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Dans cet épisode Sophie rend visite à Bernard Kanovitch Né en 1932 à Paris dans une famille d’origine lituanienne, Bernard a 9 ans quand son père est arrêté, en août 1941. 
Le reste de la famille ayant échappé de justesse à la rafle du Vel d’Hiv, la mère de Bernard l’envoie, avec son frère, se cacher en zone libre, tandis qu’elle-même reste à Paris avec la benjamine, encore bébé. 
Lorsque les deux garçons reviennent, à la fin de la guerre, ils découvrent avec effroi que leurs 
parents et leur sœur sont morts à Auschwitz. Ils sont alors recueillis par leur tante. 
Cinq ans plus tard, ils parviennent à récupérer l’appartement familial, où rien n’a bougé, et s’y installent au milieu des souvenirs. Malgré les difficultés, Bernard et son frère feront de brillantes études, de médecine et de droit, comme leur père l’avait souhaité. Il raconte son parcours dans un de ses livres, Itinéraire d’un juif français*. 
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Dans cet épisode Sophie rend visite à Jeanine Ubogi. Les parents de Jeanine sont venus de Pologne en 1928, pensant pouvoir vivre libres en France. 
Quand la guerre éclate, elle a quatre ans. Rapidement, son père, qui a été prisonnier, sait qu’il faut impérativement quitter Paris. La fillette se retrouve alors en pension chez les sœurs – une expérience effrayante dont elle garde un souve- nir cuisant, malgré la présence de sa sœur aînée, attachée à la protéger. 
Cachés dans un grenier, leurs parents les récupèrent lorsque les nazis commencent à fouiller les couvents, et les emmènent dans un village où ils se réfugient ensemble jusqu’à la Libération. Entre-temps, un petit frère est né. 
Au retour, Jeanine retrouve Belleville, naguère quartier juif, mais beaucoup de ses camarades et voisins ont été déportés. 
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Dans cet épisode Sophie rend visite à Guiroa Markovitch . 
Guiroa nait en 1933 de parents issus de la haute bourgeoisie juive polo- naise, fiers de leur « fils français » et persuadés que ni la France ni l’Allemagne ne leur feront aucun mal. Son père, officier de cavale- rie, est pourtant arrêté en mai 1941, lors de la rafle du Billet vert, et sera déporté à Pithiviers, puis Auschwitz. 
Le 16 juillet 1942, Guiroa est endormi dans sa chambre lorsque les policiers viennent chercher sa mère pour l’emmener au Vel d’Hiv. Seul dans Paris, il prend un train au hasard, et se retrouve caché chez des anarchistes espagnols, en banlieue parisienne, pour qui il effectue de petites missions de 
Résistance. À dix ans, il se sent comme le héros d’un des romans d’aventure dont il est friand. 
À la Libération, il revient à Paris, cherche ses parents partout, et comprend peu à peu qu’ils ont tous deux été déportés. 
Doué, comme son père, pour la mécanique, il apprendra tout seul à réparer des machines. Plus tard, il deviendra un excellent ingénieur en électronique, spécialisé dans la miniaturisation. 
Entre-temps, il passe plusieurs années dans un kibboutz en Israël, où il sera berger et rencontrera sa future femme, qui lui redonnera goût à la vie. 
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"J'ai des douleurs dans l'âme".
Dans cet épisode Sophie rend visite à Asia Turgel née en Pologne en 1922.
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"Dans peu de temps, on sera plus là, vous allez devenir le témoin du témoin que je suis"
Dans cet épisode Sophie rend visite à Elie Buzyn né en Pologne en 1929. 
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"Dès que je commençais à raconter, je lisais l'incrédulité dans les yeux des gens"
Dans cet épisode Sophie rend visite à Esther Senot, née en Pologne en 1928. 
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