Les assemblages d'idées : cidre et vin

Baron Mag
Les assemblages d'idées : cidre et vin Podcast

Le Québec est de plus en plus connu pour ses produits vinicole et cidricole. Dans ce balado, nous discutons avec les producteurs et les joueurs de ces industries en parlant de leur histoire, de valeurs, d'identité, de gestion, de marketing, de communication, de production et plus encore. Animé par Nelson Roberge, coéditeur de Baron Mag.

  1. 04/12/2023

    016 - État des lieux et défis pour le vin québécois en 2023

    Ce balado est présenté par le nouveau groupe d’affaires Boisson Québec—————— Consultez notre dossier ⁠Défis des industries de boisson au Québec en 2023⁠   Depuis quelques années, le Conseil des vins du Québec enregistre de nouveaux records chaque année parce qu'il y a de plus en plus de vignes qui se plantent et la demande augmente. L'année dernière fut profitable en termes de qualité de raisin, mais moins au niveau de la quantité. Les Québécois reconnaissent de plus en plus la qualité du vin qui est produit sur nos terres et de nombreux produits sont offerts et disponibles pour les consommateurs. Nous avons rencontré Mélanie Gore, directrice générale du Conseil des vins du Québec, pour en savoir plus sur les défis de l'industrie en 2023. « Ça va extrêmement bien pour l'industrie du vin au Québec. On représente les vins qui sont faits à partir de 100 % du raisin du terroir du Québec. Le gros défi des vignerons, c'est toute la commercialisation et l'identité du vin 100 % québécois. Depuis quelques années, l'attrait pour les produits locaux fait que tout le monde tente de s'approprier cette terminologie. C'est donc un peu plus difficile de se différencier quand tous jouent avec cet aspect pour leur marketing. Un autre défi, qui est le plus important selon moi, c'est les changements climatiques. Il y a un certain cépage qu'on ne pouvait pas cultiver en 1980, mais qu'on peut faire pousser maintenant. »

    30 min
  2. 01/31/2023

    014 - Fermentation lente et image de marque selon les cidres bouchés Aurea Mediocritas

    Ce balado est présenté par le nouveau groupe d'affaires Boisson Québec --------- Dans ce balado on parle de démarrage d’entreprise, de technique traditionnelle normande et d’image de marque pour se démarquer avec le cidre Aurea Mediocritas. Alexandre Lesous et Thomas McDonough se sont rencontrés alors qu’ils emménageaient tous deux dans Brome-Missisquois. Partageant l’histoire commune bretonne, ils ont décidé de communiquer leur sentiment d’appartenance en produisant des cidres sous le nom d’Aurea Mediocritas. « On utilise des techniques bretonnes ou normandes dans notre confection de cidre, surtout dans la lenteur des fermentations naturelles que l’on fait avec des levures du terroir. C’est ce qui caractérise nos produits » explique Alexandre. Et Thomas continue : « Dans l’ouest de la France, il font une clarification qui consiste en une sorte de soutirage en faisant ce qu’on appelle “monter un chapeau brun” et qui est assez hasardeux. Plus hasardeux que, par exemple, mettre des sulfites et partir une fermentation avec des levures, ce qui sera plus rapide et vigoureux. Il faut être très attentif et aller voir le jus tous les jours, mesurer la vitesse de la fermentation. Il y a toutes sortes de paramètres à regarder pour réussir le chapeau. » De cette première collaboration sont nés deux premiers produits en 2021, le cidre Pommettes et le Brut.

    32 min
  3. 01/25/2023

    013 - La réalité de démarrer, mettre en marché et croître pour une nouvelle génération de producteur de vin et cidre avec Lieux Communs

    Ce balado est présenté par le nouveau groupe d'affaires Boisson Québec --------- Dans ce balado on parle de la générosité et du rôle des vignobles établis au Québec qui aide la nouvelle génération de producteur, du marché de la petite production de niche et de marketing avec Daniel Gillis de Lieux Communs. Née de la passion commune du vin nature, les gars de Lieux Communs ont appris (et apprennent encore) sur le tas les métiers d’agriculteurs, producteurs et entrepreneurs, dans le but de faire ressortir les saveurs du terroir québécois en bouteille, et tout récemment aussi en canette. « Deux d’entre nous sont sommeliers, les deux autres sont respectivement serveur et pilote de bateau. [...] C’est en jasant avec des vignerons du Québec, en tant que sommeliers, qu’on a fait la rencontre de Martin Laroche du Domaine le Grand Saint-Charles à Saint-Paul-D’abbotsford. Il nous a accueilli et on a fait trois vins avec lui en 2018 pour un total de 256 bouteilles. C’était un peu en mode résidence, stage, mentorat, mais ces vins là ce sont quand même retrouvés sur de belles tables de Montréal » raconte le cofondateur Daniel Gillis. Et les choses ont continué, parce que cette production leur a permis d’acheter plus l’année suivante pour faire 1500 bouteilles. Ils ont aussi été reçus au vignoble Château de Carte où ils ont produit 6000 bouteilles en 2020. Et pendant la pandémie, ils ont décidé que c’était un domaine naturel pour eux et s’y sont investis concrètement. Sur une terre louée à Oka, ils ont planté 5000 vignes en 2021 et se sont installés à La Centrale Agricole pour y établir leur endroit de production. 2020 soulignait pour Lieux Communs l’année de leur indépendance. Aujourd'hui, en plus de leurs vins, vous pouvez aussi goûter à leur cidre en canette, un autre laboratoire de saveurs à découvrir!

    38 min
  4. 01/06/2023

    012 - La canette et le keg pour les vins québécois avec Domaine Bergeville

    Ce balado est présenté par Boisson Québec, un nouveau groupe d'affaires pour les entreprises liées à l'industrie de boisson au Québec. Inscrivez-vous. ------------ Quelques vignobles québécois ont commencé à offrir leurs produits dans un contenant en canette. Pour le Domaine Bergeville, seul vignoble québécois spécialisé dans le vin mousseux en méthode traditionnelle, cofondé en 2008 par Eve Rainville et Marc Théberge, c’était un choix avant tout écologique et qui a connu un succès grâce à un concours de circonstance. « On est un vignoble bio et on a à cœur l’environnement. On s’est rendu compte, dans les premières années, que notre vin (mousseux) devait être embouteillé dans des bouteilles extrêmement solides qui n’étaient pas produites en Amérique du nord. Il y avait une très grande empreinte écologique, d’autant que nos vins, une fois achetés, sont bus assez rapidement. On s’est donc questionnés sur le contenant, à savoir s’il y a quelque chose qu’on pouvait faire pour diminuer l’empreinte écologique. C’est là qu’on a eu l’idée de tester le vin en canette. Ça ne pouvait pas être un vin mousseux à 6 barres de pression parce que l’aluminium ne le supporte pas, mais le vin pétillant à 2-3 barres de pression est raisonnable. » C’est à l’automne 2019 qu’on a eu cette idée-là. On ne pouvait pas le prévoir, mais au moment où elle est sortie, c’était le COVID. Tout le monde était : « Wow, quelle bonne idée de pouvoir amener ce produit-là en pique-nique! » explique la cofondatrice. « Il y a des bars qui nous ont approchés et qui nous ont demandés si nous étions ouverts à leur fournir du vin mousseux en keg. On serait les premiers au Québec. Ça fait donc deux ans qu’on travaille à offrir notre produit en canette, dans un keg pour les bars. Il y a déjà un bar qui l’offre à Montréal, le Pub Bishop and Bagg. Et c’est quelque chose que nous allons plus développer dans les prochaines années. »

    50 min
  5. 12/23/2022

    011 - De la vinification à la représentation, avec le vignoble Les Artisans du terroir

    Ce balado est présenté par Boisson Québec , un nouveau groupe d'affaires pour les entrepreneurs de l'industrie ------- Fondé en 1998 par la famille Guertin, le vignoble Les Artisans du terroir a accueilli en 2019, parmi son équipe, Isabelle Lafont, de la famille voisine. Isabelle est multitâche et passionnée. Elle s’est jointe au vignoble en premier lieu pour les aider au niveau des ventes, mais s’est retrouvée à suivre de près le processus de vinification au côté de Réjean Guertin; une tâche qui s’est transformée en passion. « Certains diront que je le fais beaucoup trop tôt et c’est peut-être parce que je suis plus jeune, mais à partir de la fin août, début septembre, je veux goûter à tous les stades du raisin pour voir l’évolution de la baie. Donc, je marche quotidiennement sur l’ensemble du vignoble, jusqu'à des fois m’en rendre la bouche piquante d’acidité, parce qu’on s’entend que le raisin n’est pas encore à maturité. C’est là que le déclic se fait. De voir les arômes qui évoluent dans la baie, ça se fait de façon graduelle jusqu’à maturité. Et c’est là que mon cerveau se met à rêver à ce que va être la cuvée. C'est là que je vois sur chaque parcelle ou cépage, ce qui serait intéressant de faire sortir de cette baie là, cette année. Parfois ce n’est pas possible. On s’est fait un plan durant tout l’été mais la fin de saison nous joue des tours et on doit s’adapter. » Isabelle s’occupe aussi de la représentation et de la distribution en plus des médias sociaux. « On n’a pas de stratégie de marketing sur les médias sociaux, ça nous sert principalement de vitrine et de communication. On met donc principalement notre énergie sur le terrain (...) dans le monde du vin. La bouteille qui est la plus importante à vendre, ce n’est pas la première, mais la deuxième. Les gens sont ouverts à essayer, mais le défi pour l’ensemble des producteurs dans l’industrie est de donner envie aux consommateurs de revenir. »

    38 min
  6. 12/16/2022

    010 - La pomme sauvage et les arguments de vente, selon la cidrerie Turbulence

    Ce balado est présenté par Boisson Québec , un nouveau groupe d'affaires pour les entrepreneurs de l'industrie Lionel et Adèle font, comme ils l'appellent, du cidre de « garage » depuis 8-9 ans. Le couple a été très impliqué dans la culture et la restauration à Montréal durant plusieurs années, et ont décidé de finalement partir pour de nouvelles aventures à l’extérieur de la métropole. Ce qui les a mené à ouvrir à Sutton, Réserve Naturelle, une cave à vin naturel où l’on peut manger, et en plus la cidrerie Turbulence qui en est officiellement à sa première année d’activité. Le projet de production de cidre a émergé alors qu’ils avaient envie de produire un breuvage, mais ils étaient à la recherche du bon match. Après réflexion, dans la microbrasserie, il y avait trop de joueurs et ce n’était pas leur boisson de prédilection, et un projet de vignoble était trop dispendieux. « On allait souvent à Sutton parce que la belle famille y habite. Et on s’est rendu compte, en regardant sur les terres agricoles, sur les terrains privés et aux abords des fossés, qu'on voyait tout le temps des pommiers qui étaient délaissés. On parle de pommes sauvages, mais c’est un grand mot pour dire pommes abandonnées ou pommes non traitées. C’est cette diversité qui amène la complexité dans un cidre. Une complexité qu’on ne peut pas retrouver avec des cidres fait en mono variété, par exemple, juste avec de la McIntosh ou avec un seul type de pomme. » explique Lionel Furonnet lorsqu’il raconte comment ils en sont venus à vouloir découvrir le cidre.

    39 min

About

Le Québec est de plus en plus connu pour ses produits vinicole et cidricole. Dans ce balado, nous discutons avec les producteurs et les joueurs de ces industries en parlant de leur histoire, de valeurs, d'identité, de gestion, de marketing, de communication, de production et plus encore. Animé par Nelson Roberge, coéditeur de Baron Mag.

To listen to explicit episodes, sign in.

Stay up to date with this show

Sign in or sign up to follow shows, save episodes, and get the latest updates.

Select a country or region

Africa, Middle East, and India

Asia Pacific

Europe

Latin America and the Caribbean

The United States and Canada