La Politique des putes (2/10) - Stigmatiser La Politique des putes

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Au vu du covid-19, la situation actuelle des travailleuses et travailleurs sexuel.le.s est catastrophique, en particulier pour les personnes trans migrantes. Si vous pouvez faire un don au FAST, fonds d’action sociale trans créé par Océan et Giovanna Rincon pour les soutenir, nous vous en serions très reconnaissant.e.s ! Le lien de la cagnotte : https://www.acceptess-t.com/aide-sociale


Ce qu’on aura compris dans l’épisode 1, c’est qu’au final, et au-delà de ce qui se passe dans la transaction, ce qui permet à la société de construire une ligne rouge entre les TDS et le reste du monde, c’est le stigmate. Pourquoi ce stigmate de « la pute » est-il si fort ? Quelle est sa fonction ? Comment les TDS le vivent-elles matériellement et psychologiquement, et quel impact a-t-il sur leur vie quotidienne ?
Biographie des invité.e.s :
Charlie She :
Québécois·e, Charlie grandit à Gatineau, une banlieue près de Ottawa. Artiste, queer et féministe, iel commence le TDS vers l’âge de 20 ans après avoir travaillé dans la restauration. Iel est aujourd’hui, à 27 ans, un·e militant·e et influenceur·se très actif·ive et suivi·e dans le milieu queer, notamment sur les questions de travail du sexe, sur Instagram: @charlieshe.

Marianne Chargois :
Marianne Chargois est travailleuse du sexe, performeuse, membre active du STRASS (le Syndicat du travail sexuel). Ses projets, écrits et performés, lient recherche artistique et analyses féministes et politiques autour du sex working. Parallèlement à ses activités de dominatrice, elle se produit en danse contemporaine et crée des festivals : le festival Explicit avec Matthieu Hocquemiller, Expressions Plurielles du Sexuel à Montpellier, le festival queer sexualités dissidentes WHAT THE F**K ? FEST***! avec floZif à Paris ainsi que le SNAP !, festival des discours et représentations des travailleur·ses du sexe dont la seconde édition aura lieu du 16 au 18 octobre 2020 à Paris. En 2018, elle réalise son premier film documentaire EMPOWER Perspectives de Travailleuses du sexe.

Maiwenn Henriquet :
Infirmière de formation, Maiwenn a été bénévole puis salariée à Médecins du Monde sur le programme Jasmine auprès des travailleur·euses du sexe. En avril 2017, elle a rejoint l’association de santé communautaire Paloma où elle est intervenante santé.

Irène Aboudaram :
Engagée dans la lutte contre le sida depuis 1994 à travers plusieurs organisations en France et à l’international, elle travaille aujourd’hui à Médecins du Monde sur les questions de santé et de droits pour les TDS et personnes détenues. Elle est aussi membre du conseil d’administration de Paloma.

Références entendues dans l’épisode : 

- Le pimp désigne le “mac” ou le proxénète- “Cis” est le diminutif de cisgenre et désigne une personne dont le genre (identitaire) correspond à celui qu’on lui a attribué à la naissance- Les Travailleur·euses Du Sexe ou TDS - Gail Pheterson, Le prisme de la prostitution, L’Harmattan, 2001- “Trans” est le diminutif de transgenre et désigne une personne qui ne s’identifie pas à son sexe assigné à la naissance ou qui a entamé un processus afin de faire mieux correspondre son expression de genre et son identité de genre- L'association Médecins du monde- Les lois SESTA (Stop Enabling Sex Traffickers Act) et FOSTA (Allow States and Victims to Fight Online Sex Trafficking Act) visent à lutter contre le proxénétisme en ligne- La loi dite “Avia” est une proposition de loi visant à lutter contre les contenus haineux sur internet- Pluma Sumaq est une artiste latino-américaine ex TDS- L’association Les Roses d’Acier- L’association Acceptess-T- Le Collectif des Femmes de Strasbourg-Saint Denis- Le projet parisien Bus des femmes- Le STRASS (Syndicat du Travail Sexuel) à Paris- L’association Paloma à Nantes- L’association Grisélidis à Toulouse- L’association C

Au vu du covid-19, la situation actuelle des travailleuses et travailleurs sexuel.le.s est catastrophique, en particulier pour les personnes trans migrantes. Si vous pouvez faire un don au FAST, fonds d’action sociale trans créé par Océan et Giovanna Rincon pour les soutenir, nous vous en serions très reconnaissant.e.s ! Le lien de la cagnotte : https://www.acceptess-t.com/aide-sociale


Ce qu’on aura compris dans l’épisode 1, c’est qu’au final, et au-delà de ce qui se passe dans la transaction, ce qui permet à la société de construire une ligne rouge entre les TDS et le reste du monde, c’est le stigmate. Pourquoi ce stigmate de « la pute » est-il si fort ? Quelle est sa fonction ? Comment les TDS le vivent-elles matériellement et psychologiquement, et quel impact a-t-il sur leur vie quotidienne ?
Biographie des invité.e.s :
Charlie She :
Québécois·e, Charlie grandit à Gatineau, une banlieue près de Ottawa. Artiste, queer et féministe, iel commence le TDS vers l’âge de 20 ans après avoir travaillé dans la restauration. Iel est aujourd’hui, à 27 ans, un·e militant·e et influenceur·se très actif·ive et suivi·e dans le milieu queer, notamment sur les questions de travail du sexe, sur Instagram: @charlieshe.

Marianne Chargois :
Marianne Chargois est travailleuse du sexe, performeuse, membre active du STRASS (le Syndicat du travail sexuel). Ses projets, écrits et performés, lient recherche artistique et analyses féministes et politiques autour du sex working. Parallèlement à ses activités de dominatrice, elle se produit en danse contemporaine et crée des festivals : le festival Explicit avec Matthieu Hocquemiller, Expressions Plurielles du Sexuel à Montpellier, le festival queer sexualités dissidentes WHAT THE F**K ? FEST***! avec floZif à Paris ainsi que le SNAP !, festival des discours et représentations des travailleur·ses du sexe dont la seconde édition aura lieu du 16 au 18 octobre 2020 à Paris. En 2018, elle réalise son premier film documentaire EMPOWER Perspectives de Travailleuses du sexe.

Maiwenn Henriquet :
Infirmière de formation, Maiwenn a été bénévole puis salariée à Médecins du Monde sur le programme Jasmine auprès des travailleur·euses du sexe. En avril 2017, elle a rejoint l’association de santé communautaire Paloma où elle est intervenante santé.

Irène Aboudaram :
Engagée dans la lutte contre le sida depuis 1994 à travers plusieurs organisations en France et à l’international, elle travaille aujourd’hui à Médecins du Monde sur les questions de santé et de droits pour les TDS et personnes détenues. Elle est aussi membre du conseil d’administration de Paloma.

Références entendues dans l’épisode : 

- Le pimp désigne le “mac” ou le proxénète- “Cis” est le diminutif de cisgenre et désigne une personne dont le genre (identitaire) correspond à celui qu’on lui a attribué à la naissance- Les Travailleur·euses Du Sexe ou TDS - Gail Pheterson, Le prisme de la prostitution, L’Harmattan, 2001- “Trans” est le diminutif de transgenre et désigne une personne qui ne s’identifie pas à son sexe assigné à la naissance ou qui a entamé un processus afin de faire mieux correspondre son expression de genre et son identité de genre- L'association Médecins du monde- Les lois SESTA (Stop Enabling Sex Traffickers Act) et FOSTA (Allow States and Victims to Fight Online Sex Trafficking Act) visent à lutter contre le proxénétisme en ligne- La loi dite “Avia” est une proposition de loi visant à lutter contre les contenus haineux sur internet- Pluma Sumaq est une artiste latino-américaine ex TDS- L’association Les Roses d’Acier- L’association Acceptess-T- Le Collectif des Femmes de Strasbourg-Saint Denis- Le projet parisien Bus des femmes- Le STRASS (Syndicat du Travail Sexuel) à Paris- L’association Paloma à Nantes- L’association Grisélidis à Toulouse- L’association C