31 episodes

Un podcast initié et produit par la Fondation Thalie, créé par Nathalie Guiot, fondatrice et co-modératrice de ces rencontres entre artistes, designers, scientifiques pour partager de nouvelles façons de concevoir, penser à la durabilité de nos objets, à des modes de vie plus vertueux des limites planétaires.Rendre visible l’invisible, transformer le réel, les artistes, les designers  ont cette capacité infinie à être des précurseurs dans l’invention de nouvelles formes. Design régénératif, bio-matériaux, mobilité douce et surtout nouveaux imaginaires, pour nous inspirer sur ce que pourrait être  une société bas carbone.

Pour cette 4ème saison, nous accueillons nos invités à l’ENSAD - École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris. La programmation est assurée par la philosophe Chiara Vecchiarelli, avec la complicité de Patrick Laffont De Lojo de l’ENSAD.

Un podcast produit par la Fondation Thalie, à Bruxelles (https://www.fondationthalie.org)

#CreateursUrgenceClimat #climatechange #designregeneratif #biomateriaux #nouveauxrecits #transitionclimatique

Créateurs Urgence Climat Fondation Thalie

    • Arts

Un podcast initié et produit par la Fondation Thalie, créé par Nathalie Guiot, fondatrice et co-modératrice de ces rencontres entre artistes, designers, scientifiques pour partager de nouvelles façons de concevoir, penser à la durabilité de nos objets, à des modes de vie plus vertueux des limites planétaires.Rendre visible l’invisible, transformer le réel, les artistes, les designers  ont cette capacité infinie à être des précurseurs dans l’invention de nouvelles formes. Design régénératif, bio-matériaux, mobilité douce et surtout nouveaux imaginaires, pour nous inspirer sur ce que pourrait être  une société bas carbone.

Pour cette 4ème saison, nous accueillons nos invités à l’ENSAD - École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris. La programmation est assurée par la philosophe Chiara Vecchiarelli, avec la complicité de Patrick Laffont De Lojo de l’ENSAD.

Un podcast produit par la Fondation Thalie, à Bruxelles (https://www.fondationthalie.org)

#CreateursUrgenceClimat #climatechange #designregeneratif #biomateriaux #nouveauxrecits #transitionclimatique

    Green Soul #6 – Les arts plastiques. Qu’est-ce que l’art « écologique » ?

    Green Soul #6 – Les arts plastiques. Qu’est-ce que l’art « écologique » ?

    La Fondation propose le cycle de conférences Green Soul, L’anthropocène, cultures, imaginaires conçu et mené par Paul Ardenne, historien de l’art et commissaire d’exposition. Cette série de 8 conférences, imaginée comme un tout, se donne pour objet de faire le tableau le plus complet de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte ».

     

    #6 – Les arts plastiques. Qu’est-ce que l’art « écologique » ? Peinture, sculpture, installation, vidéo entre déploration, célébration, activisme et décroissance.

    L’objet de cette rencontre est de définir ce que devient la création à l’ère de l’anthropocène. Comment le champ des arts visuels réagit-il à l’accentuation de la pollution, à l’effondrement de la biodiversité, au réchauffement climatique, à l’épuisement des ressources qui font chaque jour à présent la une de l’actualité ? Comment l’univers plasticien s’inscrit-il dans le défi de la décarbonation, avec quels discours, quels moyens et quelle crédibilité ? L’éthique, plus que jamais, est à l’ordre du jour, contre la furie destructrice de l’économie globale.

    Parallèlement au changement des mentalités en cours, il convient d’évaluer le potentiel artistique de l’engagement écologique que mettent en œuvre les artistes « visuels », entre esthétique, éthique, combat environnemental, en usant d’une création conventionnelle ou d’un art contextuel décrété « utile ». Le temps semble venu d’une mutation radicale du « faire », de la méthode.

     

    Agrégé d’Histoire, docteur en Arts et Sciences de l’art, collaborateur des revues Art press, Archistorm et INTER-Art actuel, Paul Ardenne est l’auteur de plusieurs ouvrages : Art, l’âge contemporain (1997), L’Art dans son moment politique (2000), L’Image Corps (2001), Un Art contextuel (2002), Art, le présent (2009), Un Art écologique. Création plasticienne et anthropocène (2018), L’Art en joie. Esthétiques de l’humanité joyeuse (2023). Il est également romancier et spécialiste dans le domaine de l’architecture (Terre Habitée, 2005 ; La Bonne ville,2019 ; Le Boost et le frein – Comment l’humain bâtit au 21e siècle ?, 2021…).

    Curateur en art contemporain, Paul Ardenne a conçu de multiples expositions parmi lesquelles, pour les plus récentes, « Dendromorphies. Créer avec l’arbre » (Paris, 2016), « Courants verts. Créer pour l’environnement » (Paris, 2019) et « L’anthropocène et après » (Saint-Denis de la Réunion, 2020). Il a produit plusieurs émissions sur France Culture consacrées à l’art à l’âge de l’anthropocène (« L’art est l’environnement », janvier 2023) et collabore régulièrement à la série d’émissions Le dessous des images, sur la chaîne de télévision ARTE.

     

     

    Cette série de conférences a lieu chaque mois en présence à la Fondation Thalie, Bruxelles. Elle se donne pour objet de faire le tableau le plus complet possible de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte », la Green Soul.

    En partenariat avec l’ESA Saint-Luc Bruxelles, Master Design D’innovation Sociale.

    • 1 hr 25 min
    Green Soul #5 – L’âme verte, un engagement culturel

    Green Soul #5 – L’âme verte, un engagement culturel

    La Fondation propose le cycle de conférences Green Soul, L’anthropocène, cultures, imaginaires conçu et mené par Paul Ardenne, historien de l’art et commissaire d’exposition. Cette série de 8 conférences, imaginée comme un tout, se donne pour objet de faire le tableau le plus complet de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte ».

     

    #5 – Le mouvement intellectuel et la conception d’un nouveau langage pro-Terre : l’âme verte, un engagement culturel.

    L’« âme verte » (comprendre : la disposition à un rapport harmonieux avec le vivant) ne peut émerger en nous qu’au terme d’un processus de reconstruction de soi. Il s’agit, rien moins, de réélaborer un rapport perdu avec le vivant, le biotope, la biosphère, le cosmique, en se débarrassant autant que faire se peut de notre dépendance moderne au monde artificialisé – ceci, avec un maximum de sincérité. Vivre dans l’artificialisation constitue, dans cette lumière, une corruption, quand se défaire de l’artificialisation nous rapproche en revanche de l’essentiel, en un contact peau à peau avec la substance du monde physique naturel ou avec ce qu’il en reste. De ce mouvement seul de réapprentissage du moi peut naître une authentique culture écologique

    Cette conférence s’attache à une donnée essentielle dans la construction de la culture anthropocène, versant positif : l’élaboration d’un rapport corporel étroit, jusqu’à l’intime, avec le vivant. L’écologie, autant qu’une bonne entente entre l’humain et son environnement, est affaire d’incorporation. Il s’agit pour l’humain d’incarner le corps du « redux », de celui qui est « revenu ». Objectifs, la connexion, la fusion, le corps-monde.

     

    Agrégé d’Histoire, docteur en Arts et Sciences de l’art, collaborateur des revues Art press, Archistorm et INTER-Art actuel, Paul Ardenne est l’auteur de plusieurs ouvrages : Art, l’âge contemporain (1997), L’Art dans son moment politique (2000), L’Image Corps (2001), Un Art contextuel (2002), Art, le présent (2009), Un Art écologique. Création plasticienne et anthropocène (2018), L’Art en joie. Esthétiques de l’humanité joyeuse (2023). Il est également romancier et spécialiste dans le domaine de l’architecture (Terre Habitée, 2005 ; La Bonne ville,2019 ; Le Boost et le frein – Comment l’humain bâtit au 21e siècle ?, 2021…).

    Curateur en art contemporain, Paul Ardenne a conçu de multiples expositions parmi lesquelles, pour les plus récentes, « Dendromorphies. Créer avec l’arbre » (Paris, 2016), « Courants verts. Créer pour l’environnement » (Paris, 2019) et « L’anthropocène et après » (Saint-Denis de la Réunion, 2020). Il a produit plusieurs émissions sur France Culture consacrées à l’art à l’âge de l’anthropocène (« L’art est l’environnement », janvier 2023) et collabore régulièrement à la série d’émissions Le dessous des images, sur la chaîne de télévision ARTE.

     



     

    Cette série de conférences a lieu chaque mois en présence à la Fondation Thalie, Bruxelles. Elle se donne pour objet de faire le tableau le plus complet possible de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte », la Green Soul.

    En partenariat avec l’ESA Saint-Luc Bruxelles, Master Design D’innovation Sociale.

     

    • 1 hr 20 min
    #36 - Lia Giraud & Marie Rebecchi

    #36 - Lia Giraud & Marie Rebecchi

    Dans le cadre de la 4ème saison du programme "Créateurs Urgence Climat" (octobre 2023- mai 2024) initiée par la Fondation Thalie, l'artiste Lia Giraud et l'auteure Marie Rebecchi se rencontrent et échangent autour de la thématique « Algægraphies et puissance du végétal : pour une écologie des images ».

    « Un nouveau type d’image vivante » a vu le jour dans la pratique artistique de Lia Giraud. Ses algægraphies sont fabriqués par des organismes vivants photosensibles qui participent à la formation de l’image : des « micro-algues, habituellement utilisées comme marqueur de pollution, se substituent ici au grain d’argent photographique pour dévoiler une image devenue vivante ». Car si l’écologie a besoin d'images, il existe, au niveau de leur production, des techniques capables de révéler à la fois la vitalité du monde et ses hétérochronies porteuses de solutions.

     

    Créée en 2020 par la Fondation Thalie, cette série de conversations entre artistes, designers et scientifiques engagé·es pour une société post-carbone, a pour ambition de transmettre une pensée nouvelle et des savoirs pour inspirer toute une nouvelle génération de créateur.ices, inventer des imaginaires de transition, concevoir et mettre en œuvre de nouvelles façons de produire face à l’épuisement des ressources naturelles. Le grand défi écologique de notre temps.

     

    Invitées : Lia Giraud, artiste, docteure en arts visuels (SACRe/PSL) et Marie Rebecchi, auteure, Maîtresse de conférences en Esthétique et Histoire du cinéma à l'Université de Aix-Marseille.

    Co-modération : Chiara Vecchiarelli, curatrice du programme et enseignante à Paris-Saclay, et Camille Baudelaire, Fondatrice d'Atelier Baudelaire et enseignante à l'ENSAD.



    Initialement formée à l’image documentaire, Lia Giraud est artiste et docteure en arts visuels (SACRe/PSL), professeure de photographie aux Beaux-Arts de Marseille. Depuis plus de dix ans, ses installations explorent l’évolution de nos conceptions et relations au vivant, dans un contexte marqué par les sciences et techniques. Mêlant phénomènes biologiques, gestes techniques et systèmes d’imagerie, ses œuvres processuelles interrogent par un dialogue sensible et opératoire notre expérience du milieu, en cherchant à proposer de nouvelles écologies. Engagée dans la création d’écosystèmes de recherche interdisciplinaire à la frontière des sciences et de la société, ses projets impliquent des chercheurs en sciences de la nature, des penseurs, des artistes, des communautés citoyennes. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions (Centre Pompidou, Le 104, Le Cube, Le Bel Ordinaire, Festival Images de Vevey, Naturpark Our, Dutch Design Week), diffusions (Artpress, Tracks, Wired, Vice) et interventions pédagogiques auprès du grand public.

     

    Marie Rebecchi est maîtresse de conférences en Esthétique et Histoire du cinéma à l’Université de Aix-Marseille et membre du LESA. Elle est l’auteur de Paris 1929. Eisenstein, Bataille, Buñuel (Mimésis, Images médiums, 2018) et a co-dirigé le livre Puissances du végétal et cinéma animiste. La vitalité révélée par la technique (Les presses du réel, 2020). En 2020 elle co-organise l'exposition Time Machine. Cinematic Temporalities (Parme, 2020) et en co-dirige la publication (Skira, 2020). En février 2021 elle a organisé le marathon de clôture du Festival Hors Pistes (L'écologie des images - Le vivant révélé par la technique) au Centre Pompidou (Paris). Pour l'année 2020-2021 elle a été chercheuse invitée à l'Université de Lausanne (Section cinéma) et travaille sur le projet “The kaleidoscope. Optics, Abstraction, Psychedelia”. En 2023 elle est Visiting Fellow à l'Université de YALE, Film and Media Studies Program (fall 2023)

     





    Sur une idée originale de la Fondation Thalie, cette 4e saison accueillie au sein de l’École des Arts Dé

    • 1 hr 13 min
    Green Soul #4 – Du désastre anthropocène à la création prodigue

    Green Soul #4 – Du désastre anthropocène à la création prodigue

    La Fondation propose le cycle de conférences Green Soul, L’anthropocène, cultures, imaginaires conçu et mené par Paul Ardenne, historien de l’art et commissaire d’exposition. Cette série de 8 conférences, imaginée comme un tout, se donne pour objet de faire le tableau le plus complet de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte ».



    #4 – Du désastre anthropocène à la création prodigue. La destruction environnementale du monde et sa riche traduction esthétique.

    La culture de l’anthropocène se nourrit d’un ensemble de perceptions de la situation environnementale qui trouve sa traduction dans la manière même de « représenter », de donner sa figure à la réalité écologique. Il en résulte une création intellectuelle et artistique profuse, aussi prodigue de richesse culturelle que l’anthropocène est riche de destructions en tous genres. Abîmer la Planète, est-ce un paradoxe ?

     

    Agrégé d’Histoire, docteur en Arts et Sciences de l’art, collaborateur des revues Art press, Archistorm et INTER-Art actuel, Paul Ardenne est l’auteur de plusieurs ouvrages : Art, l’âge contemporain (1997), L’Art dans son moment politique (2000), L’Image Corps (2001), Un Art contextuel (2002), Art, le présent (2009), Un Art écologique. Création plasticienne et anthropocène (2018), L’Art en joie. Esthétiques de l’humanité joyeuse (2023). Il est également romancier et spécialiste dans le domaine de l’architecture (Terre Habitée, 2005 ; La Bonne ville,2019 ; Le Boost et le frein – Comment l’humain bâtit au 21e siècle ?, 2021…).

    Curateur en art contemporain, Paul Ardenne a conçu de multiples expositions parmi lesquelles, pour les plus récentes, « Dendromorphies. Créer avec l’arbre » (Paris, 2016), « Courants verts. Créer pour l’environnement » (Paris, 2019) et « L’anthropocène et après » (Saint-Denis de la Réunion, 2020). Il a produit plusieurs émissions sur France Culture consacrées à l’art à l’âge de l’anthropocène (« L’art est l’environnement », janvier 2023) et collabore régulièrement à la série d’émissions Le dessous des images, sur la chaîne de télévision ARTE.

     

     

    Cette série de conférences a lieu chaque mois en présence à la Fondation Thalie, Bruxelles. Elle se donne pour objet de faire le tableau le plus complet possible de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte », la Green Soul.

    En partenariat avec l’ESA Saint-Luc Bruxelles, Master Design D’innovation Sociale.

    • 1 hr 40 min
    Green Soul #3 – L’imaginaire de la fin du monde

    Green Soul #3 – L’imaginaire de la fin du monde

    La Fondation propose le cycle de conférences Green Soul, L’anthropocène, cultures, imaginaires conçu et mené par Paul Ardenne, historien de l’art et commissaire d’exposition. Cette série de 8 conférences, imaginée comme un tout, se donne pour objet de faire le tableau le plus complet de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte ».

    #3 - L’imaginaire de la fin du monde. Post-apocalypse, dystopie, téléologie écologique.

    Cette troisième rencontre interroge la théorique de la fin du monde vue et imaginée par l’homme. Certains proclament qu’en matière écologique « un autre monde est possible », d’autres considèrent que le monde, pour l’homme, est perdu – à plus ou moins long terme. Un imaginaire selon lequel celui-ci serait parvenu à son développement ultime, qui exclut l’humain ou le renvoie à des formes de vie régressives, marquées par le primitivisme. L’imaginaire anthropocène est caractérisé par toute une culture à la fois apocalyptique et dystopique à laquelle Paul Ardenne se confrontera à cette occasion.

     

    Agrégé d’Histoire, docteur en Arts et Sciences de l’art, collaborateur des revues Art press, Archistorm et INTER-Art actuel, Paul Ardenne est l’auteur de plusieurs ouvrages : Art, l’âge contemporain (1997), L’Art dans son moment politique (2000), L’Image Corps (2001), Un Art contextuel (2002), Art, le présent (2009), Un Art écologique. Création plasticienne et anthropocène (2018), L’Art en joie. Esthétiques de l’humanité joyeuse (2023). Il est également romancier et spécialiste dans le domaine de l’architecture (Terre Habitée, 2005 ; La Bonne ville, 2019 ; Le Boost et le frein – Comment l’humain bâtit au 21e siècle ?, 2021…)

    Curateur en art contemporain, Paul Ardenne a conçu de multiples expositions parmi lesquelles, pour les plus récentes, « Dendromorphies. Créer avec l’arbre » (Paris, 2016), « Courants verts. Créer pour l’environnement » (Paris, 2019) et « L’anthropocène et après » (Saint-Denis de la Réunion, 2020). Il a produit plusieurs émissions sur France Culture consacrées à l’art à l’âge de l’anthropocène (« L’art est l’environnement », janvier 2023) et collabore régulièrement à la série d’émissions Le dessous des images, sur la chaîne de télévision ARTE.

     

    Cette série de conférences a lieu chaque mois en présence à la Fondation Thalie, Bruxelles. Elle se donne pour objet de faire le tableau le plus complet possible de l’« esprit du temps » anthropocénique, prodigue de l’« âme verte », la Green Soul.

    En partenariat avec l’ESA Saint-Luc Bruxelles, Master Design D’innovation Sociale.

    • 1 hr 25 min
    #35 - Ariane Michel & Sabrina Speich

    #35 - Ariane Michel & Sabrina Speich

    Pour 4ème saison de « Créateurs Urgence Climat » (octobre 2023 – mai 2024), la Fondation Thalie invite l’artiste et cinéaste Ariane Michel et l'océanographe Sabrina Speich. 

    Ariane Michel vit et travaille dans le Finistère et développe une pratique qui se situe entre performances, installations vidéos et expériences sensorielles. Elle a notamment été invitée en résidence à bord de la Goélette de la fondation Tara, destinée à la recherche scientifique et à la défense de l’environnement ; Au cinéma, son long-métrage Les Hommes, a reçu le Grand Prix de la Compétition Française au FID Marseille en 2006. Ces travaux s’inscrivent dans une même recherche : offrir un nouvel espace sensible à notre perception. Elle échange avec Sabrina Speich dont la recherche porte sur la dynamique non linéaire des océans et son impact sur la biogéochimie, en particulier le biome, les écosystèmes marins et l’atmosphère.

    Cette conversation les fait se rencontrer autour de ces eaux communes afin d’élever notre sensibilité à ces phénomènes naturels car en effet, « l’océan est la clé de l’avenir de l’humanité et il est confronté à un changement climatique sans précédent, entrainant des conséquences irréversibles sur la biodiversité marine ».



    Créée en 2020 par la Fondation Thalie, ce cycle de conversations entre artistes, designers et scientifiques engagé·es pour une société post-carbone, a pour ambition de transmettre une pensée nouvelle et des savoirs pour inspirer une nouvelle génération de créateur.ices, inventer des imaginaires de transition, concevoir et mettre en œuvre de nouvelles façons de produire face à l’épuisement des ressources naturelles. Le grand défi écologique de notre temps.

     

    Invités : Ariane Michel, artiste vidéaste et Sabrina Speich, océanographe et Professeur de Géosciences et membre du Laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD) de l’École Normale Supérieure.

    Modération : Chiara Vecchiarelli, curatrice du programme

     

    Ariane Michel vit et travaille entre Paris et le Finistère. Elle réalise des films, des installations et des performances qui mettent en jeu nos manières de percevoir. Bêtes, plantes, minéraux, éléments. elle investit des territoires non-humains avec les outils du cinéma et en portant une grande attention au son. Manipulant notre manière d’être au monde, elle cherche à bousculer l’échelle et la hiérarchie des êtres et à impliquer le spectateur dans de nouvelles géographies mentales qui incluent le reste du vivant. Elle tente ainsi de découdre le rapport authropocentré au monde que nos civilisations européennes ont construit. Elle a présenté ses œuvres dans des musées, des centres d’art et des salles de cinéma, mais aussi dans des rues, des forêts, des couloirs de métro, des lieux de culte ou sur des rivages océaniques.



    Sabrina Speich est Professeur de Géosciences et membre du Laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD) de l’École Normale Supérieure. Elle a étudié la physique à l’université de Trieste (Italie), au CERN (organisation européenne pour la recherche nucléaire) de Genève (Suisse) et à l’université Pierre et Marie Curie-Paris 6. Dans le cadre de ses recherches au CNRS, elle travaille sur la découverte et la compréhension de la dynamique des océans et de son rôle sur les changements climatiques. Elle est un expert reconnu mondialement dans le domaine de la modélisation des océans et de l’organisation d’observations in situ de grande ampleur. Récemment, elle a concentré ses recherches sur l’échelle d’interaction de la dynamique des océans et son impact sur la circulation des océans à l’échelle terrestre, les échanges air-mer et les écosystèmes.

     

    Sur une idée originale de la Fondation Thalie, cette 4e saison accueillie au sein de l’École des Arts Décoratifs est programmée par Chiara Vecchiarelli,

    • 1 hr 13 min

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