Culture&Com Bérénice Billiez

En tant que médiatrice culturelle, j’apporte une grande importance à la chaîne d’expérience de visite. Celle-ci doit s’imaginer bien en amont de l’entrée du visiteur dans les espaces d’exposition afin qu’elle soit optimale et adaptée aux publics que le lieu culturel accueille.

Mais comment connaître tous les besoins et attentes de chacun et chacune ? 

Pour définir une solide stratégie d’accueil des publics, je crois en la co-construction. C'est la différence entre le “travailler avec” quelqu’un et le “travailler pour” quelqu’un. 

C’est un travail de fond qui a le mérite de considérer toutes les typologies de visiteurs sans distinction. 

Ce choix d’ouverture au plus grand nombre, le musée national de la Marine l’a fait.

Pour échanger autour de leur nouvelle politique des publics, j’ai eu le plaisir de partager mon micro avec Véronique Paintrand, cheffe du département Marketing et Publics du Musée national de la Marine.



Bonne écoute ! 

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Déroulé des échanges


Peux-tu te présenter en revenant sur ton parcours jusqu’à ton poste actuel au Musée national de la Marine ? [2:30] 


Autour de quelles valeurs avez-vous imaginé, avec les différents services, la nouvelle politique des publics du musée ? [4:19] 


Quels sont vos outils d’analyse pour récolter et étudier les retours et les attentes des publics ? [6:58] 


Qu’est-ce que la recherche utilisateur et quels impacts cela peut avoir concrètement sur l’expérience de visite des publics ? [11:46] 


Quels projets ou dispositifs sont nés de ces rencontres avec les comités d’usager ? [13:17] 


Quels sont vos futurs projets/objectifs avant l’ouverture officielle en automne ? [25:21]



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Musée national de la Marine

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Pour contacter Véronique Paintrand, cheffe du département Marketing et Publics du Musée national de la Marine

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Qui suis-je ?

Je m’appelle Bérénice et suis consultante en accessibilité culturelle et médiatrice culturelle. 

J’accompagne les entreprises et établissements culturels qui souhaitent améliorer l’accessibilité de leurs contenus et de leurs espaces afin d'optimiser l’expérience de visites de leurs publics.

💌 Pour m'écrire : podcast@berenicebilliez.com 

👉 Pour en savoir plus sur mes activités : https://berenicebilliez.com/  

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Crédits

Production et montage : ⒸBérénice Billiez

Musique : Night - Watercat

En 2005, Florence Bélaën, dans son article « L'immersion dans les musées de science : médiation ou séduction ? »  mentionne que les espaces immersifs promettent une compréhension immédiate du propos. Tellement immédiate qu’elle pourrait se suffire à elle-même. C’est cet aspect que je questionne dans cet épisode.

Quelle est la place de la médiation culturelle dans les expositions immersives ? Est-ce que ces nouveaux espaces de rencontre ne relèvent pas plus de l’ordre du sensationnel ou de l'événementiel que de la pédagogie ou de l’apprentissage à travers l’art ?

Pour répondre à ces interrogations, je commence par étudier les caractéristiques d’une exposition immersive pour mieux appréhender ensuite ses avantages comme ses limites en termes d’apprentissage.

Bonne écoute !

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Bibliographie :

Association Métis, Le recours aux technologies immersives au service de la médiation muséale et patrimoniale. Synthèse de l’atelier participatif n°3 de la journée de recherche-action du 19 mai 2022.

BELAËN Florence, Thèse “L’expérience de visite dans les expositions scientifiques et techniques à scénographie d’immersion.” , 2002

BELAËN Florence, « L'immersion dans les musées de science : médiation ou séduction ? ». In : Culture & Musées, n°5, 2005. Du musée au parc d'attractions : ambivalence des formes de l'exposition (sous la direction de Serge Chaumier) pp. 91-11.

BROSSET Céline. L’immersion au sein du système d’exposition : les dispositifs numériques immersifs au cœur des stratégies de valorisation du patrimoine culturel : le cas de l’exposition Van Gogh, The Immersive Experience. Sciences de l’information et de la communication. 2019.

CHAIZEMARTIN Julie, Les expositions immersives, nouveaux chantres de la médiation culturelle - Immorama

DAVALLON Jean, Introduction, « Le public au centre de l'évolution du musée ». In: Publics et Musées, n°2, 1992. Regards sur l'évolution des musées (sous la direction de Jean Davallon) pp. 10-18.

LABELLE Valentin Labelle. Les expositions immersives : atouts et limites pour les apprentissages culturels. Sciences de l’information et de la communication. 2017.

MONTPETIT Raymond, « Expositions, parcs, sites : Des lieux d’expériences patrimoniales ». In : Culture et musées, n°5, 2005. Du musée au parc d’attractions : Ambivalence des formes de l’exposition (Sous la direction de Serge Chaumier) pp. 111-133

PERESSIN Anne-Laure, L’immersion digitale XXL, médiation ou art-traction ? - Yaci

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Qui suis-je ?

Je m’appelle Bérénice et suis consultante en accessibilité culturelle et médiatrice culturelle.

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Peut-on tout dire en médiation culturelle ?

Aujourd’hui, nous allons questionner le métier de médiatrice culturelle et plus précisément son rôle d’intermédiaire entre les œuvres et les publics.

Tout comme les musées qui de par leur mission doivent contribuer à développer notre ouverture au monde et notre esprit critique, les médiatrices culturelles sont celles qui verbalisent cette transmission, ce savoir.

Des questions se posent alors : Comment conçoivent-elles leur parcours de visite ou leur atelier à destination des plus jeunes ? sont-elles neutres dans leur recherche et conception ?

Pour répondre à ces interrogations, j’ai demandé à 3 médiatrices culturelles de témoigner :

Camille Tirollois est chargée des relations publiques à la Ferme du buisson, scène nationale de Marne-la-Vallée. Son métier consiste à concevoir des actions de médiation en lien avec toutes les disciplines réunis sur ce grand complexe de Noisiel. Cela passe par le cinéma, le théâtre et l’art contemporain. Toutes les actions qu’elle est amenée à élaborer et animer sont à destination de tous les publics, du scolaire au public individuel type adulte, famille, et senior, en passant par le champ associatif et social.

Stephanie Buiguez est intervenante artistique indépendante au sein de Des Pinceaux et des rêves. Elle intervient auprès des bébés entre 8 mois et 3 ans et des enfants entre 4 et 10 ans. Pour les bébés, elle anime des ateliers d’éveil artistique. Le but est d’offrir à ces derniers un cadre sécurisant dans lequel ils peuvent faire leurs expériences en toute liberté. Pour les enfants, elle conçoit et anime des ateliers d’expression artistique. L’occasion de découvrir un artiste, une exposition ou une technique plastique.

Pauline Lavigne du Cadet est chargée de projets scolaires au musée Fabre à Montpellier. Elle possède près de 10 ans d’expérience dans la médiation culturelle et a rencontré une grande diversité de publics.

Sommaire :


Quelle est ta définition de la médiation culturelle en tant que pratique et discipline ? [3:09]
Comment prépares-tu une visite ou un atelier ? Prépares-tu tes visites et/ou ateliers en fonction de ton public ? Si oui, pourquoi ? [5:40]
Selon toi, est-ce que les médiatrices sont neutres dans leur discours ? Si non, doivent-elles l’être ? [11:34]
As-tu une anecdote à nous raconter qui montre tes limites d’expression en tant que médiatrice ? [16:13]
Conclusion [22:47]

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Je m’appelle Bérénice et suis consultante en accessibilité culturelle et médiatrice culturelle.

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Musique : Night - Watercat

En août 2022, l’ICOM a adopté une nouvelle définition des musées. Ces derniers sont davantage envisagés comme des lieux de vie, d’échange et de partage, devant par conséquent rester attentifs et en phase avec les besoins et attentes de la société et des publics. Les publics sont au centre de toutes les attentions et on parle alors d’expérience et non plus d’expertise.

Dans ce nouvel épisode, nous allons nous pencher sur cette notion d’expérience. Pour ce faire, je vais vous parler de la chaîne d’expérience de visite, vous expliquer en quoi elle consiste et quelles actions peut-on mettre en place pour l’optimiser. Mais avant cela, je commence en étudiant le contexte où a vu émergé cet intérêt autour de l'expérience des visiteurs des musées.

Si vous souhaitez réagir à cet épisode, vous pouvez m’écrire sur le compte Instagram de l’émission @cultureandcom ou par mail à podcast@berenicebilliez.com.

Bonne écoute !

Bibliographie :

Peignoux (Jacqueline), Lafon (Frédérique), et Vareille (Emmanuelle). « L’expérience de visite », Jacqueline Eidelman éd., La Muséologie des sciences et ses publics. Regards croisés sur la Grande Galerie de l'Évolution du Muséum national d'Histoire naturelle. Presses Universitaires de France, 2000, pp. 159-180.

Eidelman (Jacqueline), Gottesdiener (Hana) et Le Marec (Joëlle), « Visiter les musées : Expérience, appropriation, participation », Culture & Musées [En ligne], Hors-série | 2013, mis en ligne le 19 juin 2018, consulté le 05 décembre 2022. URL : http://journals.openedition.org/culturemusees/720 ; DOI : https://doi.org/10.4000/culturemusees.720

Eidelman (Jacqueline) & Roustan (Mélanie). 2008. « Les études de publics : Recherche fondamentale, choix de politiques et enjeux opérationnels », p. 15-37 in La Place des publics : De l’usage des études et recherches par les musées, sous la direction de Jacqueline Eidelman, Mélanie Roustan & Bernadette Goldstein. Paris : La Documentation française. (Musées-Mondes.)

Le Marec (Joëlle). 2007. Publics et Musées : La confiance éprouvée. Paris : Ed. de l’Harmattan.

Drouguet (Noémie), Gob (André), Muséologie : histoire, développements, enjeux actuels. 2003

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J’accompagne les entreprises et établissements culturels qui souhaitent améliorer l’accessibilité de leurs contenus et de leurs espaces afin d'optimiser l’expérience de visites de leurs publics.

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Musique : Night - Watercat

En ce début d’année 2023, j’avais envie de reprendre le micro pour répondre à une question que l’on me pose souvent : en quoi la médiation culturelle et la communication peuvent-elles être considérées comme des disciplines complémentaires ?

Pour cela, je reviens sur mon parcours et mes activités en tant que consultante en accessibilité culturelle. En effet, ces deux disciplines me permettent au quotidien d’initier des projets avec une vision à 360° et je vous explique comment. 

Si vous souhaitez réagir à cet épisode, vous pouvez m’écrire sur le compte Instagram de l’émission @cultureandcom ou par mail à podcast@berenicebilliez.com.

Bonne écoute !

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Musique : Night - Watercat

Pour conclure le cycle consacré au rôle social des musées, je vous propose une table ronde autour de l’héritage colonial et de la décolonisation des institutions muséales.

Bien que les grands musées d’art comme le Louvre, Versailles ou Orsay, rechignent à le reconnaître, l’histoire de leurs collections est intimement liée aux conditions matérielles d’acquisition et de production des objets. Les conquêtes coloniales, le commerce triangulaire et les imaginaires que le Vieux Continent a projeté sur l’Afrique, l’Asie, l’Océanie et les Amériques font partie des mécanismes qui ont permis la constitution des collections. Au contraire, les musées de société de la façade atlantique (Nantes, Bordeaux, La Rochelle), eux, abordent sans ambage l’héritage colonial de leurs villes. Ailleurs en Europe et dans le monde, plusieurs musées sont engagés dans des démarches de décolonisation.

Ces thématiques concernent directement l’ancrage des musées au sein de la société, à travers le dialogue avec les programmes scolaires et la lutte contre les inégalités, mais également les budgets alloués à la recherche de provenances et les enjeux de diversité dans le recrutement des agents.

Nous avons discuté de ces questions avec Mélissa Andrianasolo, productrice du podcast “La Couleur de l’art” et cofondatrice du studio La Clameur Podcast Social Club, Katia Kukawka, conservatrice du patrimoine et directrice adjointe du Musée d’Aquitaine à Bordeaux, et enfin Pierre Noual, juriste, historien de l’art et auteur de “Restitutions. Une histoire culturelle et politique”, paru en 2021.

Cette émission est animée par Sébastien Magro, journaliste indépendant et ancien professionnel de musée, qui a coproduit avec moi ce cycle de quatre émissions.

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