Par Ouï-dire La Première (RTBF)

Au-delà des sillons : Une sous-France agricole Comment l’agriculture peut-elle s’adapter à la réalité économique mondiale sans trahir ses valeurs ancestrales ? Du sud de la Vienne aux portes de la Bretagne en passant par la côte atlantique, ce documentaire fait des allers-retours entre les difficultés rencontrées et les acteurs de ce monde agricole. Comme le dit Fabien, éleveur de moutons à Pornic : « On est tous passionné par ça, c’est le vivant qui nous anime au fond, quel que soit le paysan ou l’agriculteur qu’on est ». Tous témoignent de leur incompréhension face à une société qui ne les entend plus. « On se fout de la gueule de qui là. Moi, on va me demander demain de sauver la planète et on fait venir des produits d’ailleurs ! » Frédéric Mesmin cherche à faire entendre différents points de vue, souvent recevables, parfois violents. Au fil de ce documentaire se croisent travaux des champs, préparation en cuisine « d’un cœur de bœuf aux carottes » et témoignages poignants. Un documentaire de Frédéric Mesmin

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Façons de Voir A Bruxelles, rue Sainte-Catherine, Centrale for contemporary art présente l’exposition ACCUMULATOR. À l’heure où la Centrale s’engage dans un important processus de transformation de ses espaces dédiés à l’accueil de ses expositions et de ses publics, réaffirmant, de fait, sa nouvelle identité, Maren Dubnick (artiste plasticienne) et Clémentine Davin (curatrice) réactivent la fonction initiale du lieu, dans le but de proposer une traversée sociale et historique du centre d’art, autrefois 1ère centrale électrique de la Ville de Bruxelles. Le réaménagement de la Tour Brunfaut à Molenbeek a été d’une complexité considérable. Mais le soin apporté dans la réorganisation des espaces de vie individuelle et collective nous rappelle qu’au-delà de la technicité se joue une certaine qualité de vie. Celle qui distingue un logement, d’un habitat. Nous partons pour une visite en compagnie de Renaud Van Espen, architecte du bureau A229, responsable du projet.

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David Christoffel, Chiner David Christoffel s’est rendu chez un pianiste chineur qui collectionne les oeuvres de compositeurs qui ont échappé à la consécration. Et si François Mardirossian en est venu à s’attacher à ces musiciens, c’est parce qu’il a pris l’habitude de chiner si bien que toutes les partitions dont il a fait l’acquisition sont chargées d’une histoire singulière. Pendant les deux journées d’enregistrement dont cette émission offre un condensé, David Christoffel et François Mardirossian ont égrené plus de cinquante partitions, cinquante artistes dévoués à la musique dont le point commun objectif est de ne pas avoir été retenues par la grande histoire, mais dont le seul point commun est avoir été chiné par François Mardirossian.

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Mon arrière-grand-oncle nazi, 2e partie Le 22 janvier 1945, Julien Carlier est condamné à mort par contumace pour collaboration avec l’ennemi, notamment pour avoir été Chef de Propagande de Rex, le parti collabo. À l’été 2019, à Bruxelles, Jehanne Bergé découvre l’existence de cet ancêtre au passé lourd de conséquences. Elle entame une enquête. Au fil des mois, puis des années, elle tire le fil des tabous de la mémoire familiale, mais aussi nationale. Sous forme de feuilleton, « Mon arrière-grand-oncle nazi » raconte deux histoires qui se croisent et se décroisent. La première, celle de Julien Carlier : son engagement auprès de Rex, son rôle dans les médias et particulièrement la radio, sa position de chef de la propagande active, sa condamnation, sa disparition. Et la deuxième, à 80 ans d’écart, celle de Jehanne Bergé : la découverte de ce sombre ancêtre, la bataille pour avoir accès aux archives, sa confrontation aux secrets de familles non élucidés, sa rencontre avec le passé, ses questionnements de jeune journaliste d’aujourd’hui. Intime et historique, ce documentaire sonore revient sur l’une des pages les plus sombres de notre histoire à toutes et tous. Ecriture et réalisation : Jehanne Bergé Une production We Tell Stories, avec le soutien du Fonds d'aide à la Création radiophonique de la FWB

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Le monde n’est pas le même pour tous. Pour certains le jour se lève, pour d’autres la nuit tombe, pour d’autres encore c’est la nuit qui se lève. Une usine ferme, puis elle est démontée pour être emportée ailleurs. Une usine disparait, les lumières de la ville s’éteignent et la nuit se lève, n’arrête pas de se lever. Dans cette nuit-là : un père, une mère, un fils marchent vers une nouvelle lumière qu’ils devinent parfois dans le lointain… Un chœur chante leur histoire ; des hommes et des femmes migrateurs leur montrent le chemin ; le souvenir d’un numéro de cirque les accompagne ; partout des insectes. Dans cette nuit sans fin le monde change, les hommes aussi : un père, une mère, un fils au seuil de leur dernière métamorphose. Un texte de Gilles Aufray interprété par Philippe Drecq, Jules Churin, Delphine Gardin et Gilles Aufray Les voix du choeur: Veronika Mabardi, Fanny Lacrosse et Fabrice Kada Réalisation: Pascale Tison Montage, mixage: Adrien Pinet Prise de sons: Vincent Venet et Laurent Nelissen Assistante à la production: Fabienne Pasau Merci au Collège Communal de Court-Saint-EtienneCollège communal de Court-Saint-Etienne, à Christine GILOT, Cheffe du Service Urbanisme au service « Interventions », à Joël Coppens, responsable du PAM Expo

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Rouge cratère Rouge cratère est une lettre adressée à Madagascar. Soa Ratsifandrihana sonde les cratères qui la composent, de son vécu d’enfant de la diaspora malgache en France, jusqu’à sa pratique de la danse. Accompagnée d’habitantes de l’île, Soa dresse le portrait d’une Madagascar démystifiée et ancrée dans sa propre réalité. Au travers d’une “image” de la reine Malgache Ranavalona 1ère, le réapprentissage d’une langue balbutiée, la transmission de danses ancestrales et les consolations de nos plats favoris… Rouge cratère expose les sons, les saveurs et la couleur qui façonnent la relation que l’on entretient avec son héritage. Cette création radiophonique apparaît ainsi comme une exploration des conséquences de la colonisation sur les corps, les récits et l’intime. C’est une invitation à se délester du poids de la honte et à sortir du silence de l’Histoire. Un documentaire de la chorégraphe et danseuse Soa Ratsifandrihana, réalisé par Chloé Despax. Musique : Joël Rabesolo Ce documentaire radio s'inscrit dans un diptyque, construit en relation étroite avec un spectacle de danse chorégraphié par Soa Ratsifandrihana et qui sera présenté comme une nouvelle création au KunstenFestivaldesarts, au Théâtre Varia, entre le 25 et le 29 mai 2024. Avec un entretien avec Soa Ratsifandrihana

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