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Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Green Tech.
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    Gagner des millions en vendant des maisons pour… l’accès à l’eau ?

    Gagner des millions en vendant des maisons pour… l’accès à l’eau ?

    Dans la ville Queen Creek en Arizona, ce ne sont pas moins de deux millions et demi de mètres cubes d'eau qui sont consommés chaque année. Et encore, il n’est pas certain que cette énorme quantité suffise à contenter les habitants de cet état désertique et aride où de vastes villas avec piscine, jacuzzi et gazon vert poussent comme des champignons. Queen Creek, c’est la banlieue résidentielle de la capitale de l’état : Phoenix. Mais s’il y a autant de maisons aussi luxuriantes dans un paysage qui en théorie n’est pas très accueillant, c’est surtout à cause d’une entreprise assez maline. D’après une enquête du journal The Guardian, dont le lien est dans la description de cet épisode, Greenstone Resource Partners LLC a vendu à la municipalité, les droits d'utilisation de l'eau liés à des terrains situés à Cibola, une petite ville rurale bordant le fleuve Colorado, pour 24 millions de dollars.
    Depuis juillet dernier, l'eau est propulsée en abondance de Cibola vers Queen Creek, à 320 km de distance, via une canalisation. Pour l’entreprise Greenstone, cette belle opération cache pourtant des dessous peu glorieux. D’après le Guardian, la société a je cite "stratégiquement acheté des terres et exercé son influence pour faire avancer l'affaire", et ce, "en exploitant les arcanes des politiques de l'eau qui régissent le fleuve Colorado" fin de citation.
    Tout s’est d’abord déroulé dans la discrétion. L'achat des terrains s'est fait sous le nom de GSC Farm, ce qui n'a donc pas alerté les habitants du coin, pour la plupart des fermiers. Et si la filiale de Greenstone dans un premier temps loué ces terres à des agriculteurs, la société attendait en fait de lever certains obstacles administratifs avant de dévoiler ses réelles intentions… Car aux Etats-Unis, le processus de vente et de transfert de l'eau peut s'avérer très "bureaucratique et compliqué". Je cite le Guardian, "dans la plupart des cas, une entreprise comme Greenstone doit d'abord convaincre les autres propriétaires fonciers de leur district d'irrigation local d'autoriser la vente. Puis, obtenir l'approbation du département des ressources en eau de l'État et du Bureau of Reclamation des États-Unis, l'agence fédérale qui gère l'eau dans l'ouest du pays" fin de citation. Mais entretemps, le directeur général et vice-président de Greenstone Mike Malano, s'est fait élire au conseil d'administration du "district d'irrigation et de drainage de la vallée de Cibola" – une organisation qui supervise la distribution de l'eau pour l'agriculture dans la région. Dès lors, il ne lui restait plus qu’à influencer les décisions en sa faveur au risque de tomber dans le conflit d’intérêt. Aujourd’hui, ceux qui contestent la transaction de Greenstone devant les tribunaux craignent que ce précédent n'ouvre littéralement les vannes à de nombreuses autres ventes d'eau, permettant ainsi aux investisseurs de tirer profit de la sécheresse.
     
    Enquête : https://www.theguardian.com/environment/2024/apr/16/arizona-colorado-river-water-rights-drought

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    • 2 min
    L’IA peut prédire l’arrivée d’El Niño ?

    L’IA peut prédire l’arrivée d’El Niño ?

    On ne cesse de le répéter dans ce podcast, mais l'intelligence artificielle offre des perspectives révolutionnaires dans le domaine de la météo. Bien au-delà des simples prévisions météo à sept ou dix jours d'échéance, certains phénomènes naturels ont des conséquences tellement grandes sur la société qu'ils nécessitent d'être anticipés plusieurs mois en avance. C'est le cas des bien connus El Niño et La Niña qui peuvent engendrer des catastrophes naturelles, et impacter fortement l'agriculture de beaucoup de pays, pour ne pas dire : leur économie.
    La NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) vient d'annoncer qu'un programme de recherche utilisant deux IA permet de prédire l'arrivée de ces phases 18 mois avant qu’elle ne se produise. Concrètement, les chercheurs travaillant sur ce projet ont entraîné leur IA sur des situations météo des années s’étant produites de 1950 à 2007. Ils ont ensuite testé l’efficacité de leur modèle sur les années 2008 à 2022, ce qui leur a permis de constater que l’IA pouvait prévoir l'anomalie de température dans l'océan Pacifique (c’est à ça que l’on reconnait El Niño et La Niña).
    Au final, les résultats présentent une efficacité inédite. Les phases les plus extrêmes (comme les supers El Niño) sont les mieux détectées, avec une fiabilité des IA de 85 % à six mois d'échéance, 70 % à douze mois d'échéance et 55 % dix-huit mois avant que l’événement ne se produise. Jusqu'à maintenant, les modèles de prévision permettaient de prévoir El Niño et La Niña huit mois en avance, mais avec une fiabilité de 80 à 90 % seulement trois à quatre mois avant. La phase actuelle El Niño 2023 et 2024 touche à sa fin, et La Niña va se mettre en place au cours de l'été et de l'automne pour durer jusqu'à mi-2025 au moins. La NOAA n'a, à ce jour, pas encore annoncé ce que l'IA avait prévu pour la suite, à partir de 2026.


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    • 1 min
    Trois fois plus de plastique d’ici 2060 ?

    Trois fois plus de plastique d’ici 2060 ?

    Je ne vous apprends rien, le plastique est un fléau pour la planète. L'année dernière, pas moins de 460 millions de tonnes de plastiques ont été produites dans le monde, et à l'allure où vont les choses, ce chiffre pourrait être multiplié par trois d'ici 2060. Les enjeux financiers sont d’ailleurs colossaux, étant donné que la filière du plastique déclare aujourd'hui un chiffre d'affaires annuel de 1 000 milliards de dollars.
    Si l’ONU veut lutter contre la pollution plastique via un traité international, les ONG sont-elles beaucoup plus offensives, en demandant je cite « un accord de réduction de la production de 50 % minimum - par rapport à 2019 et à l'horizon 2040 voire 2050 ». Ces mots, ce sont ceux d’Henri Bourgeois-Costa, directeur des affaires publiques à la Fondation Tara Océan. Si pour lui, je cite, « c'est non seulement souhaitable, c’est surtout faisable ! » fin de citation. Le réel problème du plastique, au-delà de ses 400 millions de tonnes de déchets qu’il génère chaque année, c’est je cite « que le plastique menace de vivant et l'environnement tout au long de son cycle de vie. » fin de citation. Comme le rappelle Henri Bourgeois-Costa, les plastiques contribuent déjà à un peu plus de 3 % des émissions de gaz à effet de serre, soit « plus que le secteur aérien ». Pire, ce taux pourrait être quintuplé en un peu moins de quarante ans, atteignant d’après certaines estimations les 15% d’ici 2060.
    Si d'un point de vue environnemental ou encore de santé publique, il semble assez clair que nous devrons nous passer de plastiques, certains travaux suggèrent aussi que cela pourrait avoir un avantage... économique ! Car il y a aujourd'hui environ 35 000 plastiques différents en circulation, pour 16 000 molécules utilisées. Or, des travaux sur les coûts de ces molécules n'ont été menés que sur... quatre d’entre elles, dans une partie limitée du monde, à savoir l'Europe, les États-Unis et le Canada. Toujours d’après Henri Bourgeois-Costa que je cite, « la science nous dit qu'en comptant simplement sur les ressources et les alternatives de substitution existantes, nous pourrions arriver à réduire de 50 % notre production. Les économistes avancent qu'il nous en coûterait quelque 3 250 milliards de dollars par an sur les 25 prochaines années. Cela peut sembler beaucoup, mais le coût de l'inaction, lui, est estimé à deux fois plus, quasiment 6000 milliards de dollars, ce qui représente deux fois le PIB de la France. » fin de citation. Des chiffres qui font penser à Henri Bourgeois-Costa que, je cite « réduire la production de plastiques de 50 %, ce n'est qu'une question de volonté politique » fin de citation.

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    • 2 min
    Technicien en éolienne, un métier d’avenir ?

    Technicien en éolienne, un métier d’avenir ?

    En France, le nombre d'emplois directs et indirects liés à la filière éolienne était de 28 266 fin 2022, soit 11% de plus par rapport à 2021, selon France Renouvelables. Près de 900 sociétés, en majorité des PME, portent ce secteur dans l'Hexagone avec de nombreux salariés spécialisés dans l'exploitation, la maintenance, l'ingénierie et la construction. Et si l’on regarde du côté des Etats-Unis, alors il y a fort à penser que les métiers de techniciens en éolienne seront à l’avenir très intéressants. Outre Atlantique, on s’attend à ce que les réparateurs d’éoliennes soient de plus en plus nombreux dans les dix prochaines années, avec une croissance estimée à +45%. Si la promesse d’un emploi stable et bien payé est là, ça n’en reste pas moins un job assez exigeant. 
    On estime qu'aux Etats-Unis, 5 000 nouveaux postes de techniciens éoliens seront créés d'ici 2032. Et si le métier est technique, il est aussi physique. Mieux vaut par exemple ne pas avoir le vertige, voire même être carrément amateur de sensations fortes, car partir à l'assaut d'éoliennes de 90 ou 100 mètres de haut fait partie du quotidien des techniciens. D’après le média spécialisé Wired qui a pu interroger plusieurs de ces réparateurs, un technicien en éolienne doit posséder un solide bagage en mécanique, mais aussi en électrotechnique et en maintenance des systèmes, même si visiblement, le critère de recrutement numéro un reste la passion pour les énergies renouvelables. Car si les connaissances et la technique peuvent être enseignées, c’est moins le cas pour la passion. Concrètement, les journées d’un technicien en éoliennes sont loin d’être monotones. Entre l'évaluation de l'état des turbines, la résolution de problèmes divers comme le changement d'huile, de générateur ou autres, il y a toujours de quoi s'occuper. Je cite Wired « si un parc éolien possède 100 turbines, vous aurez 200 contrôles à effectuer sur l’année » fin de citation, sachant qu’un seul contrôle peut prendre une journée entière.
    Aux États-Unis, le salaire horaire moyen tourne autour de 35 dollars pour les salariés du secteur privé. Un technicien en réparation d'éoliennes perçoit entre 25 et 50 dollars de l'heure durant sa carrière. Avec l’appui d’un syndicat, cette rémunération peut même grimper à 65 dollars de l'heure. Et clairement, les opportunités d'évolution sont nombreuses, avec la possibilité de se spécialiser dans différents domaines techniques, ou de devenir superviseur par exemple. Mais le principal défi du métier reste sans aucun doute : le travail en hauteur, parfois même dans des conditions climatiques difficiles, sous la pluie, le soleil brûlant, mais surtout les vents forts.

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    • 2 min
    Des biocarcurants pour avion à base d’eaux usées ?

    Des biocarcurants pour avion à base d’eaux usées ?

    La start-up britannique Firefly a mi-avril qu’elle allait ouvrir la première usine mondiale de biocarburant à partir d'eaux usées, se félicitant au passage de ne jamais manquer de matière pour ses productions. Soyons factuels, l'utilisation de ce biocarburant n'est, à ce stade, pas autorisée dans l’aviation. Ceci dit, le constat de l'entreprise britannique Firefly est assez simple et clairement irréfutable. Les humains ont besoin de se déplacer. Et là où il y a des humains, il y a des excréments, et donc potentiellement du carburant. Cette avait d’ailleurs déjà été exploitée au Royaume-Uni il y a plusieurs années avec des bus roulant déjà à base de carburant issus des déjections humaines. Quoiqu’il en soit, cette première usine mondiale transformant les eaux usées en carburant pour avions sera implantée à Harwich, dans le comté d’Essex.
    Dans le détail, Firefly s'est donné un objectif : fournir du carburant très peu carboné, et cela, à partir de 2028. Un accord a même déjà été signé avec la compagnie hongroise Wizz Air, qui finance le projet, et attend la livraison de 525.000 tonnes de carburant d'aviation durable sur 15 ans. À noter que ce biocarburant pourra se mélanger à 50% avec le kérosène sans que les moteurs d'avions n'aient à être modifiés. Tout au long de sa vie, ce carburant alternatif émettra jusqu'à 92% de gaz à effet de serre de moins que les combustibles fossiles, selon les calculs de Firefly. Si l’entreprise n’est pas rentrée dans le détail de son processus, certains observateurs estiment que Firefly utilise de la boue d’épuration, composée donc de matière fécale est chauffée à très haute température et sous haute pression pour obtenir une solution aqueuse similaire au pétrole et pouvant être raffinée de la même manière, sans les inconvénients de la pollution après combustion. Pour l'instant, Firefly est dans l'attente d'une autorisation pour alimenter les avions avec son invention. Mais les autorités encouragent ce genre de découvertes et innovations. Le gouvernement britannique a d'ailleurs signé un mandat obligeant les compagnies aériennes à utiliser au moins 10% d'énergies durables d'ici 2030.

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    • 2 min
    Du sel dans les nuages pour lutter contre le réchauffement ?

    Du sel dans les nuages pour lutter contre le réchauffement ?

    C'est une première, les États-Unis ont testé un procédé de géoingénierie en extérieur pour tenter de limiter le réchauffement climatique. Si des expériences similaires ont déjà été menées en Asie et au Moyen-Orient, cela n'avait jamais été officiellement le cas aux États-Unis. Dans le détail, l'expérimentation s'est déroulée mardi 2 avril dans la baie de San Francisco en Californie d’après le journal Scientific American, et cela, sans que personne ne soit au courant.
    Des chercheurs de l'université de Washington ont tenté de gérer le rayonnement solaire, via la géoingénierie. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’idée était sur le papier assez folle : injecter certaines substances dans les nuages pour les rendre plus brillants et leur permettre de réfléchir davantage les rayons du soleil. En les renvoyant en dehors de la Terre, la chaleur de la lumière repart aussi vers l'espace. Le test effectué début avril n'était qu'une première phase d'un processus plus long, car d'autres tests vont avoir lieu ces prochaines semaines, et cela jusqu'à la fin du mois de mai. Concrètement, les substances injectées sont des aérosols constitués de sel de mer. Problème, l’impact écologique n’est pas négligeable car ces particules de sel retombent forcément ensuite sur terre et dans les océans. Ceci dit, en interagissant avec les lois de l'atmosphère, les chercheurs risquent de perturber l'évolution de la météo, et dans l'atmosphère, tout est lié, un phénomène en influence un autre, ce qui signifie qu’injecter du sel dans les nuages pour renvoyer la chaleur vers l’espace entrainera forcément des réactions en chaines que l’on ne maitrisera pas.
    Pourquoi faire ça dans le secret ? Car les scientifiques responsables de l'expérience craignaient des protestations de la part des citoyens et des rassemblements. Le projet aurait été financé par des investisseurs de la Silicon Valley, mais aussi par des associations écologiques. Une expérience similaire avait déjà été prévue par l'université d'Harvard en mars, mais cette fois-ci au niveau de la Suède… un test qui avait finalement été annulé face aux protestations des habitants. Pour le moment, les chercheurs impliqués dans l'expérience américaine ont refusé de répondre à toute question de la presse concernant les résultats du premier test, mais aussi sur les craintes environnementales que cela soulève.

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    • 2 min

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