51 min

Hélène Noesmoen, atout olympique Navigantes

    • Sports

A tout juste 30 ans, Hélène Noesmoen peut se targuer d’avoir un palmarès déjà long comme le bras, au point d’être considérée comme une grande chance de médaille et même de titre pour les prochains Jeux olympiques de Paris 2024. « Je n’aime pas trop me présenter avec des lignes de résultats, je préfère parler d’histoires humaines, qui me ressemblent », commente pourtant celle qui, enfant, s’est, passionnée pour le Vendée Globe, dont elle ne ratait ni les départs ni les arrivées chez elle, aux Sables d’Olonne. « Du premier au dernier on allait tous les voir, sur nos vélos le long du chenal. Quand on est Sablais, le Vendée Globe, c’est quelque chose. »



Emerveillée par ces aventuriers qui s’élancent à l’assaut du tour du monde, elle l’est particulièrement par les navigatrices : « Je me souviens de l’arrivée d’Ellen MacArthur et de celle, de nuit, de nuit, de Sam Davies, j’étais fascinée et évidemment, ça m’a inspirée. » Mais son histoire avec la navigation va débuter sur la planche à voile familiale, initiée par un papa champion du monde et d’Europe qui avait « fabriqué pour moi un petit gréement tout léger avec une canne à pêche ».



La jeune Hélène Noesmoen mord à l’hameçon pour se lancer en sport/études. « On s’entraînait avec les garçons, c’était motivant parce qu’on essayait toujours de les dépasser, j’ai toujours aimé m’entraîner avec les hommes, ils nous tirent vers le haut. » Viennent ensuite des études d’ingénieur en parallèle de ses entrainements au pôle de Brest et les premiers titres - championne du monde et d’Europe junior, victoire en Coupe du monde  – sur le désormais ancien support olympique, la RS:X.


Non retenue pour les Jeux de Tokyo, elle anticipe le passage à l’iQFoil, planche à foil retenue pour les Jeux de Paris, plus adaptée à ses qualités physiques. La preuve : très vite, la Sablaise rafle tout, ou presque : triple championne d’Europe de 2020 à 2022, championne du monde en 2021, elle devient la référence mondiale de la discipline.



Parallèlement, elle est une des premières femmes à monter sur le F50 de l’équipe de France de SailGP, dans le cadre du programme ouvrant l’accès de ce circuit à des navigatrices. « C’est vraiment bien, ça permet aux femmes d’avoir des opportunités, même si on aimerait avoir des rôles encore plus importants à bord », commente-t-elle en souriant. C’est l’hiver, entre sa préparation physique et ses navigations en vue du rendez-vous crucial de 2023, le test-event cet été à Marseille, Hélène Noesmoen a pris le temps de revenir sur son parcours et son quotidien pour ce 8e épisode de Navigantes.



Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.

Diffusé le 18 janvier 2023. 

Post production : Grégoire Levillain

Générique : All the summer girls

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

A tout juste 30 ans, Hélène Noesmoen peut se targuer d’avoir un palmarès déjà long comme le bras, au point d’être considérée comme une grande chance de médaille et même de titre pour les prochains Jeux olympiques de Paris 2024. « Je n’aime pas trop me présenter avec des lignes de résultats, je préfère parler d’histoires humaines, qui me ressemblent », commente pourtant celle qui, enfant, s’est, passionnée pour le Vendée Globe, dont elle ne ratait ni les départs ni les arrivées chez elle, aux Sables d’Olonne. « Du premier au dernier on allait tous les voir, sur nos vélos le long du chenal. Quand on est Sablais, le Vendée Globe, c’est quelque chose. »



Emerveillée par ces aventuriers qui s’élancent à l’assaut du tour du monde, elle l’est particulièrement par les navigatrices : « Je me souviens de l’arrivée d’Ellen MacArthur et de celle, de nuit, de nuit, de Sam Davies, j’étais fascinée et évidemment, ça m’a inspirée. » Mais son histoire avec la navigation va débuter sur la planche à voile familiale, initiée par un papa champion du monde et d’Europe qui avait « fabriqué pour moi un petit gréement tout léger avec une canne à pêche ».



La jeune Hélène Noesmoen mord à l’hameçon pour se lancer en sport/études. « On s’entraînait avec les garçons, c’était motivant parce qu’on essayait toujours de les dépasser, j’ai toujours aimé m’entraîner avec les hommes, ils nous tirent vers le haut. » Viennent ensuite des études d’ingénieur en parallèle de ses entrainements au pôle de Brest et les premiers titres - championne du monde et d’Europe junior, victoire en Coupe du monde  – sur le désormais ancien support olympique, la RS:X.


Non retenue pour les Jeux de Tokyo, elle anticipe le passage à l’iQFoil, planche à foil retenue pour les Jeux de Paris, plus adaptée à ses qualités physiques. La preuve : très vite, la Sablaise rafle tout, ou presque : triple championne d’Europe de 2020 à 2022, championne du monde en 2021, elle devient la référence mondiale de la discipline.



Parallèlement, elle est une des premières femmes à monter sur le F50 de l’équipe de France de SailGP, dans le cadre du programme ouvrant l’accès de ce circuit à des navigatrices. « C’est vraiment bien, ça permet aux femmes d’avoir des opportunités, même si on aimerait avoir des rôles encore plus importants à bord », commente-t-elle en souriant. C’est l’hiver, entre sa préparation physique et ses navigations en vue du rendez-vous crucial de 2023, le test-event cet été à Marseille, Hélène Noesmoen a pris le temps de revenir sur son parcours et son quotidien pour ce 8e épisode de Navigantes.



Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.

Diffusé le 18 janvier 2023. 

Post production : Grégoire Levillain

Générique : All the summer girls

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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