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Longtemps berlinoise d’adoption, elle travaille comme comédienne, assistante à la mise en scène, coordinatrice de production et traductrice en Allemagne sur différents films (entre autres: 303 de Hans Weingartner, Born in Evin de Maryam Zaree, Displaced de Sharon Ryba Kahn, Club Europa de Margarethe Hoenisch, Seul à Berlin de Vincent Pérez) avant de revenir en France pour y mener des projets de réalisation.

Entre 2020 et 2023, elle crée son premier documentaire produit par Zadig Productions, Les menteuses dont le synopsis est le suivant : en 2018, dans une université française, dix personnes portent plainte contre leur ancien professeur de théâtre. Il est accusé de violences sexuelles. Un long parcours juridique commence alors. Parmi les parties civiles, un groupe d’ami.e.s accepte la proposition de la réalisatrice Sylvaine Faligant de se retrouver autour de l’écriture collective d’un texte de théâtre. Le processus de création se mêle aux différentes étapes de la procédure juridique. En instaurant un dialogue entre le vécu et l’imaginaire, Les Menteuses cristallise une tentative de reconstruction.

Libération de la parole, du corps mais aussi de son identité, Dotty s'affranchit au travers du burlesque !
Effeuilleuse et professeure de burlesque depuis plus de 10 ans, Dotty Mac Lane produit également le Sacré Burlesque Festival, son propre festival de burlesque à Reims où sont invités des artistes internationaux de tous horizons !

Le burlesque comme culture, c’est avant tout un chemin de libération pour Dotty, où derrière les paillettes et le glamour se dévoile une histoire familiale sensible. Comédienne de théâtre, elle écrit aussi ses propres numéros burlesque, tantôt rétro, tantôt absurdes, tantôt drôles…

La rencontre de Dotty avec le burlesque, c’est une très belle histoire d’amour, d’émancipation et d’engagement, une mise à nu littérale et figurée !

Historienne de l’art et amoureuse du vivant, Charlotte Cosson a décidé d’adopter des terres anciennement cultivées pour les ramener à la vie. Son champ d’expérimentation se trouve en Provence, où elle permet à 2,6 hectares de se réensauvager et à des humain.e.s de se sentir connecté.e.s en pratiquant la transe.

Enseignante à Sciences-Po et autrice de Férale – réensauvager l’art pour mieux cultiver la terre chez Actes Sud, elle cherche les œuvres et les rituels qui permettent aux Modernes de se sentir appartenir à la trame vivante du monde.

Pour accompagner cette rencontre d’un environnement baigné de nature, une autre Charlotte nous ouvrira les portes de son petit paradis. Lieu de pratique de Yoga, chambre d’hôte, jardin luxuriant, c’est dans la grotte aménagée du Chatvasana que nous nous sommes ancrées le temps d’une soirée afin de renouer avec notre part sauvage.

Issue d’une famille d’artistes de tradition équestre, Camille est plongée dans l’univers du théâtre dès son plus jeune âge. Timide, peu à l’aise avec la réalité du monde, elle trouve dans les arts scéniques un terrain d’émancipation galvanisant et se sent, au contact des chevaux, à sa juste place, alignée, vivante. 10 ans sont nécessaires pour qu’Homme et cheval ne fassent plus qu’un. Camille répète tous les jours pour définir un langage commun, fusionner avec l’Autre, devenir sa moitié toute entière, sans dominant ni dominé.

Depuis plus de 25 ans, elle dirige le Théâtre du Centaure avec Manolo. Complémentaires dans leur singularité, ils incarnent la philosophie du Centaure et sa réalisation concrète où elle a signé une dizaine de mises en scènes et réalisé une trentaine de films.

Camille est également l’architecte du lieu de vie des centaures, palais de bois sculpté, inspiré de l’Indonésie où elle a fait ses études et appris au côté d’un vieux maître les arts scéniques conjugués aux rituels religieux. C’est dans ce lieu chargé d’histoire et de vibrations très particulières que nous vous avons été accueillis, le temps d’une soirée, hors du temps.

Adeline Audigier est issue d’une fratrie de triplés ce qui, en soit, rend déjà son récit passionnant. Ses parents l’élèvent autour des valeurs du sport : rigueur, dépassement de soi, humilité et entraide, une éducation qui aujourd’hui lui sert de colonne vertébrale et structure profondément sa vie.
Après des études d’ingénieur, la jeune femme réalise que sa place n’est pas derrière (les barreaux d’)un bureau. Elle liste alors ses besoins : être mobile, être utile, être stimulée intellectuellement et physiquement, mettre à profit l’ensemble de ses connaissances et expériences. Sa vie prend alors un nouveau tournant.
Elle s’engage auprès des marins-pompiers où elle trouve progressivement son équilibre. Plongée dans un quotidien aussi intense qu’incertain, Adeline se sent vivante, alignée, ancrée. Donner de soi pour aider les autres la rend pleinement heureuse. Elle passe ensuite le concours de pompier civil qu’elle obtient et doit prochainement intégrer une nouvelle caserne, mais à dû reporter sa prise de poste suite à un accident de la route.
Rebondir, toujours, aller de l’avant. Adeline a le goût du challenge, l’envie de dépasser ses limites, le courage de sortir de sa zone de confort et c’est ce qui la rend particulièrement inspirante.

Depuis son plus jeune âge, le sport fait intégralement partie de la vie de la jeune femme qui fut vice championne de France en athlétisme en 2018. Aujourd’hui elle pratique les 10 disciplines du décathlon, une avant-première pour les femmes et s’entraîne pour le Décastar qui aura lieu à Talence en 2023. Elle se bat d’ailleurs pour que les femmes puissent représenter ce sport aux J.O., seule discipline de l’athlétisme encore réservée aux hommes. Cette année, elle était la directrice de course du Marseille-Cassis et y a pris un plaisir fou, tant l’évènement rassemble des valeurs qui lui son chères.
Profondément humaine et tournée vers l’autre, Adeline s’épanouit au sein du collectif, se nourrit des relations qu’elle tisse aisément grâce à son fort capital sympathie, se construit autour des valeurs d’entraide. Bref, vous l’aurez compris, elle fait partie de ces femmes qui vous file la patate et dont il est fortement recommandé de croiser la route.

Diplômée de Sciences Po, puis d’HEC en 2010, Fanny Nushka peint depuis l’adolescence.
Considérant la création comme le résultat d’un savoir-faire multi-facettes, elle se construit dans l’exploration de disciplines renouvelées.
C’est au côté de trois peintres qu’elle a appris la peinture et le dessin : le peintre américain Zawacky lui a d’abord enseigné l’art du trait à Detroit. Maggie Siner l’a ensuite prise sous son aile pour lui apprendre la mécanique des couleurs. De retour à Paris en 2007, elle rencontre la peintre Hashpa qui lui enseigne la sensualité du modèle et l’art délicat de la composition.
Ses toiles montrent et représentent de multiples facettes d’un seul et même sujet : la beauté iconique, idéalisée, distante et intouchable que la peintre s’applique à voiler, pour questionner l’importance du sujet.

Mais la peinture n’est qu’une facette de la vie de Fanny. En 2020, elle et son mari marin rencontré dix ans auparavant, reprennent le voilier emblématique « Le Don du Vent ». Une aventure d’armateurs-entrepreneurs pleine de rebondissements et de rencontres improbables.
Peut-être avez-vous déjà aperçu la majestueuse silhouette de ce deux mats voguer vers les Calanques ou pu admirer sa prestance sur le quai d’honneur du Vieux-port ?
Pour notre 13ème évènement, nous avons eu la chance de monter à bord et de passer la soirée en compagnie de Fanny Nushka qui a partagé avec nous un peu de son univers passionnant !