55 min

S1E39 - Le sport, une drogue comme les autres ? - Laetitia Fourcade Contre-addictions par Rose

    • Alternative Health

🎙 Cette semaine on parle de la bigorexie avec Laetitia Fourcade, actrice, professeure de "Body Yoga", marathonienne et marraine de l'association Arts et Mouvements
💬 « C'est comme si t'avais une pression perpétuelle autour de toi et le seul moment où tu vas dans la nature et que tu t'écoutes, toi, respirer, que t'es connecté avec toi-même, t'as plus la pression que la vie t'impose tous les jours, en fait. C'est toi, t'es sous tes projecteurs à toi, et t'as juste à t'écouter, à te faire du bien. C'est un peu le début de quelque chose, tu vois, pour moi le sport. Et après tu recherches en fait cet état de plaisir. Tu peux pas t'en passer quand t'as une angoisse, "Ah ben... qu'est-ce que je vais faire ? " »
Comédienne, influenceuse, ambassadrice de marques, professeure de yoga enchaînant les formations, les runs, les trails, les défis, abstinente d’alcool depuis de longs mois, elle est belle, souriante, positive, extra mince, marraine d’une association qui lutte contre les violences conjugales faites aux femmes (Arts et Mouvements)… On pourrait se demander si mon invitée n’est pas avant tout accro à la perfection. Au contrôle. Rien ne laisse apparaître en effet les années de fête, d’alcool, de régime ou d’excès de nourritures. Laetitia contrôle. C’est une crise, comme souvent, cette opportunité de changer, ou plutôt de devenir soi, qui ouvre la brèche de son âme. Le sport la sauve. Le yoga (qui vient du sanskrit Yug qui veut dire Union) réunifie son corps et sa tête. Mais très vite son emploi du temps est rythmé par la sueur, les calories cramées, les endorphines sécrétées, les compulsions et les obsessions activées. Et cette nouvelle addiction porte un nom : la bigorexie . Cette dépendance à la pratique sportive ou à l'effort est parfois appelée "sportoolism" ou anorexie athlétique. Elle peut aussi bien toucher les sportifs professionnels que les amateurs. Mais mon invitée a tendance à penser que le problème se situe plus dans la vision que les autres ont de sa pratique plutôt que dans sa pratique elle-même. Parce qu’elle se révèle aussi dans le sport, se canalise, se répare. Elle se soigne. De ses angoisses, de la consommation de toxiques et de la culpabilité qui va avec. Elle y met du sens, de la joie, et de l’altruisme aussi. Comment le bien-être peut osciller entre béquille et danger ? Le sport est-il une fuite comme les autres, ou un moyen au contraire de se reconnecter à soi ?
Ce podcast est produit par Double Monde Création et Rose
💌 Contre-addictions : @contreaddictionspodcast
💌 Rose : @rosekeren
💌 Agence Double Monde : @doublemonde_podcast

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Comédienne, influenceuse, ambassadrice de marques, professeure de yoga enchaînant les formations, les runs, les trails, les défis, abstinente d’alcool depuis de longs mois, elle est belle, souriante, positive, extra mince, marraine d’une association qui lutte contre les violences conjugales faites aux femmes (Arts et Mouvements)… On pourrait se demander si mon invitée n’est pas avant tout accro à la perfection. Au contrôle. Rien ne laisse apparaître en effet les années de fête, d’alcool, de régime ou d’excès de nourritures. Laetitia contrôle. C’est une crise, comme souvent, cette opportunité de changer, ou plutôt de devenir soi, qui ouvre la brèche de son âme. Le sport la sauve. Le yoga (qui vient du sanskrit Yug qui veut dire Union) réunifie son corps et sa tête. Mais très vite son emploi du temps est rythmé par la sueur, les calories cramées, les endorphines sécrétées, les compulsions et les obsessions activées. Et cette nouvelle addiction porte un nom : la bigorexie . Cette dépendance à la pratique sportive ou à l'effort est parfois appelée "sportoolism" ou anorexie athlétique. Elle peut aussi bien toucher les sportifs professionnels que les amateurs. Mais mon invitée a tendance à penser que le problème se situe plus dans la vision que les autres ont de sa pratique plutôt que dans sa pratique elle-même. Parce qu’elle se révèle aussi dans le sport, se canalise, se répare. Elle se soigne. De ses angoisses, de la consommation de toxiques et de la culpabilité qui va avec. Elle y met du sens, de la joie, et de l’altruisme aussi. Comment le bien-être peut osciller entre béquille et danger ? Le sport est-il une fuite comme les autres, ou un moyen au contraire de se reconnecter à soi ?
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