assumé à deux piliers essentiels de sa liberté d’écriture : d’une part le pseudonyme et d’autre part, l’emprunt.
En juin 2021, Emmanuelle Bayamack-Tam avait animé à l’école Les Mots une masterclass en tandem avec le jeune romancier Hugo Lindenberg sur le thème “faire vivre ses personnages”. Elle en a tiré une autre masterclasse sur le même thème que vous pouvez visionner en replay à tout moment. https://lesmots.co/atelier/masterclass-faire-vivre-ses-personnages-avec-emmanuelle-bayamack-tam
Extrait lu dans l’épisode
“Arcadie” d’Emmanuelle Bayamack-Tam (POL) Page 14
Crédits pour l’épisode 21
Création et réalisation : Lauren Malka. Montage : Noémie Sudre Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand Identité graphique : Nina Jovanovic. Direction générale : Elise Nebout. -
Épisode 20 - Découvrir ses personnages en les écrivant avec Agnès Martin-Lugand
Dans l'épisode 20 d'Assez parlé, Agnès Martin-Lugand raconte le rythme de ses journées d’écriture entre le mois de septembre de chaque année et les vacances d’été. Elle se confie également sur la manière dont ses personnages s’installent progressivement dans son esprit, dans sa vie jusqu’à se déployer et exister presque réellement comme des membres de la famille à part entière !
Comment fait-elle ? C’est la question qui revient le plus souvent dans les articles de presse concernant Agnès Martin-Lugand. A-t-elle une recette d’écriture qui assure le succès ? Romancière préférée des Français depuis bientôt dix ans, Agnès Martin-Lugand n’a qu’une réponse à cette question : elle ne veut rien savoir aux mystères de la fiction. Elle écrit les yeux fermés, en ne sachant rien de ce que lui réservent ses personnages dont elle découvre toute l’histoire en l’écrivant.
Dans cet épisode, Agnès Martin-Lugand revient en détails sur l’écriture de “La Datcha” (Michel Lafon), son neuvième roman écrit pendant le confinement et paru en mars 2021. Écrivaine aussi imprévisible que disciplinée, elle raconte le rythme de ses journées d’écriture entre le mois de septembre de chaque année et les vacances d’été. Elle explique de quelle façon ses personnages s’installent progressivement dans son esprit, dans sa vie jusqu’à se déployer et exister presque réellement comme des membres de la famille à part entière dont elle discute avec son mari ! Ancienne psychologue clinicienne, elle nous raconte aussi la façon très singulière (et psychanalytique) dont elle fait advenir la parole de ses personnages, parfois en les questionnant, en les bousculant et parfois en cherchant simplement la musique qui leur correspond.
En avril 2021, Agnès Martin Lugand avait animé à l’école Les Mots une masterclass sur le thème “Ecrire en musique” avec la journaliste et écrivaine Adeline Fleury. Elle avait évoqué la place de la musique dans sa quête d’inspiration mais était aussi revenue sur sa propre expérience des ateliers d’écriture au moment de se lancer dans son premier manuscrit. Pour apprendre avec elle et d’autres écrivain.e.s à se lancer, à écouter et à faire advenir l’imprévisible fiction, écoutez les précieux conseils d’Agnès Martin-Lugand dans ce podcast et surveillez les masterclass de l’école Les Mots. Vous n'êtes pas au bout de vos surprises !
Extrait lu dans l’épisode:
“La Datcha” d’Agnès Martin-Lugand (Michel Lafon) Page 33
Crédits pour l’épisode 20:
Création et réalisation : Lauren Malka.
Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand
Identité graphique : Nina Jovanovic.
Direction générale : Elise Nebout.