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Devotio Moderna - Ep. 6: Comment il faut demander le secours de Dieu 6/6 Devotio Moderna : Toutes les semaines, 5mn de dévotion pour se recentrer sur Dieu.

    • Christianity

L'Imitation de Jésus-Christ, Livre 3, Chapitre 30. 6/6

Comment il faut demander le secours de Dieu.

Musique libre de droits.



SI tu peux bien juger de ma sévérité,

Si tu peux sans nuage en voir la vérité,

Les coups les plus perçants d'une longue infortune

N'auront rien qui t'abatte, et rien qui t'importune :

Loin de t'en attrister, de meilleurs sentiments,

Ne t'y feront voir lieu que de remercîments,

Ne t'y feront voir lieu que de pleine allégresse ;

Dans cette dureté tu verras ma tendresse,

Et réduiras ta joie à cet unique point,

Que ma faveur t'afflige et ne t'épargne point.

TEL que jadis pour moi fut l'amour de mon Père,

Tel est encor le mien pour qui cherche à me plaire,

Et tel était celui qu'autrefois je promis

A ce troupeau choisi de mes plus chers amis :

Cependant, tu le sais, je les livrai sur terre

Aux cruelles fureurs d'une implacable guerre,

A d'éternels combats, à d'éternels dangers,

Et non pas aux douceurs des plaisirs passagers.

Je les envoyai tous au mépris, à l'injure,

Et non à ces honneurs qui flattent la nature,

Non à l'oisiveté, mais à de longs travaux,

Et je les plongeai tous dans ces gouffres de maux,

Afin que leur amère et rude expérience

Les enrichît des fruits que fait la patience.

SOUVIENS-toi donc, mon fils, de ces instructions,

Sitôt que tu te vois dans les afflictions.

L'Imitation de Jésus-Christ, Livre 3, Chapitre 30. 6/6

Comment il faut demander le secours de Dieu.

Musique libre de droits.



SI tu peux bien juger de ma sévérité,

Si tu peux sans nuage en voir la vérité,

Les coups les plus perçants d'une longue infortune

N'auront rien qui t'abatte, et rien qui t'importune :

Loin de t'en attrister, de meilleurs sentiments,

Ne t'y feront voir lieu que de remercîments,

Ne t'y feront voir lieu que de pleine allégresse ;

Dans cette dureté tu verras ma tendresse,

Et réduiras ta joie à cet unique point,

Que ma faveur t'afflige et ne t'épargne point.

TEL que jadis pour moi fut l'amour de mon Père,

Tel est encor le mien pour qui cherche à me plaire,

Et tel était celui qu'autrefois je promis

A ce troupeau choisi de mes plus chers amis :

Cependant, tu le sais, je les livrai sur terre

Aux cruelles fureurs d'une implacable guerre,

A d'éternels combats, à d'éternels dangers,

Et non pas aux douceurs des plaisirs passagers.

Je les envoyai tous au mépris, à l'injure,

Et non à ces honneurs qui flattent la nature,

Non à l'oisiveté, mais à de longs travaux,

Et je les plongeai tous dans ces gouffres de maux,

Afin que leur amère et rude expérience

Les enrichît des fruits que fait la patience.

SOUVIENS-toi donc, mon fils, de ces instructions,

Sitôt que tu te vois dans les afflictions.

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