Choses à Savoir TECH VERTE

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  1. Le Bas-Rhin, eldorado français pour le lithium et la géothermie ?

    4D AGO

    Le Bas-Rhin, eldorado français pour le lithium et la géothermie ?

    Et si le Bas-Rhin devenait le nouvel eldorado du lithium en France ? Entre Obernai et Erstein, trente-quatre communes sont concernées par un projet d’exploration ambitieux porté par la société Lithium de France. L’entreprise, installée à Haguenau, espère obtenir deux permis exclusifs de recherche sur un territoire de 175 kilomètres carrés : l’un pour le lithium et ses substances associées, baptisé « permis des Coteaux Minéraux », et l’autre pour la géothermie profonde, sobrement nommé « permis des Coteaux ». Deux ressources différentes, mais complémentaires — car là où la chaleur de la terre circule, les saumures géothermales peuvent aussi contenir du lithium, ce métal devenu stratégique pour la production de batteries. Les deux dossiers, déposés le 30 avril 2024 auprès du ministère de l’Économie, sont désormais soumis à consultation publique. À partir du 24 novembre, les habitants auront cinq semaines, jusqu’au 29 décembre 2025, pour donner leur avis via une plateforme en ligne. Cette consultation n’a rien d’une formalité : chaque contribution sera compilée dans un rapport transmis au ministre des Mines, aujourd’hui sous la tutelle de Bercy. Ce dernier prendra la décision finale après avis du Conseil général de l’économie. Trois issues sont possibles : accorder un permis, les deux, ou aucun. Sur le terrain, les enjeux sont multiples. Pour Lithium de France, il s’agit de sonder le sous-sol alsacien pendant cinq ans afin d’en évaluer le potentiel économique et environnemental. Pour les élus locaux et les habitants, la question est tout autre : comment concilier l’exploitation de ressources critiques avec la protection d’un territoire déjà sensible, marqué par les débats sur la géothermie profonde ? Le dossier est actuellement examiné par le Bureau de la politique des ressources minérales non énergétiques, basé à La Défense. Si les autorisations sont accordées, le Bas-Rhin pourrait bien devenir un maillon clé de la souveraineté minérale française — et pourquoi pas, un futur bastion de la batterie “made in France”. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  2. Huawei bientôt exclu du secteur « solaire » en Europe ?

    5D AGO

    Huawei bientôt exclu du secteur « solaire » en Europe ?

    Après la dépendance au gaz russe, l’Europe s’apprête-t-elle à tomber dans un nouveau piège énergétique ? Selon une enquête de Politico, le risque est bien réel — et il vient cette fois… du soleil. Car derrière la promesse d’une énergie propre et indépendante, un maillon stratégique du solaire européen est aujourd’hui largement contrôlé par la Chine. Pas les panneaux eux-mêmes, mais un composant bien plus discret : l’onduleur. Ce petit boîtier, chargé de convertir le courant continu produit par les panneaux en courant alternatif, est indispensable au fonctionnement des installations photovoltaïques. Et presque tous ceux utilisés sur le continent viennent de fabricants chinois — principalement Huawei. Problème : ces appareils sont connectés à Internet, pour permettre leur maintenance et la mise à jour à distance. Une porte d’entrée potentielle, redoutée par les experts en cybersécurité. Selon Reuters, des dispositifs de communication cachés auraient été découverts dans certains modèles, capables de contourner les pare-feux et de transmettre des données vers la Chine. eux députés européens, le Néerlandais Bart Groothuis et la Slovaque Miriam Lexmann, ont écrit à la Commission européenne pour tirer la sonnette d’alarme : « Nous devons empêcher les fournisseurs à haut risque d’accéder à nos infrastructures critiques », ont-ils averti. L’enjeu est colossal : 65 % de la puissance solaire installée en Europe dépend de fabricants chinois. Huawei, à lui seul, représente 114 gigawatts de production, quand d’autres industriels chinois dépassent les 5 GW. Des entreprises qui, selon la loi chinoise sur le renseignement, doivent coopérer avec Pékin. En théorie, compromettre à distance seulement 3 GW d’onduleurs suffirait à déstabiliser le réseau électrique européen. Face à cette menace, certains pays réagissent. La Lituanie a interdit les onduleurs chinois pour toute installation dépassant 100 kilowatts, bloquant ainsi l’accès à distance des entreprises étrangères. Et l’European Solar Manufacturing Council plaide pour une stratégie de sécurité coordonnée, sur le modèle de la boîte à outils 5G. Mais la riposte aura un prix : les onduleurs chinois coûtent 30 à 50 % moins cher que leurs équivalents européens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  3. Un deal Tesla & Samsung pour créer des batteries ?

    6D AGO

    Un deal Tesla & Samsung pour créer des batteries ?

    L’été dernier, Tesla et Samsung signaient déjà un méga-contrat de plus de 16 milliards de dollars pour produire, aux États-Unis, les futures puces d’intelligence artificielle de Tesla. Un partenariat massif, visiblement promis à s’étendre. Selon le Korea Economic Daily, les deux groupes viennent de conclure un nouvel accord, cette fois dans le domaine des batteries — mais pas celles que l’on imagine. Tesla ne cherche pas ici à équiper ses voitures électriques : l’accord, d’une valeur de 3 000 milliards de wons, soit environ 1,8 milliard d’euros, porte sur des batteries ESS, ces systèmes de stockage d’énergie stationnaires devenus essentiels dans la transition énergétique. Ces batteries alimenteront les Megapack de Tesla, ces énormes blocs capables de stabiliser des réseaux entiers en absorbant les surplus d’électricité et en les restituant lors des pics de consommation. Contrairement aux batteries présentes dans un smartphone ou un véhicule électrique, les unités ESS ont pour vocation d’alimenter des quartiers, des bâtiments industriels, voire des villes. Elles sont devenues une brique stratégique, notamment en Amérique du Nord, où la ruée vers l’IA accroît la pression sur les infrastructures électriques. Data centers, réseaux vieillissants et énergies renouvelables intermittentes ont besoin de solutions robustes : les Megapack répondent à cette équation. Pour Tesla, diversifier ses fournisseurs est devenu indispensable. L’entreprise dépend encore très largement de fabricants chinois, un risque dans un contexte de tensions commerciales et de droits de douane mouvants. En s’associant à Samsung SDI, Tesla sécurise une production locale et renforce sa capacité à répondre à la demande croissante des entreprises d’IA, des opérateurs de réseaux et du secteur énergétique. Selon des informations relayées par Reuters, le contrat couvre trois années, avec une capacité de livraison pouvant atteindre 10 GWh par an. La collaboration entre Tesla et Samsung s’étend par ailleurs au-delà des batteries. Le groupe sud-coréen fabrique déjà les puces AI5 et AI6 destinées aux futurs projets de Tesla, du robot humanoïde Optimus au service de robotaxi Cybercab. Elon Musk salue régulièrement ce partenariat, qu’il décrit comme « une véritable collaboration », au point d’annoncer qu’il inspectera lui-même la fonderie Samsung de Taylor, au Texas. Sans surprise, l’annonce a fait bondir l’action Samsung SDI de plus de 8 % avant de se stabiliser. Les marchés voient dans ce rapprochement un moteur puissant pour la croissance du groupe coréen — et une nouvelle étape dans la stratégie d’indépendance énergétique de Tesla. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    3 min
  4. Google veut envoyer des datacenters dans l’espace ?

    NOV 10

    Google veut envoyer des datacenters dans l’espace ?

    L’intelligence artificielle a un appétit énergétique que la planète peine désormais à satisfaire. À mesure que les besoins électriques explosent, les géants du numérique — Google en tête — lorgnent vers un horizon inattendu : l’espace. Leur idée, baptisée Suncatcher, frôle la science-fiction. Installer des serveurs en orbite, là où l’énergie solaire est ininterrompue et où le refroidissement ne coûte rien. Un pari audacieux, presque démesuré, mais qui traduit l’inquiétude très réelle des entreprises face au mur énergétique qui se profile. Sur le papier, le concept a tout du rêve technologique. Dans l’espace, les panneaux solaires bénéficient d’un ensoleillement continu, sans nuages ni cycle jour-nuit, avec un rendement jusqu’à huit fois supérieur à celui des installations terrestres. Pour Google, ce serait l’équivalent d’un buffet énergétique permanent. Le projet Suncatcher ambitionne ainsi de déployer une constellation de satellites interconnectés, chacun équipé des fameuses puces TPU, ces processeurs conçus pour entraîner les modèles d’IA les plus gourmands. L’ensemble fonctionnerait comme un centre de données décentralisé tournant au-dessus de nos têtes, échappant enfin aux limites du réseau électrique mondial. Mais la réalité spatiale est autrement plus hostile. Google a beau assurer que ses puces ont survécu à des tests de radiation, rien ne garantit qu’elles résisteront des années aux bombardements cosmiques. Autre défi : la gestion de la chaleur. Sans air pour dissiper l’énergie thermique, l’entreprise devra inventer des systèmes de refroidissement totalement nouveaux. Et ce n’est que le début. Pour que cette flotte intelligente fonctionne comme un seul super-ordinateur, les satellites devront communiquer entre eux via des liaisons laser ultra-rapides, tout en maintenant une précision de vol quasi chirurgicale. Un ballet orbital à très haut risque. Une première démonstration est prévue en 2027 avec Planet Labs. Un test décisif : soit il valide le concept, soit il renvoie Suncatcher dans les cartons. Google, de son côté, mise sur une baisse radicale des coûts de lancement d’ici 2030 pour rendre son rêve accessible. Mais pendant qu’il communique, d’autres — notamment la Chine — avancent plus discrètement sur leurs propres constellations énergétiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  5. Elon Musk veut des satellites dopés à l’IA pour le climat ?

    NOV 9

    Elon Musk veut des satellites dopés à l’IA pour le climat ?

    Elon Musk remet une pièce dans la machine à rêves technologiques. Le milliardaire, déjà connu pour Tesla et SpaceX, a détaillé son nouveau projet dans plusieurs messages publiés sur X.com. Selon lui, une « vaste constellation de satellites à énergie solaire, dotés d’IA avancées, pourrait prévenir le réchauffement climatique en ajustant la quantité de lumière solaire atteignant la Terre ». Rien que ça. Plutôt que de freiner la course aux IA ultra-énergivores, Musk imagine donc un scénario digne des grandes sagas de science-fiction. Dans cette vision, des structures gigantesques seraient lancées par la fusée Starship et déployées en orbite, où elles capteraient suffisamment d’énergie solaire pour rivaliser avec « des dizaines de centrales nucléaires ». Le tout optimisé par des systèmes d’intelligence artificielle capables, selon lui, de produire jusqu’à 100 gigawatts par an. Et l’entrepreneur ne s’arrête pas là : il imagine déjà une version encore plus monumentale, construite depuis une base lunaire, capable d’atteindre cette fois les 100 térawatts. Une échelle énergétique qui relève aujourd’hui de la science spéculative. Musk pousse aussi son idée sur un terrain encore plus sensible : celui de la géo-ingénierie spatiale. Sa constellation pourrait, théoriquement, moduler le rayonnement solaire pour stabiliser la température de la planète. Une idée inspirée des recherches sur la modification du rayonnement solaire, jugée à la fois prometteuse, risquée et hautement controversée. Le milliardaire affirme qu’« un ajustement minime suffirait à éviter un réchauffement ou un refroidissement global ». Aussi surprenant que cela puisse paraître, Musk n’est pas seul sur ce terrain. Google explore déjà un concept voisin, baptisé en interne Suncatcher, qui viserait à envoyer en orbite des serveurs d’IA alimentés directement par le Soleil, loin des contraintes énergétiques terrestres. Dans cette vision futuriste, Musk évoque carrément l’idée que l’humanité puisse atteindre un jour le « type II » sur l’échelle de Kardashev, celle qui classe les civilisations selon leur capacité à exploiter l’énergie cosmique. Une étape théorique où nous serions capables d’utiliser toute la puissance du Soleil — un pas vers ce que certains comparent à une sphère de Dyson. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  6. Google Earth boosté à l’IA pour repérer les zones à risque ?

    NOV 6

    Google Earth boosté à l’IA pour repérer les zones à risque ?

    Le futur de la cartographie s’écrit du côté de Mountain View. Google vient d’annoncer une mise à jour majeure de Google Earth, fusionnant son modèle d’intelligence artificielle Gemini avec des décennies de données météorologiques, démographiques et satellitaires. Objectif : permettre à l’IA de comprendre la planète non plus comme une simple carte, mais comme un écosystème vivant, où les phénomènes naturels et humains interagissent. Le cœur de cette innovation repose sur ce que Google appelle le « geospatial reasoning », ou raisonnement géospatial. Cette nouvelle approche permet à Gemini d’analyser simultanément plusieurs couches d’informations — du relief à la densité de population — pour anticiper les impacts concrets d’un événement climatique. Concrètement, au lieu de simplement tracer la trajectoire d’une tempête, Google Earth peut désormais identifier les zones susceptibles d’être inondées, le nombre d’habitants touchés, et les infrastructures menacées. L’ONG GiveDirectly utilise déjà cet outil pour repérer les foyers ayant besoin d’une aide financière après une crue. Comme le résume Google dans son communiqué : « Pour résoudre un problème complexe, il faut voir l’image complète. » Désormais, un responsable local peut interroger la carte en langage naturel – « montre-moi les zones où les rivières se sont asséchées » ou « localise les proliférations d’algues » – et obtenir une analyse instantanée, là où il fallait autrefois des jours de calcul. Google étend cette technologie à son service Cloud, permettant aux gouvernements, ONG et entreprises de la combiner avec leurs propres données. Les premiers tests concernent déjà le suivi de la végétation autour des lignes électriques ou la surveillance de la pollution près des écoles. Selon la firme, son système de prévision des inondations protège déjà plus de deux milliards de personnes à travers le monde, et ses alertes ont touché quinze millions d’habitants lors des incendies de Californie cette année. Avec Gemini, Google entend désormais passer d’une simple vision du monde… à une compréhension proactive des risques climatiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  7. Cette autoroute française recharge votre véhicule en roulant ?

    NOV 5

    Cette autoroute française recharge votre véhicule en roulant ?

    C’est une première mondiale qui se joue, discrètement, à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Paris. Sur un tronçon de l’autoroute A10, une portion de bitume alimente désormais directement les véhicules électriques en roulant. Un projet futuriste ? Pas tant que ça. Baptisé "route électrique dynamique", ce démonstrateur est porté par VINCI Autoroutes, la société israélienne Electreon, l’Université Gustave Eiffel et Hutchinson, avec le soutien de Bpifrance. Le principe est simple, du moins en apparence : des bobines d’induction sont intégrées sous la chaussée. Par le jeu de l’induction électromagnétique — la même technologie que pour les chargeurs sans fil des smartphones —, elles transfèrent de l’énergie vers des véhicules équipés de récepteurs placés sous leur châssis. La différence, ici, c’est l’échelle. Car sur autoroute, on parle de puissances allant jusqu’à 300 kilowatts : assez pour faire rouler un camion électrique à pleine charge tout en rechargeant sa batterie. Les premiers essais sont jugés prometteurs. Quatre types de véhicules ont été testés — une voiture, un bus, un utilitaire et un poids lourd — avec des résultats au-delà des attentes. À la clé, un potentiel immense pour l’industrie : batteries plus petites, véhicules plus légers, autonomie prolongée et réduction des temps d’arrêt. Pour le secteur du transport routier, qui représente à lui seul 16 % des émissions françaises, l’impact pourrait être colossal. « Il s’agit d’un moment charnière pour le développement mondial des routes électriques », s’est félicité Oren Ezer, PDG d’Electreon. Selon lui, cette réussite ouvre la voie à un déploiement à grande échelle, d’abord en France, puis en Europe. Les essais se poursuivront encore plusieurs mois avant une possible phase d’extension. Mais une chose est sûre : le futur de la mobilité pourrait bien passer par des routes qui rechargent en silence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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  8. Le marché de la voiture électrique décolle (enfin) en France ?

    NOV 4

    Le marché de la voiture électrique décolle (enfin) en France ?

    Le vent tourne sur les routes françaises. Porté par les dispositifs d’aide à l’achat et le retour du leasing social, le marché automobile a retrouvé des couleurs en octobre. Selon les derniers chiffres, les immatriculations de voitures neuves ont progressé de 2,9 % par rapport à l’an dernier, avec 139 513 véhicules écoulés. Mais derrière cette hausse modeste se cache une véritable révolution silencieuse : l’explosion des ventes de véhicules électriques. En un an, les immatriculations de modèles 100 % électriques ont bondi de 63 %, pour atteindre 34 108 unités sur le seul mois d’octobre. Résultat : leur part de marché atteint désormais 24 %, un record historique. Cette envolée s’explique largement par le retour du leasing social, relancé le 30 septembre dernier, qui permet aux ménages les plus modestes de rouler en électrique pour moins de 100 euros par mois. Et ce dispositif profite avant tout aux constructeurs français. Le groupe Renault tire clairement son épingle du jeu : sa Renault 5 E-Tech Electric est devenue le modèle préféré des bénéficiaires du leasing social, avec 10 000 commandes enregistrées au 30 octobre. Elle s’impose logiquement en tête des ventes du mois avec 4 551 immatriculations, loin devant la Peugeot 208 électrique (2 438) et la Renault Scénic (1 670). Le premier modèle étranger, la Tesla Model Y, arrive juste derrière avec 1 660 unités. Ces chiffres confirment une tendance lourde : la transition vers l’électrique s’accélère enfin en France. Portée par des aides publiques ciblées et une offre nationale compétitive, la voiture branchée sort du statut d’exception pour s’installer durablement dans le quotidien des automobilistes. Un virage que les constructeurs ont bien l’intention de transformer en moteur de croissance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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