33 episodes

Fréquence Terre propose chaque semaine des chroniques diverses et variées sur les thématiques de l'écologie, du développement durable, de la nature et de l'environnement. Retrouvez nous sur notre site www.frequenceterre.com

COP 26 – Fréquence Terre ©FrequenceTerre.com

    • Government

Fréquence Terre propose chaque semaine des chroniques diverses et variées sur les thématiques de l'écologie, du développement durable, de la nature et de l'environnement. Retrouvez nous sur notre site www.frequenceterre.com

    • L’Actu des Oublié.e.s • S II • Episode 5 – Soudan: Résister au Coup d’Etat

    • L’Actu des Oublié.e.s • S II • Episode 5 – Soudan: Résister au Coup d’Etat

    Le 25 octobre, les militaires soudanais prennent le pouvoir, mettant fin à deux ans d’une transition républicaine pour confier le pouvoir aux civils née après la révolution de 2019. Une instabilité notamment provoquée par la crise sociale qui a suivi les réformes d’austérité imposée par le FMI.

    Mais le peuple soudanais, avec la jeunesse et les femmes en première ligne, s’est très vite ré-organisé à travers les comités locaux pour descendre dans les rues. Depuis trois semaines, une résistance héroïque faite de grèves, d’assemblées populaires et de barricades

     

     

    Musiques:  Chants révolutionnaires soudanais issus de la révolution de 2019, le rappeur Negarit et 2-4-9 Gang, réunissant les rappeuses Mc Nonita, Bagira, Queen Kafra et Lily Ozey.

    Illustration: Aladdin Mustafa provenant de Pexels

    Tous les épisodes de l’Actu des Oublié.e.s sont écoutables ici

    • 22 min
    COP 26 : Rendez-vous raté pour la planète bleue !

    COP 26 : Rendez-vous raté pour la planète bleue !

    Tout ce que l’océan pourrait nous permettre face au changement climatique  mais  également la limitation des énergies fossiles, l’arrêt des financements  aux combustibles fossiles, ont finalement peu compté lors de la COP26 qui a accouché d’un accord très  décevant, qui oublie les pays les plus vulnérables, et qui ne contiendra pas  le réchauffement à 1.5°C, voir l’amènera selon le GIEC à 2.4 ° C à la fin du siècle en supposant toutes les promesses tenues.

    Pourtant , L’Océan est aussi une solution à envisager pour éviter ou minimiser souffrance et  douleur face à un dérèglement galopant.

    A découvrir dans cette chronique

    • 5 min
    COP 26 : cynisme comme bilan, fraternité citoyenne comme riposte

    COP 26 : cynisme comme bilan, fraternité citoyenne comme riposte

     

     

     

     

    Vous y croyez, vous, à la déclaration conjointe des États-Unis et de la Chine, les deux plus grands pollueurs de la planète, qui annoncent œuvrer pour limiter la hausse de la température moyenne et de leur soutien aux pays pauvres ?

    Vous y croyez-vous à cette troisième version de la déclaration finale de cette COP 26 qui joua les prolongations pour remanier, manipuler, assaisonner et goupiller son texte pour encore mieux nous le faire avaler sans que l’on s’étouffe de rage ou de rire ? Mais d’un rire jaune.

    Car cette troisième version est aussi synonyme de cynisme puisqu’elle donne, je cite, « la possibilité d’aménagements pour circonstances nationales particulières ».

    Autant dire que c’est la porte largement ouverte à des amendements, voire à un recul de la situation, entre autres par rapport aux énergies fossiles, peut-être avec une exception pour le charbon.

    De plus, guère de changements notoires sur le principe de l’aide des pays riches, extrêmement riches, aux pays pauvres, de plus en plus pauvres.

    En effet, ces derniers ont souligné à juste titre que ce n’est quand même pas eux de réaliser des efforts démesurés pour leurs capacités alors qu’ils paient cash une situation climatique engendrée par les pays nantis.

    Le Sud n’est quand même en rien responsable des méfaits occasionnés à la Nature par le Nord.

    Cependant, allez expliquer ça à des actionnaires de multinationales qui n’en ont rien à faire de ces considérations… Et, qui dit actionnaires, dit politiciens, bien entendu.

    Sont-ils donc prêts les États-Unis à détruire leurs toutes nouvelles usines qui doivent fabriquer à tour de bras des plastiques en polluant davantage l’atmosphère, comme il fut question dans une récente chronique sur Fréquence Terre ?

    Croyez-vous que le président Macron va faire marche arrière avec sa kyrielle de constructions de centrales nucléaires au programme de ces prochaines années et qu’il va cesser de soutenir le mégaprojet gazier de Total dans l’Arctique ?

    Poser ces questions n’est-ce déjà pas répondre à celle sur la croyance ou non aux promesses tenues en toute dernière minute à Glasgow afin de ne pas perdre la face et se donner bonne conscience devant la société civile qui, hier, est allée jusqu’à envahir les immenses locaux de la COP 26 pour crier sa colère. L’avenir immédiat nous l’apprendra.

    En attendant, je ne veux pas terminer cette série de chroniques par une information qui ne fait pas la une des JT et des journaux : selon l’association Global Witness, près de 230 militants pour l’Environnement ont été tués l’année dernière dans le monde, principalement en Colombie, au Mexique et aux Philippines, et, selon Reporters sans Frontières, 21 journalistes environnementaux ont été assassinés cette dernière décennie, sans parler des centaines de confrères qui ont été l’objet de violences et menaces.

    Ceci termine, donc, la série de chroniques dévolues à la COP 26.

    Merci de nous avoir suivis et reprenons le fil de nos rubriques traditionnelles qui, dans le fond, resteront encore et toujours vigilantes quant à l’état de notre Terre et, bien entendu, proches des citoyens en espérant que cette COP 26 décevante et ses prétendues bonnes résolutions les conforteront à s’engager davantage pour un avenir fraternel.

    • 4 min
    COP 26 : Le rendez-vous des trompeurs et des cocufiés !

    COP 26 : Le rendez-vous des trompeurs et des cocufiés !

    La COP 26 termine son tour de piste ce vendredi et, avec des broutilles dans son escarcelle, on ne peut pas dire que l’état de santé de la planète va bonifier. Que du contraire !

    À moins d’un revirement total ces prochaines heures (voir notre prochaine chronique pour le bilan final), cette COP 26 que l’on disait cruciale pourrait bien être la dernière car les nombreuses ONG qui y participent avec l’espoir de faire basculer les multinationales et les politiciens dans une véritable prise de conscience environnementale, s’en retournent chez elles passablement cocufiées !

    Car, tenez-vous bien, en stratèges machiavéliques qu’elles sont avec la bénédiction des politiciens, comme il se doit, les industries pétrochimiques et des combustibles fossiles font croire qu’elles ont compris la leçon et jurent devenir « vertes », alors qu’elles sont déjà à l’œuvre pour contourner ces prétendues bonnes et pieuses résolutions.

    La preuve vient d’en être donnée par Judith Enck, chercheuse et membre de l’Agence de protection de l’environnement américaine qui déclare que ces industries construisent déjà de nouvelles usines à, je la cite, « un rythme stupéfiant », des usines de plastiques dans le but de transformer les produits pétrochimiques.

    Or, ce qu’il faut savoir, c’est que l’industrie plastique émet davantage de gaz nocifs et recrachera quelque quarante millions de tonnes de CO₂ supplémentaires par rapport à la situation actuelle.

    Ce camouflage se réalisera donc de mèche avec les politiciens. La COP 26 était bien le rendez-vous des trompeurs et des cocufiés !

    • 2 min
    COP 26 : Assez de pommade !

    COP 26 : Assez de pommade !

    Nous sommes à la veille de la clôture de la COP 26 et Franz Timmermans, premier vice-président de Commission européenne et chargé du « Pacte Vert » pour l’Europe vient de déclarer ceci : « Je dirais à Greta Thunberg qu’elle est notre alliée – tu parles, c’est pour ça qu’elle n’a pas été invitée à la COP 26 -, qu’elle écoute donc les propos des dirigeants actuels et convienne que c’est beaucoup mieux qu’avant, dit sans vergogne l’homme politique et diplomate néerlandais,  que les jeunes doivent continuer car c’est grâce à eux que le pacte vert européen a vu le jour et que leur insatisfaction nous aide à stimuler d’autres responsables mondiaux. » Fin de citation.

    Cette pommade cache des réalités concrètes que la Communauté européenne occulte et ces politiciens prennent vraiment Greta Thunberg et les jeunes et les nombreux moins jeunes engagés pour la sauvegarde de la planète pour des imbéciles.

    En effet, qu’attend la Communauté européenne pour expulser les lobbyistes qui pullulent à Bruxelles et envahissent sous des artifices et fonctions détournés jusque dans des groupes de travail, tel celui dévolu à l’extraction du gaz de schiste principalement composé, tenez-vous bien de gens de l’industrie de l’extraction du schiste !

    Eh bien, au lieu de les expulser, elle les côtoie à Glasgow où ils ont été invités, eux !

    Et, comme nous sommes à Bruxelles, qu’attend la Communauté européenne pour mettre au pas l’un des de ses pays fondateurs où la situation est plus que ridicule, comme le souligne notre confrère Bernard Demonty du Soir : « Dans un pays frappé cet été par les inondations les plus graves depuis des décennies, où les manifestations pour le climat réunissent depuis plusieurs années des milliers de jeunes venus des trois régions, où chaque parti, et plus seulement les écologistes, jure son implication pour l’environnement (…), dans ce pays qui comprend la capitale de l’Europe, les responsables politiques actent tranquillement leur désaccord sur la répartition des efforts. C’est de la provocation, de l’inconscience, un exemple déplorable et un échec face au plus grand défi du siècle. »

    À la dernière manifestation pour le Climat, j’ai vu aux abords des bâtiments de la Communauté européenne à Bruxelles une manifestante brandir un calicot qui résume parfaitement la position des eurocrates : « Non-assistance à planète en danger ».

    • 3 min
    COP 26 : Un climat toxique à la grand-messe climatique !

    COP 26 : Un climat toxique à la grand-messe climatique !

    Dans l’une de mes chroniques publiées il y a une semaine, je me demandais où étaient passés les multinationales et leurs lobbyistes à la COP 26 ?

    Non pas qu’ils puissent mener à leur guise ou influencer les débats, mais pour rendre des comptes à la société civile afin que l’on débusque leurs programmes destinés à accroître leur mainmise sur la société, au profit exclusif de leurs actionnaires, après avoir décortiqué ceux qui ont mené l’humanité au bord du gouffre.

    Eh bien, la réponse vient de tomber. Si Greta Thunberg ne fut pas invitée à la COP 26, que des pays pauvres eurent toutes les peines du monde à y être représentés, des lobbys, totalement discrets sur le plan médiatique, et pour cause !  se retrouvent bien à la table des négociations et des décisions non pas en tant qu’accusés, mais comme interlocuteurs invités.

    À quoi jouent donc les organisateurs de la COP 26 ? C’est-à-dire l’ONU dans le cadre de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC).

    Oui, pourquoi plus de 500 lobbyistes des énergies fossiles, tels le charbon, le pétrole et le gaz, sont officiellement accrédités à cette conférence dite de la dernière chance pour la planète, eux qui, justement, sont les principaux fossoyeurs de l’humanité ?

    L’ONG Global Witness a jeté le pavé dans la mare : « Si l’industrie des combustibles était rassemblée dans un pays, elle aurait de loin le plus grand nombre de délégués à la COP 26 ! »

    Vingt-sept délégations accueillent ces lobbyistes, dont le Canada, la Russie et le Brésil et ils représentent une centaine d’entreprises de combustibles fossiles, telles Shell, Gazprom, BP…

    « C’est comme si les compagnies tabatières avaient leur mot à dire dans la politique de santé publique », conclut l’ONG.

    Bref, un climat toxique s’est infiltré insidieusement à la grand-messe climatique !

    • 2 min

Top Podcasts In Government

Strict Scrutiny
Crooked Media
The Lawfare Podcast
The Lawfare Institute
5-4
Prologue Projects
Anne Hidalgo - Paris en Commun
Paris en Commun
Red Eye Radio
Cumulus Podcast Network
The Chris Plante Show
WMAL | Cumulus Podcast Network | Cumulus Media Washington