43 min

Les représentations de l'amour à l'écran Sans Sucre

    • Personal Journals

Depuis petite, je baigne dans l’illusion du prince charmant. Je rêve de rencontrer une personne qui sera ma moitié et avec qui toutes mes inquiétudes seront dissipées. Je rêve qu’on me dise un jour, ne t’embête plus à chercher, il est là et c’est “le bon”. Et pourtant, mon modèle familial m’indique tout l’inverse. Ma maman et mon papa se sont séparés à ma naissance. Mon père et ma belle-mère se sont à leur tour séparés à mes 20 ans. Mes grands-parents avant cela se sont séparés également. Bref, je n’ai pas beaucoup d’indicateur me rassurant dans cette quête du seul et l’unique. Alors d’où me vient cette envie / ce besoin de trouver “le bon” ? 

 

Après quelques minutes de réflexion, je me souviens de scènes marquantes. Celles dans Les Contes de la Nuit de Michel Ocelot où le Prince délivre la Princesse pour ne pas se transformer en fourmi. Celles dans Le Roi et L’Oiseau de Paul Grimault où le ramoneur vient sauver la Bergère. Ou encore celles dans Shrek où il se donnera corps et ames pour sauver Fiona. Si ces films sont excellents, fins, drôles et poétiques, ils n’en restent pas moins qu’ils ont été réalisés en majorité par des hommes et que la mission principale du protagoniste reste encore et toujours cette fameuse quête de l’amour. 

 

Si je pense que ma passion dévorante pour le sentiment amoureux ne se résume pas qu’aux représentations à l’écran, je suis convaincue qu’on tient quand même un premier élément de réponse assez intéressant. J’ai grandi avec des représentations à l’écran dont la quête était toujours tournée vers l’amour, alors moi aussi, je me suis empressée de faire de l’amour la quête de ma vie. 

 

Une amie d’école a eu cette même intuition. Lucile a 24 ans, elle est passionnée de cinéma et fait des études de réalisation documentaire et elle est convaincue d’une chose : ce que l'on voit sur le grand écran influence notre façon de nous comporter et de vivre nos relations amoureuses. Alors elle a décidé d’en faire son mémoire de fin d’étude pour questionner la représentation des relations amoureuses à la fois dans les comédies et drames romantiques grand public d'Hollywood, mais également dans des œuvres plus récentes qui dépeignent une vision alternative de ces relations. Je me suis alors empressée d’aller la voir pour qu’elle m’explique comment ils ont fait, ces cinéastes, pour réussir à planter une graine dans la tête qui a mis au centre de ma vie, la quête de l’amour.  

Depuis petite, je baigne dans l’illusion du prince charmant. Je rêve de rencontrer une personne qui sera ma moitié et avec qui toutes mes inquiétudes seront dissipées. Je rêve qu’on me dise un jour, ne t’embête plus à chercher, il est là et c’est “le bon”. Et pourtant, mon modèle familial m’indique tout l’inverse. Ma maman et mon papa se sont séparés à ma naissance. Mon père et ma belle-mère se sont à leur tour séparés à mes 20 ans. Mes grands-parents avant cela se sont séparés également. Bref, je n’ai pas beaucoup d’indicateur me rassurant dans cette quête du seul et l’unique. Alors d’où me vient cette envie / ce besoin de trouver “le bon” ? 

 

Après quelques minutes de réflexion, je me souviens de scènes marquantes. Celles dans Les Contes de la Nuit de Michel Ocelot où le Prince délivre la Princesse pour ne pas se transformer en fourmi. Celles dans Le Roi et L’Oiseau de Paul Grimault où le ramoneur vient sauver la Bergère. Ou encore celles dans Shrek où il se donnera corps et ames pour sauver Fiona. Si ces films sont excellents, fins, drôles et poétiques, ils n’en restent pas moins qu’ils ont été réalisés en majorité par des hommes et que la mission principale du protagoniste reste encore et toujours cette fameuse quête de l’amour. 

 

Si je pense que ma passion dévorante pour le sentiment amoureux ne se résume pas qu’aux représentations à l’écran, je suis convaincue qu’on tient quand même un premier élément de réponse assez intéressant. J’ai grandi avec des représentations à l’écran dont la quête était toujours tournée vers l’amour, alors moi aussi, je me suis empressée de faire de l’amour la quête de ma vie. 

 

Une amie d’école a eu cette même intuition. Lucile a 24 ans, elle est passionnée de cinéma et fait des études de réalisation documentaire et elle est convaincue d’une chose : ce que l'on voit sur le grand écran influence notre façon de nous comporter et de vivre nos relations amoureuses. Alors elle a décidé d’en faire son mémoire de fin d’étude pour questionner la représentation des relations amoureuses à la fois dans les comédies et drames romantiques grand public d'Hollywood, mais également dans des œuvres plus récentes qui dépeignent une vision alternative de ces relations. Je me suis alors empressée d’aller la voir pour qu’elle m’explique comment ils ont fait, ces cinéastes, pour réussir à planter une graine dans la tête qui a mis au centre de ma vie, la quête de l’amour.  

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