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Serait-il plus naturel de douter que de croire ? Pourquoi les grands alpinistes se détournent-ils de l’Everest ? Comment réconcilier la mémoire et l’histoire ? Pourquoi la culture est-elle supposée diminuer le « sex appeal » ? Comment écrire l’histoire d’un art avant l’histoire ? Quel rôle peut jouer la fiction dans le militantisme écologique ? Faut-il éduquer les enfants ? Comment la différence des sexes se formulait-elle il y a plus de trois siècles ? Tout objet peut-il être matière d’un examen philosophique ? Le souci de soi est-il dissociable du souci des autres ? Sommes-nous gouvernés par des algorithmes ? 

Dans Le sens des mots, un podcast des Éditions de l’ENS de Lyon, acteur référent de l'édition en sciences humaines depuis près de 50 ans, les auteur(e)s prennent le micro et nous parlent de leur livre en 3 mots et moins de 15 minutes. Des mots, des idées, des notions, des concepts mais aussi des questions pour découvrir un livre, décrypter la recherche et nous aider à appréhender le monde qui nous entoure. Au fil de 10 épisodes par saison, au rythme d'un nouvel épisode chaque mois, découvrez nos livres autrement, dépassez vos idées reçues sur la recherche et l’édition universitaire et entendez la voix de nos auteur(e)s.

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Le sens des mots, un podcast des Éditions de l'ENS de Lyon Le sens des mots, un podcast des Éditions de l'ENS de Lyon

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Serait-il plus naturel de douter que de croire ? Pourquoi les grands alpinistes se détournent-ils de l’Everest ? Comment réconcilier la mémoire et l’histoire ? Pourquoi la culture est-elle supposée diminuer le « sex appeal » ? Comment écrire l’histoire d’un art avant l’histoire ? Quel rôle peut jouer la fiction dans le militantisme écologique ? Faut-il éduquer les enfants ? Comment la différence des sexes se formulait-elle il y a plus de trois siècles ? Tout objet peut-il être matière d’un examen philosophique ? Le souci de soi est-il dissociable du souci des autres ? Sommes-nous gouvernés par des algorithmes ? 

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    Quand la chair passe aux aveux. Foucault et le christianisme. Avec Philippe Chevallier

    Quand la chair passe aux aveux. Foucault et le christianisme. Avec Philippe Chevallier

    Le sens des mots, un podcast des Éditions de l'ENS de Lyon
    En 2013, la BNF faisait l’acquisition d’un trésor national : les Archives de Michel Foucault, l’un des philosophes français les plus importants du 20e siècle. 117 boîtes couvrant près de quarante années de travail, des milliers de pages manuscrites, des notes de lecture, et la matière première des livres du philosophe. Y figure notamment le manuscrit des Aveux de la chair, appelé à devenir le dernier tome de sa monumentale Histoire de la sexualité. Le livre auquel Foucault aura consacré le plus de temps, sans parvenir à l’achever complètement, et que Gallimard publiera à titre posthume en 2018.Ce livre-monument nous plonge dans les textes de l’Antiquité chrétienne à la recherche de la rupture opérée par le christianisme dans notre rapport au corps, au plaisir, à la sexualité. Un texte dans lequel Foucault interroge ce moment, dans l’histoire de la subjectivité, où on va se demander : pour savoir qui tu es, interroge d’abord ton désir.Aujourd’hui nous recevons le philosophe Philippe Chevallier, pour nous parler de la nouvelle édition revue et augmentée de son livre, Michel Foucault et le christianisme. Un livre qui reste encore à ce jour le seul en langue française consacré à l’ensemble des travaux de Foucault sur le christianisme. Mais un livre qui aborde aussi toutes les lectures de Foucault sur le sujet. De l’Antiquité tardive jusqu’à la littérature moderne, de Gustave Flaubert à Georges Bataille en passant par Maurice Blanchot.Comment notre sexualité en est-elle venue à faire la vérité sur nous-mêmes ? Et comment est-elle devenue coupable à travers les aveux de la chair ? Quel destin le christianisme a-t-il eu dans nos vies ? Dans la manière de nous conduire ? De connaître notre désir ? Ou encore de chercher notre salut ? Et en quoi l’approche de Foucault a-t-elle renouvelé notre manière de lire la doctrine des Pères de l’Église ? Une doctrine sexuelle élaborée, rappelons-le, au cours des cinq premiers siècles de notre ère.Cette réédition que nous publions à quelques semaines du 40e anniversaire de la mort de Foucault, bénéfice d’un travail de première main dans les archives du philosophe, avec nombre de références et de textes méconnus ou inédits. Elle reconstitue pour la première fois l’odyssée rédactionnelle de son ouvrage posthume Les Aveux de la chair.Philippe Chevallier a choisi de nous parler de ce livre en trois mots : aveu, christianisme et religion.Philippe Chevallier est philosophe. Spécialiste de Michel Foucault, il a participé à l’édition Pléiade de ses œuvres (Gallimard, 2015). Il est l’auteur de Michel Foucault, le pouvoir et la bataille (Puf, 2014) et co-dirigé le collectif Foucault, les Pères, le sexe (Éditions de la Sorbonne, 2021). Il travaille à la Bibliothèque nationale de France.[Extrait audio]
    Michel Foucault : Histoire de la sexualité, La volonté de savoir (1977 / France Culture)

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    • 15 min
    Labellisation et fabrique urbaine, la revanche de Matera ? Avec Marina Rotolo

    Labellisation et fabrique urbaine, la revanche de Matera ? Avec Marina Rotolo

    Le sens des mots, un podcast des Éditions de l'ENS de LyonQuand on parle de Matera aujourd’hui, on pense forcément à l’une des villes les plus anciennes du monde. Nichée au cœur de la Basilicate, dans le sud de l’Italie, à la frontière avec les Pouilles, elle était encore, il y a un demi-siècle, « la honte » de l'Italie. Son extrême pauvreté, ses conditions de vie misérables, sa surpopulation, lui valurent cette réputation.Ses habitants vivaient alors dans des grottes datant du paléolithique, les célèbres Sassi, sans lumière, ni eau courante ou tout-à-l'égout. On raconte, à l’instar d’un Carlo Levi en 45, que chaque famille n’avait en général, qu’une seule de ces grottes pour toute habitation et qu’ils y dormaient tous ensemble, hommes, femmes, enfants, chiens, brebis, cochons. Le président du Conseil de l’époque Alcide de Gasperi, qui visitera Matera en 50, ira même jusqu’à la qualifier de « honte nationale ». Ordre sera alors donné d’évacuer les Sassi.En 93, Matera est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. Sa notoriété va alors commencer à se développer. Tant et si bien que le cinéma la choisira même pour décor, dans « La Passion du christ », « Ben-Hur », et plus récemment le James Bond « Mourir peut attendre ». Plus de 25 ans après, en 2019, Matera est désignée Capitale européenne de la culture. Elle entre alors dans une nouvelle ère pour devenir aujourd’hui un haut-lieu culturel de l’Italie du Sud.L’architecte Marina Rotolo que nous recevons aujourd’hui pour son livre Labellisation et fabrique urbaine, nous propose une immersion dans les coulisses de ce processus. Elle suit à la trace les interactions mais aussi les jeux de pouvoirs qui sont à l’œuvre dans cette course au label.Elle a choisi de nous parler de son livre en trois mots : label, culture et patrimoine.[Extrait audio]
    Matera 2019 - Il Momento della Proclamazione nella piazza di Matera

    Marina Rotolo est docteure en architecture, membre permanente de l’équipe de recherche IPRAUS/AUSser à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville et maîtresse de conférences associée à l’École nationale supérieure d’architecture de Bretagne. Ses recherches portent sur les processus de labellisation patrimoniale et culturelle, notamment sur les villes Capitales européennes de la culture. Architecte HMONP, elle continue d’exercer auprès des CAUE sur des missions de concertation et de sensibilisation à l’architecture.

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    • 12 min
    Enquête de politique ? Avec Romain Pudal

    Enquête de politique ? Avec Romain Pudal

    Le sens des mots, un podcast des Éditions de l'ENS de Lyon
    « Avant d’être une sphère particulière de la vie sociale (avec ses institutions, ses partis, ses discours, ses idéologies), la politique est d’abord un ensemble d’expériences quotidiennes de domination et d’injustice, d’égalité et de fraternité, à travers lesquelles se fait ou se défait notre monde commun. » C’est en ces termes que le philosophe Jean-Jacques Rosat préfaçait les chroniques d’Orwell en 2008.Comment se forgent les opinions politiques ? Comment comprendre de l’intérieur une Révolution ? Quels sens donner au vote ? À quoi ressemble une enquête ethnographique ? Comment saisir le « politique par le bas ou le « politique sans en avoir l’air » ? Et en quoi finalement l’ethnographie, jusqu’ici conçue comme la méthode propre à l’anthropologie, peut nous apporter un éclairage sur les grandes questions et les thématiques canoniques de la science politique ?Aujourd’hui nous parlons de l’ouvrage collectif Ethnographie(s) politique(s). Il a été codirigé par Sarah Mazouz, Romain Pudal et Martina Avanza. Il est issu du groupe de recherche Ethnopol, pour ethnographie politique, soutenu et financé par la AFSP (association française de science politique), dont l’ambition était de réunir des chercheurs, des ethnographes, s’intéressant tous, mais de manières différentes, aux questions politiques.Vote, partis politiques, mouvements sociaux, politisation, mais aussi coulisses de l’événement protestataire, printemps arabes, État et pratiques bureaucratiques… autant de thématiques classiques qui sont repensées dans ce livre de façon originale, grâce à des enquêtes de terrain présentées par des spécialistes.Chaque chapitre du livre est ainsi consacré à une question classique de la science politique, et permet de voir comment l’ethnographie politique se pratique, comment elle se déploie. Comment, finalement, cette méthode propose un dialogue fécond entre la science politique, l’anthropologie, la sociologie ou encore l’histoire, réaffirmant ainsi l’idée de sciences sociales.Romain Pudal, Directeur de recherche au CNRS et Directeur du CERLIS, le Centre de recherches sur les liens sociaux, a choisi de nous en parler en trois notions : rapports au politique, par le bas et enquête.

    [Extraits audio]
    Son manifestation, LaSonotheque
    Jeunes socialistes des MJS, Maritima Médias
    "La politique, c’est des paroles en l’air": on a suivi les jeunes pendant la campagne présidentielle, France Info

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    • 9 min
    De la mauvaise graine, vraiment ? Fernand Deligny et l’histoire de l’enfance en marge. Avec Michaël Pouteyo

    De la mauvaise graine, vraiment ? Fernand Deligny et l’histoire de l’enfance en marge. Avec Michaël Pouteyo

    Le sens des mots, un podcast des Éditions de l'ENS de Lyon
    Ils sont soixante-quinze, et quatre-vingts, et cent à courir nus dans la gouttière, à démonter les serrures, à cavalcader dans les escaliers, à déclouer les planchers pour y faire des cachettes, à chier dans le lit du voisin, à casser quinze assiettes d’un coup, à pisser dans les marmites de nouilles, à boucher les lavabos avec des morceaux de couvertures, à jeter les copains tout habillés dans l’eau du bassin, à aller voir les copains dans les maisons d’éducation voisines pour les décider à s’évader et à venir avec eux au centre « où on n’est pas emmerdé ».
     
    C’est ainsi que Fernand Deligny décrivait en 1947 dans son livre Les vagabonds efficaces, les enfants auxquels il avait affaire au Centre d’observation et de triage de Lille. Mais de quels enfants parlait-il exactement ? Orphelins, arriérés et prétendus irrécupérables, autistes mutiques ou gravement psychotiques, enfants placés sous main de justice, délinquants caractériels, enfants inadaptés ?
    Deligny, l’instituteur inclassable, l’éducateur singulier, le conteur, poète et écrivain n’aura de cesse de travailler avec des enfants en marge, non pas tant pour les aider à rentrer dans le rang ou à s’adapter, mais pour construire avec eux des conditions d’existence propices, en dehors de l’institution.
     
    Aujourd’hui nous recevons Michaël Pouteyo, docteur en philosophie, formateur en travail social, et éducateur spécialisé, pour parler de son livre Fernand Deligny, enfant et institution. Pour une histoire de l'enfance en marge. Dans cette enquête philosophique Michaël Pouteyo nous livre la pensée et l’action, la langue et la grammaire, de cette grande figure de l’éducation spécialisée : Fernand Deligny.
     
    Michaël Pouteyo a choisi de nous parler de ce livre en trois mots : marge, institution et enfant.

    Cet ouvrage, Fernand Deligny, enfant et institution. Pour une histoire de l’enfance en marge de Michaël Pouteyo, est disponible en version papier sur le site d’ENS Éditions et dans toutes les bonnes librairies. Il est également disponible en version numérique sur la plateforme OpenEdition Books, dans la collection « La croisée des chemins ».

    Michaël Pouteyo est docteur en philosophie et formateur en travail social, chercheur associé à l’IHRIM ENS Lyon, UMR 5317. Ses travaux portent sur les idéologies qui entourent l’enfance en marge, la philosophie de l’éducation, l’histoire du travail social et son développement institutionnel.

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    • 13 min
    En route pour les Balkans ? Avec Jean-Arnault Dérens

    En route pour les Balkans ? Avec Jean-Arnault Dérens

    Le sens des mots, un podcast des Éditions de l'ENS de Lyon
    Les Balkans, souvent présentés comme « complexes », constituent une véritable mosaïque de cultures, de langues, de religions et de paysages. De Vienne, haut lieu des diasporas balkaniques, jusqu'à Bihać, aux portes de l'Union européenne que les migrants tentent de franchir, une longue route serpente entre montagnes et vallées, villes chargées d’histoires et pays souvent en crise.
     
    Alors que les pays de la région attendent une intégration européenne promise depuis 2003, les nuages s'amoncellent à nouveau. Corruption, clientélisme, dérive autoritaire des dirigeants, conflits non réglés en Bosnie-Herzégovine comme au Kosovo. Cette région voisine serait-elle le miroir grossissant de toutes les tensions géopolitiques de notre continent ?
     
    Pourquoi les Balkans ont-ils toujours mauvaise presse ? Pourquoi sont-ils perçus comme une zone d’instabilité, de désordre et de mauvaise gouvernance ? Ce carrefour composite, est-il seulement un « cul-de-sac » ?  N’est-il pas aussi un espace riche de passages, de rencontres et de transitions ?
     
    Qui mieux que Jean-Arnault Dérens, historien et journaliste, grand spécialiste de la région, co-rédacteur en chef du média en ligne le Courrier des Balkans, pour nous aider à répondre à ces questions.
     
    Il vient justement nous en parler, avec sa casquette de co-directeur de l’ouvrage Balkans, qui paraît dans la collection « Odyssée, villes-portraits », magnifiquement illustré par l’artiste paysagiste Julien Rodriguez.
     
    Jean-Arnault Dérens a choisi de nous parler de ce livre en trois mots : périphérie, exode et patrimoine.

    Cet ouvrage, Balkans, sous la direction de Jean-Arnault Dérens et Benoît Goffin, est disponible en version papier sur le site d’ENS Éditions et dans toutes les bonnes librairies. Il est publié dans la collection « Odyssée, villes-portraits », qui propose des parcours originaux et sensibles, entre géographie subjective et littérature de voyage, pour comprendre et décrypter les espaces intimement.

    Jean-Arnault Dérens, historien et journaliste français, spécialiste des Balkans, co-rédacteur en chef du Courrier des Balkans, a longtemps vécu dans les pays de l’ancienne Yougoslavie et partage aujourd’hui son temps entre les Balkans et la Bretagne. Collaborateur régulier de nombreux médias et revues francophones (Mediapart, Le Monde Diplomatique, La Libre Belgique, Etvdes, etc), il est l’auteur de nombreux ouvrages sur l’Europe du Sud-Est, et co-dirige notamment l’ouvrage Balkans (ENS Éditions, 2024).

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    • 12 min
    Au commencement était la répétition ? Avec Emmanuelle Prak-Derrington

    Au commencement était la répétition ? Avec Emmanuelle Prak-Derrington

    Le sens des mots, un podcast des Éditions de l'ENS de LyonLes battements du cœur, les jours de la semaine, le cycle des saisons, et tous ces petits gestes qui font notre quotidien… Notre vie est faite de répétitions. Mais qu’en est-il de la répétition dans le langage ?L’institution scolaire nous a inculqués qu’il fallait la proscrire comme un défaut de style. Ce livre s’attache au contraire à l’appréhender de manière positive. Qu’est-ce qui change quand des sons, des mots, des phrases sont dits plusieurs fois ? En quoi la parole sert-elle autre chose que la transmission d’informations ? Pourquoi la répétition est-elle utilisée dans les pratiques poétiques, politiques, religieuses et magiques ? Pourquoi nous fait-elle entrer dans le régime de l’« évocation » ? La répétition traverse ainsi tous les genres de discours, des slogans aux jeux de mots, des prières religieuses aux formules performatives… Comment en rendre compte ? Aujourd’hui nous parlons de l’ouvrage de la linguiste germaniste Emmanuelle Prak-Derrington, Magies de la répétition dont l’apport et l’originalité consiste à présenter pour la première fois une définition unitaire de la répétition dans le langage. Dans cette étude riche et foisonnante, préfacée par Claude Hagège, Emmanuelle Prak-Derrington mobilise ainsi des disciplines telles que la psychanalyse, la psychologie de la perception, mais aussi la philosophie ou l’anthropologie pour mettre au jour la magie de la répétition.Emmanuelle Prak-Derrington a choisi de nous parler de son livre en 3 mots : répétition, figure et magie.Emmanuelle Prak-Derrington est agrégée d’allemand et maîtresse de conférences (HDR) à l’ENS de Lyon. Elle enseigne la linguistique et la stylistique allemandes.

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    • 18 min

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