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FranceFineArt revue culturelle sur le Web, reportages photographiques, articles, vidéo, son, interviews, expositions galeries et musées.
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FranceFineArt revue culturelle sur le Web, reportages photographiques, articles, vidéo, son, interviews, expositions galeries et musées.
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    🔊 “Last Paradise” de Kourtney Roy et Mathias Delplanque Le Prix Swiss Life à 4 mains, 6ème édition, 2024-2025 Aux éditions Filigranes

    🔊 “Last Paradise” de Kourtney Roy et Mathias Delplanque Le Prix Swiss Life à 4 mains, 6ème édition, 2024-2025 Aux éditions Filigranes

    “Last Paradise” de Kourtney Roy et Mathias DelplanqueLe Prix Swiss Life à 4 mains, 6ème édition, 2024-2025Aux éditions Filigranes

    Entretien avec Kourtney Roy et de Mathias Delplanque,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 13 mai 2024, durée 22’24.
    © FranceFineArt.
    https://francefineart.com/2024/05/19/133_livres_last-paradise/
    Communiqué de presse
    Last Paradise – Kourtney Roy (photographie) et Mathias Delplanque (musique)
    Last Paradise est l’évocation en son et en image des dernières vacances d’un personnage féminin singulier dans un univers balnéaire déserté.
    Le projet prend racine dans la région de Rimini (Italie), où le duo d’artistes se rend en février 2024, hors saison, pour travailler à la conception de leur oeuvre commune, Last Paradise, projet lauréat de la 6ème édition du Prix Swiss Life à 4 mains.
    Parcourant les stations touristiques vidées de toute présence humaine, Kourtney Roy se met en scène et se photographie, détournant les espaces et les objets, qu’elle transforme en décors et accessoires de cinéma éphémères. En orbite sur sa propre planète, elle s’intéresse aux espaces liminaires, aux zones marginales de la célébrité et du plaisir humain.
    Actrice sans public, en errance dans un univers de désolation encore empreint du bruit et de la frénésie humaine, elle investit les architectures abandonnées et dialogue avec les objets trouvés, en tentant de leur donner une nouvelle vie, de révéler leur étrange beauté.
    Désireux de composer une musique qui dialogue avec les propositions visuelles de Kourtney Roy, sans jamais chercher à les illustrer, Mathias Delplanque se laisse également guider et inspirer par le contexte de la côte adriatique. Il se plonge dans l’univers des synthétiseurs vintage italiens, dont un grand nombre a été conçu dans la région de Rimini. Contactés par ses soins, les collectionneurs locaux lui ouvrent grand les portes de leurs studios. Les instruments sont typés, inattendus, rares. Le son est immédiatement chargé d’une intense émotion. L’intégralité des sons produits par le musicien pour ce projet, provient d’instruments enregistrés sur place, ou du moins d’instruments made in Rimini. A cela s’ajoute un travail de field recording réalisé pendant les séances photo de Kourtney.
    S’inspirant à la fois des musiques de films giallo, des films de série Z, de la disco baléarique et de l’easy listening, l’artiste, pour Last Paradise, en compose une version vaporeuse et décalée. Comme un juke-box fonctionnant tout seul dans un club vide un dimanche matin.
    Le livre d’artiste Last Paradise – sortie début juillet 2024
    Le livre aux éditions Filigranes est accompagné d’un vinyle 45 tours avec deux des titres créés par Mathias Delplanque et ils sont déjà à l’écoute sur le site de l’éditeur :
    https://www.filigranes.com/last-paradise-streaming/
    Le parcours d’exposition 2024-2025 :
    du 1er juillet au 29 septembre 2024 : L’Aire d’Arles – sortie du livre aux Éditions Filigranes
    du 4 au 25 février 2025 : Jeu de Paume, Paris
    du 16 juin au 14 septembre 2025 : Jeu de Paume – Château de Tours
    Le parcours sera enrichi d’une représentation live lors d’un festival de musique encore à déterminer.

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    • 22 min
    🔊 “Les chevaux de Géricault” au Musée de la Vie Romantique, Paris du 15 mai au 15 septembre 2024

    🔊 “Les chevaux de Géricault” au Musée de la Vie Romantique, Paris du 15 mai au 15 septembre 2024

    “Les chevaux de Géricault”au Musée de la Vie Romantique, Parisdu 15 mai au 15 septembre 2024

    Entretien avec Bruno Chenique, historien de l’art, spécialiste de Géricault, et co-commissaire l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 13 mai 2024, durée 40’46,
    © FranceFineArt.
    https://francefineart.com/2024/05/15/3540_les-chevaux-de-gericault_musee-de-la-vie-romantique/
    Communiqué de prese
    Commissariat :
    Gaëlle RIO, directrice du musée de la Vie romantique
    Bruno CHENIQUE, historien de l’art, spécialiste de Géricault
    À l’occasion du bicentenaire de la mort du peintre Théodore Géricault (1791-1824), le musée de la Vie romantique présente une exposition inédite qui explore le thème du cheval, un motif puissant et omniprésent dans l’oeuvre de l’artiste. Réunissant une centaine d’oeuvres exceptionnelles, l’exposition propose un nouveau regard sur ce peintre romantique qu’est Géricault.
    Cheval antique, cheval anglais, cheval militaire, courses de chevaux, portraits de têtes, de croupes, portraits équestres… Les multiples visages du cheval seront abordés dans cette exposition. Une centaine d’œuvres exceptionnelles, provenant de collections publiques et privées, permettent la redécouverte picturale de cet animal intrinsèquement associé à Géricault. À ce propos, le poète Théophile Gautier écrira en 1848 « depuis les frises du Parthénon, où Phidias a fait défiler ses longues cavalcades, nul artiste n’a rendu comme Géricault l’idéal de la perfection chevaline. »
    Depuis sa formation chez Carle Vernet puis dans l’atelier de Pierre Guérin, Géricault observe ces équidés, les monte et réalise des centaines de tableaux et des milliers de dessins dans lesquels il explore l’anatomie, le mouvement, l’expressivité, sans jamais oublier les émotions de l’animal.
    Cette exposition bénéficie du label « Olympiade culturelle » Une programmation culturelle pluridisciplinaire associée à l’exposition sera mise en place en lien avec les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.
    Le catalogue de l’exposition #ExpoGericault – Les chevaux de Géricault sous la direction de Gaëlle Rio et Bruno Chenique aux éditions Paris Musées.
    Peintre consacré du Radeau de la Méduse, Théodore Géricault (1791-1824) n’a cessé d’observer les chevaux. Pendant sa courte vie, il réalise des centaines de tableaux et des milliers de dessins dans lesquels il explore, de son pinceau virtuose, l’anatomie, le mouvement, l’expressivité et l’émotion de l’animal. Du champ de bataille ou de courses à l’écurie, le monde équestre témoigne, chez l’artiste, d’une véritable passion développée depuis l’enfance. Sujet de prédilection de la génération romantique, le cheval a été, pour lui, le lieu de toutes les expériences esthétiques. Au-delà du motif, l’obsession de Géricault s’inscrit dans un large contexte, géographique, économique, politique, militaire et social. Suivre, observer, scruter ses chevaux sont une formidable manière de comprendre les profondes mutations de la société napoléonienne vers la révolution industrielle. Commissaires de l’exposition «Les chevaux de Géricault», Bruno Chenique, docteur en histoire de l’art, expert de l’artiste, et Gaëlle Rio, docteure en histoire de l’art, spécialiste du XIXe siècle, directrice du musée de la Vie romantique, invitent à une lecture ambitieuse et renouvelée d’un des plus grands peintres français.


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    • 40 min
    🔊 “Natures vivantes, images et imaginaires des jardins d’Albert Kahn” au musée départemental Albert-Kahn, Boulogne-Billancourt du 30 avril au 31 décembre 2024

    🔊 “Natures vivantes, images et imaginaires des jardins d’Albert Kahn” au musée départemental Albert-Kahn, Boulogne-Billancourt du 30 avril au 31 décembre 2024

    “Natures vivantes, images et imaginaires des jardins d’Albert Kahn”au musée départemental Albert-Kahn, Boulogne-Billancourtdu 30 avril au 31 décembre 2024

    Entretien avec Luce Lebart, historienne de la photographie, et commissaire l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Boulogne-Billancourt, le 29 avril 2024, durée 15’57,
    © FranceFineArt.
    https://francefineart.com/2024/05/11/3538_natures-vivantes_musee-departemental-albert-kahn/
    Communiqué de presse
    Commissaire d’exposition : Luce Lebart, historienne de la photographie
    L’exposition met en lumière la passion du banquier philanthrope pour le végétal à travers les milliers d’images réalisées dans ses jardins de Boulogne et du Cap-Martin, présentées en regard d’oeuvres historiques et contemporaines.
    Après un cycle d’expositions consacré au voyage (Autour du Monde, puis Rio-Buenos Aires 1909), le musée départemental Albert-Kahn poursuit sa déclinaison des « fondamentaux » du projet du banquier philanthrope avec sa grande exposition de l’année : Natures vivantes, images et imaginaires des jardins d’Albert Kahn. Sur une proposition de l’historienne de la photographie et commissaire d’exposition Luce Lebart, elle réunira près de 200 photographies autochromes issues des collections du musée, pour nombre d’entre elles inédites, ainsi que des films, documents d’archives et oeuvres historiques comme contemporaines, incluant les créations d’artistes invités.

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    • 15 min
    🔊 “Luxe de poche” Petits objets précieux au siècle des Lumières au musée Cognacq-Jay, Paris du 28 mars au 29 septembre 2024

    🔊 “Luxe de poche” Petits objets précieux au siècle des Lumières au musée Cognacq-Jay, Paris du 28 mars au 29 septembre 2024

    “Luxe de poche”Petits objets précieux au siècle des Lumièresau musée Cognacq-Jay, Parisdu 28 mars au 29 septembre 2024

    Entretien avec Sixtine de Saint Léger, attachée de conservation au musée Cognacq-Jay, et co-commissaire l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 29 avril 2024, durée 23’43,
    © FranceFineArt.
    https://francefineart.com/2024/05/06/3537_luxe-de-poche_musee-cognacq-jay/
    Communiqué de presse
    Commissariat général
    Sixtine de Saint Léger, attachée de conservation au musée Cognacq-Jay
    Gabrielle Baraud, assistante de conservation
    Comité scientifique
    Vincent Bastien, collaborateur scienti»que au Château de Versailles
    Ariane Fennetaux, professeure des universités, Université Sorbonne Nouvelle
    Pascal Faracci, conservateur en chef du patrimoine
    L’exposition Luxe de poche au musée Cognacq-Jay présente une collection exceptionnelle de petits objets précieux et sophistiqués, en or, enrichis de pierres dures ou de pierres précieuses, couverts de nacre, de porcelaine ou d’émaux translucides, parfois ornés de miniatures. Les usages de ces objets varient, mais ils ressortent tous des us et coutumes d’un quotidien raffiné, signe de richesse, souvenir intime. Au siècle des Lumières comme aux suivants, ils suscitent un véritable engouement en France d’abord puis dans toute l’Europe.
    Luxe de poche a pour ambition de renouveler le regard que l’on porte sur ces objets, en adoptant une approche plurielle, qui convoque à la fois l’histoire de l’art et l’histoire de la mode, l’histoire des techniques, l’histoire culturelle et l’anthropologie en faisant résonner ces objets avec d’autres œuvres : des accessoires de mode, mais aussi les vêtements qu’ils viennent compléter, le mobilier où ils sont rangés ou présentés et enfin des tableaux, dessins et gravures où ces objets sont mis en scène. Ce dialogue permet d’envisager ces objets dans le contexte plus large du luxe et de la mode au XVIIIe et au début du XIXe siècle.

    Point de départ de cette nouvelle exposition, la collection remarquable d’Ernest Cognacq est enrichie de prêts importants – d’institutions prestigieuses comme le musée du Louvre, le musée des Arts décoratifs de Paris, le Château de Versailles, le Palais Galliera, les Collections royales anglaises ou le Victoria and Albert Museum à Londres et des collections particulières – afin d’offrir une nouvelle lecture de ces accessoires indispensables du luxe.

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    • 23 min
    🔊 “Tamara Kostianovsky” la chair du monde au musée de la Chasse et de la Nature, Paris du 23 avril au 3 novembre 2024

    🔊 “Tamara Kostianovsky” la chair du monde au musée de la Chasse et de la Nature, Paris du 23 avril au 3 novembre 2024

    “Tamara Kostianovsky” la chair du mondeau musée de la Chasse et de la Nature, Parisdu 23 avril au 3 novembre 2024

    Entretien avec Rémy Provendier-Commenne, historien de l’art, responsable des collections Musée de la Chasse et de la Nature, et commissaire l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 22 avril 2024, durée 14’17,
    © FranceFineArt.
    https://francefineart.com/2024/04/30/3535_tamara-kostianovsky_musee-de-la-chasse-et-de-la-nature/
    Communiqué de presse
    Commissaire de l’exposition :
    Rémy Provendier-Commenne, historien de l’art, responsable des collections Musée de la Chasse et de la Nature
    Du 23 avril au 03 novembre 2024, le Musée de la Chasse et de la Nature présente la première grande exposition en France de l’artiste Tamara Kostianovsky.
    L’upcycling comme expression du monde.
    Avec subtilité et force, son travail artistique explore des thèmes complexes tels que la mémoire, la violence, la colonisation, l’évanescence de la vie, les connexions entre le corps humain et la nature. Son travail de sculptrice s’exprime dans des installations qui utilisent des matériaux inhabituels, notamment des vêtements usagés et des textiles mis au rebut, pour explorer des idées liées à la fragilité de l’existence et à la relation entre la chair et notre environnement. Elle conçoit de véritables trompe-l’oeil d’une beauté saisissante, mais trompeuse, où l’oeuvre oscille entre fascination et répulsion. En explorant des thèmes profonds et universels à travers une utilisation innovante de matériaux ordinaires, Tamara Kostianovsky a gagné une place singulière dans le monde de l’art contemporain, captivant les spectateurs avec ses oeuvres chargées de sens et d’émotion. Pour sa première exposition personnelle dans un musée français, près de trente oeuvres ont été soigneusement sélectionnées et intégrées au sein de la salle d’exposition et du parcours permanent, mettant en lumière toute la diversité de son oeuvre.
    Entre souches d’arbre, oiseaux exotiques et carcasses de textile…
    La salle d’exposition est une carte blanche offerte à l’artiste. Elle invite le visiteur à une balade en forêt, où les arbres et les souches qui y ont pris racine sont faits de vêtements recyclés, métamorphosés. Pour cette installation exceptionnelle, Tamara Kostianovsky a créé une oeuvre monumentale inédite. Dans le salon de compagnie, entre les toiles de Chardin et de Desportes, des oiseaux de tissus se posent sur les murs de damas de velours prune. Dans l’antichambre, le visiteur découvre d’imposantes carcasses de textiles, troublantes et dérangeantes par les tensions qu’elles produisent, agissant entre beauté et violence, entre raffinement et férocité. L’artiste explique : « La série représente des carcasses qui se transforment en végétation, devenant des capsules qui hébergent des oiseaux et des plantes exotiques. Je conçois ces oeuvres en termes de métamorphose. L’idée est de transformer l’image de la carcasse, qui, de lieu de carnage, devient une matrice où la vie prend racine – à la manière d’un environnement utopique. » Un peu plus loin, tout naturellement, la salle des oiseaux offre ses murs à des panneaux décoratifs végétalisés enrichis d’oiseaux qui traitent de manière implicite de la colonisation. Des recherches sur les papiers peints français du siècle des Lumières, empreints de l’imaginaire colonial d’un ailleurs exotique et fantasmé, sont les sources de cette série à la végétation presque féerique et aux oiseaux parés – voire saturés – de milliers de couleurs. Enfin, dans la salle de la forêt, là encore, d’autres panneaux – dont des triptyques – permettent aux visiteurs de s’approcher de plus près et d’effleurer du regard toute la minutie et la poésie de son travail. [...]

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    • 14 min
    🔊 “Présences arabes” Art moderne et décolonisation, Paris 1908 – 1988 au Musée d’Art moderne de Paris du 5 avril au 25 août 2024

    🔊 “Présences arabes” Art moderne et décolonisation, Paris 1908 – 1988 au Musée d’Art moderne de Paris du 5 avril au 25 août 2024

    “Présences arabes”Art moderne et décolonisation, Paris 1908 – 1988au Musée d’Art moderne de Parisdu 5 avril au 25 août 2024

    Interview de Odile Burluraux, conservatrice au Musée d’Art moderne de Paris, et co-commissaire l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 22 avril 2024, durée 21’14,
    © FranceFineArt.
    https://francefineart.com/2024/04/23/3534_presences-arabes_musee-d-art-moderne-de-paris/
    Communiqué de presse
    Commissaires :
    Musée d’Art Moderne : Odile Burluraux
    Zamân Books & Curating : Morad Montazami, Madeleine de Colnet zamanbc.com
    Le Musée d’Art Moderne de Paris propose de redécouvrir la diversité des modernités arabes au XXe siècle et de renouveler le regard historique sur des scènes artistiques encore peu connues en Europe. À travers une sélection de plus de 200 oeuvres, pour la plupart jamais exposées en France, l’exposition Présences arabes – Art moderne et décolonisation – Paris 1908-1988 met en lumière la relation des artistes arabes avec Paris, tout au long du XXe siècle.
    L’exposition explore une autre histoire de l’art moderne, éclairée par de nombreuses archives sonores et audiovisuelles historiques présentes dans le parcours. Structurée de manière chronologique, elle débute en 1908, année de l’arrivée du poète et artiste libanais Gibran Khalil Gibran à Paris et de l’ouverture de l’école des Beaux-arts du Caire. Elle se termine en 1988, avec la première exposition consacrée à des artistes contemporains arabes à l’Institut du Monde Arabe (inauguré quelques mois plus tôt) à Paris et avec l’exposition Singuliers : bruts ou naïfs, avec entre autres l’artiste marocaine Chaïbia Tallal et l’artiste tunisien Jaber Al-Mahjoub, présentée au musée des enfants du Musée d’Art Moderne de Paris.
    Ainsi que l’écrit Silvia Naef, historienne d’art et l’une des autrices du catalogue de l’exposition Présences arabes au MAM : « Comment faire un art moderne et arabe ? un vrai projet esthétique se met en place au cours du XXe siècle : pensé à la fois en rupture avec l’art académique, en écho avec les avant-gardes occidentales, dans le cadre d’une identité nationale propre, sans retour pour autant à un art islamique. »
    L’exposition remet ainsi en lumière plus de 130 artistes dont les oeuvres constituent une contribution essentielle aux avant-gardes arabes et à l’histoire de l’art moderne du XXe siècle. Elle met également en évidence le rôle essentiel joué par Paris. Qualifiée de « capitale du tiers monde » par l’historien Michael Goebel, la ville est considérée dès les années 1920 comme un vivier des réseaux anticoloniaux et le foyer des nouvelles modernités cosmopolites.
    Le parcours de l’exposition est construit autour de différentes trajectoires d’artistes ayant étudié dans les écoles des beaux-arts de leurs pays avant de venir étudier et s’installer à Paris pour continuer leur formation. Tout au long du XXe siècle, Paris est le lieu de l’accès à la modernité, de la critique du colonialisme et le centre de nombreuses rencontres. Le Musée d’Art Moderne y a lui-même joué un rôle important dans la période d’après-guerre grâce à ses expositions (Salon des réalités nouvelles, Salon de la jeune peinture, Biennale des jeunes artistes de Paris…) et aux acquisitions initiées à partir des années 1960.

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    • 21 min

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