37 min

Grossophobie : la violence d'une société qui rejette le "hors normes" avec Azilis (1/2‪)‬ Sois Sage et Parle Fort

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GROS ne doit plus être un gros mot. Et pourtant, notre société continue de rejeter un pan entier de la population. Selon l’enquête Santé et Itinéraire professionnel de 2010, le taux d’emploi des femmes obèses est inférieur de 10 points à celui des femmes non obèses. Le poids et la taille sont d’ailleurs les facteurs discriminatoires les plus souvent marqués en France, devant le sexe, l’âge ou l’origine.
Dans son livre “Gros n’est pas un gros mot", Daria Marx rappelle que rapporté aux statistiques, nous devrions logiquement avoir 10% de personnes obèses sur notre lieu de travail. Elle y exprime, entre autres, que les personnes grosses souffrent de préjugés infondés ancrés depuis des années dans l’inconscient collectif : manque de volonté, oisiveté, paresse, et qu’il "suffit" de vouloir pour perdre du poids ou contrôler son corps. 
Problème : la lutte contre l’obésité en France s’est focalisée sur le poids, sans prendre en compte les autres paramètres et en généralisant les situations. Or, il est admis qu’une personne en surpoids n’est pas forcément en moins bonne santé qu’une personne dont l’IMC est compris dans la fourchette dite “normale”, fourchette dont les critères sont très discutables.
Que signifie être gros / grosse ? Je prononce volontairement ce mot alors même que j’ai longtemps dit “rond” “ronde”. J’ai maintenant compris que ne pas prononcer le mot gros était déjà une forme de violence. Mais qui de mieux pour en parler qu’une personne directement concernée ? Azilis, plus connue sous le pseusdo @rosecitronvg, et moi-même avons décidé d'en parler, haut, et fort.
Dans cet épisode :
Invisibilisation des corps hors normes et grossophobieAzilis : parcours d'une femme indépendante et gourmandeLa blogosphère vegan : une communauté "healthy" loin d'être bienveillanteSans sucres, sans gluten, sans ... plaisir ? Instagram, le monde merveilleux des TCAGrossophobie : quand le milieu médical devient antipathiqueIgnorer son corps : quand il est plus facile de ne pas s'y confronter
En parler, c'est déjà dénoncer. On se retrouve sur instagram : @marie_la_graine // @rosecitronvg
>> Je parle fort ici aussi

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GROS ne doit plus être un gros mot. Et pourtant, notre société continue de rejeter un pan entier de la population. Selon l’enquête Santé et Itinéraire professionnel de 2010, le taux d’emploi des femmes obèses est inférieur de 10 points à celui des femmes non obèses. Le poids et la taille sont d’ailleurs les facteurs discriminatoires les plus souvent marqués en France, devant le sexe, l’âge ou l’origine.
Dans son livre “Gros n’est pas un gros mot", Daria Marx rappelle que rapporté aux statistiques, nous devrions logiquement avoir 10% de personnes obèses sur notre lieu de travail. Elle y exprime, entre autres, que les personnes grosses souffrent de préjugés infondés ancrés depuis des années dans l’inconscient collectif : manque de volonté, oisiveté, paresse, et qu’il "suffit" de vouloir pour perdre du poids ou contrôler son corps. 
Problème : la lutte contre l’obésité en France s’est focalisée sur le poids, sans prendre en compte les autres paramètres et en généralisant les situations. Or, il est admis qu’une personne en surpoids n’est pas forcément en moins bonne santé qu’une personne dont l’IMC est compris dans la fourchette dite “normale”, fourchette dont les critères sont très discutables.
Que signifie être gros / grosse ? Je prononce volontairement ce mot alors même que j’ai longtemps dit “rond” “ronde”. J’ai maintenant compris que ne pas prononcer le mot gros était déjà une forme de violence. Mais qui de mieux pour en parler qu’une personne directement concernée ? Azilis, plus connue sous le pseusdo @rosecitronvg, et moi-même avons décidé d'en parler, haut, et fort.
Dans cet épisode :
Invisibilisation des corps hors normes et grossophobieAzilis : parcours d'une femme indépendante et gourmandeLa blogosphère vegan : une communauté "healthy" loin d'être bienveillanteSans sucres, sans gluten, sans ... plaisir ? Instagram, le monde merveilleux des TCAGrossophobie : quand le milieu médical devient antipathiqueIgnorer son corps : quand il est plus facile de ne pas s'y confronter
En parler, c'est déjà dénoncer. On se retrouve sur instagram : @marie_la_graine // @rosecitronvg
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