99 episodes

Lyncée sur lyncee.me - Juste pour Voir

Poésie sonore et visionnaire à suivre et soutenir pour propagation

émanations sensibles du vivant parcourant la chaire de notre chère vie pour un désordre en arrangement autonome et constant

Lyncée voit au-delà de la vision

Pour te servir...

Lyncée Lyncée

    • Arts

Lyncée sur lyncee.me - Juste pour Voir

Poésie sonore et visionnaire à suivre et soutenir pour propagation

émanations sensibles du vivant parcourant la chaire de notre chère vie pour un désordre en arrangement autonome et constant

Lyncée voit au-delà de la vision

Pour te servir...

    Bande annonce sonore #jesuislà

    Bande annonce sonore #jesuislà

    Bande annonce sonore #jesuislà, un récital poétique de Lyncée en solo !

    Découvre par ici la bande annonce sonore #jesuislà. Je te l'ai montée laborieusement à partir d'un matériaux réalisé dans des conditions délicates de captation audio et mes compétences de novices en la matière. Il me paraît tout de même qu'elle pourrait te donner l'envie de te déplacer quand une représentation se trouve dans tes parages voire, d'en programmer une chez toi ou pas loin !

    Écoute la bande annonce du récital poétique #jesuislà, c'est juste là…



    Une présentation textuelle du récital poétique #jesuislà au bout de ce lien…



    Programmer #jesuislà chez toi

    Rien de plus simple, un coup de fil pour croiser nos conditions et calendriers :

    06 63 25 03 38

    et voici du possible pour des bientôt !



    Au plaisir de nous croiser en représentation comme dans le reste de la vie !

    Lyncée pour te servir

    • 2 min
    Ielle veille

    Ielle veille

    Ielle veille



    Les mains sur les oreilles, fermant les yeux ielle dort,

    Puis les ouvrant, s'éveille. Ielle sourit, s'émerveille

    En son simple appareil, éclat éclair du corps

    Dans la nuit et l'orage. En un souffle un soupir,

    Traverse tous les âges en oiseau de passage

    Tant ielle redevient sage dans l'inspire et l'expire

    Sous la folie du monde. Un claquement des doigts,

    Et le bonheur abonde à ses idées fécondes

    Pour que la joie s'exonde, que cessent les effrois.

    Ielle a jeté le sort, saisit l'anse de la seille,

    Renversé son sourire, pour y noyer les rages

    Sous les larmes des joies de son cœur qui débonde.



    Créée le 22 décembre 2022 par un soir banal et enregistré le 02 janvier 2023 pour les besoins des répétitions d’Harpsychés, un sublime récital poétique à trois voix où cette pièce s’insère en présentation de Lyncée traduite en musique par Mouna Khalifa harpiste.



    Exégèse surtout pas, voici le développement sur ce que soulèvera peut-être Ielle veille sans que s’en soit le sujet.

    Si ielle veille, c’est que la vigilance est de mise en toutes circonstances car les fâcheux ne dorment pas.

    « Oui, mais pourquoi l’as-tu écrit au féminin me diras-tu ? »

    Arbitrairement puisque cet article innovant commence par le « i » du masculin de la troisième personne du singulier. J’aurais pu l’écrire « iel » mais ai crains de masculiniser la sonorité du féminin de la troisième personne du singulier qui n’en a guère besoin. Des « elil », « elleil », « ilel » ou ilelle » s’entendent plus difficilement comme pronoms et replace le pronom que l’on voudrait inclusif au cœur de la polémique par le prisme de qui se place en première position ou qui vient se mettre à la lumière de la dernière mention.



    Heureusement que je n’écoute que peu les actualités, d’autant que je déteste me prendre en train d’écrire de leurs poèmes circonstanciés. Celui-ci, Iel veille, se produisit lors d’une polémique bien française au sujet de ce pronom, sous-sujet de l’écriture inclusive. Je l’aime bien puisqu’il s’extrait de la polémique pour te nous parler d’un être humain dont le genre n’importe.



    Écriture inclusive excluante



    Plutôt que de souffler sur des braises qui n’ont nul besoin de mes soupirs agacés, je m’en viens te narrer mon expérience d’exclusion par l’écriture inclusive.

    Aveugle, je lis essentiellement avec des systèmes audios ; les cassettes et autres CD sont assez loin derrière, je lis à présent ou des enregistrements de voix humaines ou de synthèses, ou avec des synthèses vocales en explorant des fichiers numériques en Epub ou PDF comme en quelques logiciels de messagerie ou de navigation Internet. Sauf quand je m’offre la chance d’aller écouter des lectures publiques de poésies ou autres genres, ou que des personnes désireuses de partager un extrait ou tout un livre, m’offrent sa lecture à voix haute.

    As-tu déjà essayé de lire à haute voix un texte entièrement conçu en écriture dite inclusive ?

    Il est des personnes qui s’en sentent capables et relève le défi. Certes oui, des manières d’oraliser des concepts écrits se peuvent établir.

    As-tu déjà essayé de comprendre une telle lecture ?

    Pour qu’une lecture orale soit intelligible, dans la durée et dans n’importe quelle densité de texte de toute nature, il est nécessaire que la locution ressemble à l’écrit et qu’elle soit proche du bain linguistique de la langue parlée.

    À propos des voix de synthèses

    Incompétent pour développer une conférence prétendant t’éclairer dans le détail de ce qu’est une synthèse vocale,

    • 55 sec
    • video
    Bande annonce pour Harpsychés – en plein dans tes oreilles, le teaser Harpsychés quoi !

    Bande annonce pour Harpsychés – en plein dans tes oreilles, le teaser Harpsychés quoi !

    teaser Harpsychés - en plein dans tes oreilles !

    La captation vidéo de notre première à Pol'n le 22 juin 2023 nous a permis ce petit montage de bande annonce, le teaser Harpsychés. Il devrait nous aider à de prochaines programmations chez toi ou vers des ailleurs où tu seras bienvenu.



    Si tu as déjà assisté au spectacle, que tu l'as aimé, et que tu aimes tes amis, à toutes ces conditions comme à d'autres, fais-toi plaisir et partage à loisirs voire au-delà le teaser Harpsychés !

    Tes commentaires sont attendus pareillement, parce qu'il ne faudrait pas que tu te contentes de regarder en zappant vers d'autres vidéos nettement moins sympas. La poésie de ces trois-là a aussi besoin de toi !





    Tu kiffes ou sur-kiffes, j'y pense, tu peux devenir le programmateur !

    Et oui, ainsi, dans ton salon, ta maison de quartier, ton théâtre, ta bibliothèque, ou je ne sais où encore… Si nous tombons d'accord, l'affaire se fait. Et nous ne sommes pas gourmands !

    • 3 min
    Inanités inclusives

    Inanités inclusives

    Inanités inclusives

    br />





    inanités inclusives





    Je ne suis pas sis genre

    Je ne suis pas un homme

    Je ne suis pas une femme

    Je ne suis pas transgenre, ni d’une combinaison de sexes mêlés





    Je n’ai pas la peau claire

    Je ne suis pas blanc

    Je ne suis pas blanche

    Je ne suis pas blanche

    Je n’ai pas la peau teintée

    Je ne suis pas noir

    Je ne suis pas noire

    Je ne suis pas colorée

    Je n’ai pas perdu la vie

    Je ne suis pas décédé

    Je n’ai pas disparu

    Je ne suis pas morte

    Je n’ai pas la santé altérée

    Je ne suis pas malade

    Je ne suis pas malade

    Je ne suis pas malade

    Je ne connais pas d’invalidité

    Je ne suis pas handicapé

    Je ne suis pas handicapée

    Je ne suis pas tarée

    Je ne suis pas chauve

    Je ne suis pas dégarni

    Je ne suis pas échevelée

    Je ne suis pas tondue

    Je ne suis pas beauelle

    je ne suis pas beau

    Je ne suis pas belle

    Je ne suis pas beauelle

    Je ne suis pas vilaine

    Je ne suis pas vilain

    Je ne suis pas vilaine

    Je ne suis pas vilaine

    Je ne suis pas visible

    Je ne suis pas ce que tu vois

    je ne suis pas ce que tu vois

    Je ne suis pas visible

    Je ne relève pas d’un groupe

    Je ne suis pas d’un groupe

    Je ne suis pas de l’autre moitié de l’humanité

    Je ne suis pas d’un ghetto, d’une minorité, d’un milieu

    Je n’ai pas d’aubédience

    je ne suis pas croyant

    je ne suis pas croyante

    je ne suis pas mécréante

    J’ai quelques doutes

    Je ne suis pas incrédule

    Je ne suis pas incrédule

    J’ai quelques certitudes

    je ne sais pas écrire

    Je ne suis pas auteur

    Je ne suis pas autrice

    Je ne suis pas auteureuse







    Je ne suis pas



    je ne suis pas



    je ne suis pas



    Je ne suis pas poète





    écrit le 20 septembre 2021 et retouché ce jour lors de la mise en ligne.

    Qui a dit qu'on ne ferait un poème dans un tableau en html et des bribes d'écriture inclusive pour une langue qui ne l'est pas tout à fait encore, bien que nous y travaillions ?



    écriture inclusive qui n'exclurait pas les aveugles !

    Perso, dans un souci d'inclusivité de notre langue, le français, conjugué à celle des êtres qui le lisent, je rejette les points et tirets typographiques de toutes sortes. Pragmatique, ceci ne tient pas à une esthétique visuelle particulière, mais à la seule nécessité d'une compréhension orale de ce qui est lu par des moteurs de synthèses vocales comme cette poésie-ci.

    Aussi, je privilégie la construction de mots sans séparateurs, pour les employés uniquement lorsqu'ils s'avèrent indispensables au sentiment d''inclusion, des lecteureuses de mes pages !

    Et si le contexte mérite que la sonorité souligne un caractère heureux ou l'y adjoigne pour l'ensoleiller, je favorise des terminaisons en "eureuses" plutôt que les fameux "eurices" qui pullulent et fourchent les langues en cisaillant les tympans sur l'achèvement de la lecture.



    à retenir

    Ainsi, retiens que lorsque tu écris pour rendre publique ton article sur des écrans, l'écriture inclusive en train de se normaliser en usant de séparateurs notamment, tend à exclure les bigleux et autres aveugles de la compréhension immédiate de ton propos.

    Qu'il est pour euelles, préférable de combiner des mots qu'une voix synthétique ou produite par une intelligence artificielle saura rendre de manière audible et faisant sens au plan sémantique.

    Que si les sons de terminaisons peuvent coïncider avec l'ambiance de ton propos ou avec ton intention d'auteureuse, les lecteurs qui n'y voient goutte s'en porteront d'autant mieux !

    • 2 min
    Le vis-à-vis

    Le vis-à-vis

    Le vis-à-vis



    Il y a ce que je suis, coincé entre ceux que je fus et ceux qu’on me vit être et, ceux que j’aspire à demain ; un petit « à ».





    Il y a mon ignorance au milieu de mes savoirs qui s’amenuisent à son apprentissage.





    Il y a les pertes de ce qui put être un temps.





    Il y a l’amour pour vivre.





    Il y a toi.





    Il y a nous, perdus entre nos lignes.





    Et à la fin on meurt sans bien savoir.





    écrit le 21 janvier 2021 et publié sur Short à la suite.



    Report des commentaires :

    4----------------------------------

    20/09/2021 Olivier Descamps

    La vie, c'est se perdre pour mieux renaître... qui sait ?

    - 21/09/2021 Lyncée

    C'est dans le domaine des possibles. Merci Olivier de ta lecture et de ton affirmation interrogative.

    Au plaisir

    3----------------------------------

    20/09/2021 JL DRANEM

    Il m'arrive souvent de me perdre entre les lignes...

    - 20/09/2021 Lyncée

    Merci JL de t'être signalé. À plusieurs, se perdre peut être plus doux, jusqu'à peut-être une sensation de se perdre moins.

    À nos prochains croisements

    2----------------------------------

    20/09/2021 Viviane Fournier

    C'est joliment dit et pensé, ton poème ...et on "se perd" en douceur sur tes lignes

    - 20/09/2021 Lyncée

    Merci Viviane. Tant mieux pour la douceur, il peut être si infernal de se perdre.

    Au plaisir

    1----------------------------------

    20/09/2021 Patrick Devillé

    Très jolie mélancolie...

    - 20/09/2021 Lyncée

    Bonjour Patrick,Ton expression fait écho à un podcast de radio France que j'ai commencé à écouter ce matin au sujet de Barbara.Au plaisir





    à toi la suite

    • 30 sec
    Faut pas se plaindre

    Faut pas se plaindre

    Une conversation qui m'a intéressé suffisamment, je m'empresse de te la rapporter :

    Faut pas se plaindre





    « Faut pas se plaindre.

    — Ah ! Pourquoi ?

    — Ce pourrait être pire.

    — Et parce que ce pourrait être pire, il ne faudrait pas se plaindre ?

    — Oui.

    — Se plaindre empirerait-il votre situation ?

    — Peut-être.

    — En quoi vous plaindre ferait-il empirer votre situation ?

    — Pendant que l'on se plaint, rien ne bouge.

    — Si rien ne bouge, rien n'empire. Alors pourquoi ne pas se plaindre ?

    — Ne pas s'apitoyer. C'est ça, ne pas s'apitoyer.

    — S'apitoyer est-ce pire, pire que la situation ?

    — Oui, ça n'avance à rien.

    — Cela n'avance t-il à rien d'éprouver un sentiment sous le coup d'une émotion ponctuelle ou récurrente, pour soi ?

    — Peut-être. Ça dépend du sentiment, de l'émotion.

    — Quelle émotion inspire un sentiment de pitié selon vous ?

    — La tristesse, le mépris. Un mélange des deux et pis peut-être d'autres choses encore. Tout ça, vos questions, ça ne m'avance pas vraiment.

    — Le mépris n'est pas une émotion, la tristesse oui.

    — Et la pitié alors ! Ce sentiment méprisable d'amour honteux.

    — La pitié non plus n'est pas une émotion. Comme le mépris, il s'agit d'un sentiment. Les deux d'ailleurs ont attraits à l'amour comme tous les sentiments sans doute.

    — Quand-même, se plaindre est pitoyable. Je hais la pitié, je déteste me plaindre.

    — La haine est aussi un sentiment. Quelle émotion ou, quelles émotions inspire cette pitié que vous haïssez tant, vous inspire du mépris ?

    — La tristesse.

    — Rien d'autre ?

    — La peur aussi.

    — Ainsi, la peur ou la tristesse seraient des émotions méprisables parce qu'elles vous inspirent le mépris ou la haine.

    — Quand ces émotions sont si fortes qu'elles vous paralysent, vous tétanisent, vous ligotent à vous-mêmes, rien n'avance et la plainte ne sert à rien.

    — Pour savoir si quelque chose est utile, il est nécessaire de l'éprouver.

    — Oui, mais on ne peut pas faire que ça.

    — Quand nous sommes victime, par exemple, d'un vol, d'une agression, d'un viol même, la raison voudrait que nous portions plainte comme le prévoit la loi. Pour qu'une plainte soit efficace, elle doit être déposée. Déposée mais pas n'importe où. En ce cas, nous l'adressons aux représentants de la loi. Enfin, quand nous sommes en mesure de le faire. Mais si nous adressons cette plainte, à notre meilleur ami, à notre conjoint ou conjointe, au boulanger du quartier, aux inconnus qui passent, à toute personne qui nous inspire la nécessité de déposer notre plainte alors qu'elle n'a aucun rapport avec notre mésaventure, a-t-elle ses chances de faire avancer notre situation ?

    — Non. Pas chez le boulanger c'est sûr.

    — Pourtant nous le faisons souvent, adresser nos plaintes à des personnes plus ou moins proches. La plupart du temps nous le faisons masqués voire, déguisés. Ne serait-ce qu'en parlant du temps qu'il fait au baromètre de nos humeurs.

    — Oui. Alors il faut déposer plainte à la police et avancer dans la vie.

    — Donc il faut se plaindre ?

    — Bien joué ! Oui, il faut se plaindre. Il faut se plaindre mais, pas n'importe comment, pas n'importe où, pas tout le temps sinon, on n'avance pas.

    — C'est très juste. En revanche, si nous ne savons pas à qui adresser notre plainte, si nous la déposons sans qu'elle soit reçue, si aucune suite n'y est donnée, se plaindre permet-il d'avancer ?

    — C'est affaire de justice.

    — Parfaitement. Dans tous ces cas de plaintes qui se montrent vaines, j'en vois tout de même une qui est particulière, une qui ne peut être évaluée de manière objectivable et qui pourrait bien revêtir un caractère d'utilité.

    — La plainte confiée à son meilleur ami, ou celle confiée à celui ou celle qu'on aime d'amour peut-être.

    • 9 min

Top Podcasts In Arts

Fresh Air
NPR
The Moth
The Moth
99% Invisible
Roman Mars
Snap Judgment Presents: Spooked
Snap Judgment
Fantasy Fangirls
Fantasy Fangirls
The Magnus Archives
Rusty Quill