31 min

L'ENTRETIEN #7 : Nicolas Struve, Une correspondance avec Tchekhov La Reine Blanche, Scène des Arts et des Sciences

    • Performing Arts

Nicolas Struve est le metteur en scène de CORRESPONDANCE AVEC LA MOUETTE, qui sera joué au Théâtre La Reine Blanche à partir du 24 Août les mardis, jeudis et samedis à 21h. 

Nicolas Struve est également auteur, et surtout traducteur d'Anton Tchekhov, pour un texte prenant ici racine dans la correspondance entre Tchekhov et Lika Mizinova. Cette correspondance prolifique et aux sources du personnage emblématique de La Mouette, Nina, donne ici lieu à une mise en scène d'une partie de ces échanges, éclairant autant une histoire d'amour qu'une rencontre artistique et humaine.

L'auteur nous dévoile une part du processus de création du spectacle, en abordant la traduction, la vie du dramaturge russe, la teneur de la correspondance et ce qu'elle a changé dans sa démarche. D'une relation aux sources d'une pièce phare de Tchekhov à une simple histoire d'amour qui ouvre sur l'imaginaire, ce spectacle est également un instrument de connaissance et de compréhension émotionnelle de l'histoire de Tchekhov et de Lika Mizinova, femme forte et singulière. La CORRESPONDANCE AVEC LA MOUETTE paraissant autant dévoiler de Tchekhov et son oeuvre, que de l'importance du réel dans l'écriture du théâtre et sa mise en scène. 

En quoi traduire un auteur noue une intimité avec lui ? Qu'est-ce que traduire à la scène ? 

Nicolas Struve nous parle de sa vision de la traduction et de son rapport à Tchekhov, depuis ses traductions de La Mouette ou des 3 Soeurs, jusqu'à cette correspondance si particulière entre un metteur en scène de génie et sa muse. 

Quel parcours amène à devenir metteur en scène et traducteur ? 

L'auteur nous parle de sa trajectoire de vie, de son attention pour l'amusement et la découverte du théâtre. 

Quelle est la particularité de Tchekhov et de son rapport au réel ? Qu'est-ce qu'une œuvre représente pour son auteur ? 

Toucher à nos idées, c'est toucher à notre corps. Le théâtre est selon Nicolas Struve l'endroit où la pensée peut à nouveau montrer à quel point elle est corporelle. 

Quels sens ont les mots lorsqu'on les traduit ? En quoi les mots prennent chair dans le corps des comédiens ? Est-ce que l'on pense à la scène ou au texte lorsque l'on traduit du théâtre ?

Comme un théâtre de chair à chair, selon l'auteur la traduction est la même démarche que celle d'un comédien s'interrogeant sur la raison ou l'émotion de chaque mot. 

Nicolas Struve nous parle de la lecture du comédien, du lecteur, et du traducteur, en nous expliquant en quoi celles-ci diffèrent et se rejoignent en partie. 

Quels ressorts d'imaginaires sollicite la Correspondance ? En quoi l'être humain Tchekhov et sa vie personnelle s'entremêlent et s'entrecroisent avec son œuvre artistique ? 

Le metteur en scène de CORRESPONDANCE AVEC LA MOUETTE nous parle du génie de Tchekhov et de la particularité de cette histoire d'amour, dans le rapport à la vérité concrète et à la nature humaine au sein du monde moderne.

"Traduire c'est comme un diner en tête à tête. C'est approcher d'aussi près qu'il est possible du travail de quelqu'un [...]J'aime bien monter des textes qui ne sont pas des fictions et qui sont des correspondances, [...]parce que ça permet de s'approcher de la personne qui a écrit. Il n'y a pas de traduction absolue, on fait tous l'effort, on essaie de ne pas s'interposer entre soi-même et le texte, malgré tout cela on traduit avec ce que l'on est et nul d'entre nous n'est dieu. Traduire une correspondance est double, car il y a tout un contexte qui manque."


CORRESPONDANCE AVEC LA MOUETTE / TEXTE = Anton Tchekhov + Lika Mizinova / TRADUCTION + ADAPTATION + MISE EN SCÈNE = Nicolas Struve / JEU = David Gouhier + Stéphanie Schwartzbrod / SCÉNOGRAPHIE = Georges Vafias / LUMIÈRES = Antoine Duris / CHORÉGRAPHIE = Sophie Mayer 

Nicolas Struve est le metteur en scène de CORRESPONDANCE AVEC LA MOUETTE, qui sera joué au Théâtre La Reine Blanche à partir du 24 Août les mardis, jeudis et samedis à 21h. 

Nicolas Struve est également auteur, et surtout traducteur d'Anton Tchekhov, pour un texte prenant ici racine dans la correspondance entre Tchekhov et Lika Mizinova. Cette correspondance prolifique et aux sources du personnage emblématique de La Mouette, Nina, donne ici lieu à une mise en scène d'une partie de ces échanges, éclairant autant une histoire d'amour qu'une rencontre artistique et humaine.

L'auteur nous dévoile une part du processus de création du spectacle, en abordant la traduction, la vie du dramaturge russe, la teneur de la correspondance et ce qu'elle a changé dans sa démarche. D'une relation aux sources d'une pièce phare de Tchekhov à une simple histoire d'amour qui ouvre sur l'imaginaire, ce spectacle est également un instrument de connaissance et de compréhension émotionnelle de l'histoire de Tchekhov et de Lika Mizinova, femme forte et singulière. La CORRESPONDANCE AVEC LA MOUETTE paraissant autant dévoiler de Tchekhov et son oeuvre, que de l'importance du réel dans l'écriture du théâtre et sa mise en scène. 

En quoi traduire un auteur noue une intimité avec lui ? Qu'est-ce que traduire à la scène ? 

Nicolas Struve nous parle de sa vision de la traduction et de son rapport à Tchekhov, depuis ses traductions de La Mouette ou des 3 Soeurs, jusqu'à cette correspondance si particulière entre un metteur en scène de génie et sa muse. 

Quel parcours amène à devenir metteur en scène et traducteur ? 

L'auteur nous parle de sa trajectoire de vie, de son attention pour l'amusement et la découverte du théâtre. 

Quelle est la particularité de Tchekhov et de son rapport au réel ? Qu'est-ce qu'une œuvre représente pour son auteur ? 

Toucher à nos idées, c'est toucher à notre corps. Le théâtre est selon Nicolas Struve l'endroit où la pensée peut à nouveau montrer à quel point elle est corporelle. 

Quels sens ont les mots lorsqu'on les traduit ? En quoi les mots prennent chair dans le corps des comédiens ? Est-ce que l'on pense à la scène ou au texte lorsque l'on traduit du théâtre ?

Comme un théâtre de chair à chair, selon l'auteur la traduction est la même démarche que celle d'un comédien s'interrogeant sur la raison ou l'émotion de chaque mot. 

Nicolas Struve nous parle de la lecture du comédien, du lecteur, et du traducteur, en nous expliquant en quoi celles-ci diffèrent et se rejoignent en partie. 

Quels ressorts d'imaginaires sollicite la Correspondance ? En quoi l'être humain Tchekhov et sa vie personnelle s'entremêlent et s'entrecroisent avec son œuvre artistique ? 

Le metteur en scène de CORRESPONDANCE AVEC LA MOUETTE nous parle du génie de Tchekhov et de la particularité de cette histoire d'amour, dans le rapport à la vérité concrète et à la nature humaine au sein du monde moderne.

"Traduire c'est comme un diner en tête à tête. C'est approcher d'aussi près qu'il est possible du travail de quelqu'un [...]J'aime bien monter des textes qui ne sont pas des fictions et qui sont des correspondances, [...]parce que ça permet de s'approcher de la personne qui a écrit. Il n'y a pas de traduction absolue, on fait tous l'effort, on essaie de ne pas s'interposer entre soi-même et le texte, malgré tout cela on traduit avec ce que l'on est et nul d'entre nous n'est dieu. Traduire une correspondance est double, car il y a tout un contexte qui manque."


CORRESPONDANCE AVEC LA MOUETTE / TEXTE = Anton Tchekhov + Lika Mizinova / TRADUCTION + ADAPTATION + MISE EN SCÈNE = Nicolas Struve / JEU = David Gouhier + Stéphanie Schwartzbrod / SCÉNOGRAPHIE = Georges Vafias / LUMIÈRES = Antoine Duris / CHORÉGRAPHIE = Sophie Mayer 

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