Mazal Podcast Sarah Benilman

On poursuit l'entretien avec Mehdi Charef. Il s’agit d’un écrivain, réalisateur de films et de pièces de théâtre franco-algérien. Pionnier de ce que l’on appelait dans les années 1980 la littérature « beur » (beur désignait arabe à cette époque) avec son premier roman le thé au harem de Archi Ahmed, adapté ensuite au cinéma qui a valu le César du meilleur premier film.

Né et a grandi en Algérie, il a rejoint avec sa famille son père en France à la fin de la guerre d’indépendance, en 1962. Il a connu l’Algérie coloniale, la guerre, l’exil – émigration puis immigration – et la jeunesse en banlieue dans les années 1970 et 1980 qu’il raconte dans ses nombreux ouvrages.

Belle écoute!

Sarah

Bibliographie sélective :


Le Thé au harem d'Archi Ahmed, 1983
Le Harki de Mériem, 1989
La Maison d'Alexina, 1999
À bras le cœur, 2006
Une enfance dans la guerre - Algérie 1954/1962 (Collectif), Paris : Bleu autour, 2016
Rue des pâquerettes, 2019
Vivants, 2020
La Cité de mon Père, 2021
La lumière de ma mère, 2023

Générique : A Penthouse In The Desert Auteur: Naan Moons.

Pour suivre Mazal sur les réseaux sociaux : https://linktr.ee/sarah.mazal

Pour l’épisode d’aujourd’hui, je reçois un invité très spécial à mes yeux tant ses œuvres ont apporté à mon cheminement personnel franco-algérien.

Il s’agit d’un écrivain, réalisateur de films et de pièces de théâtre franco-algérien. Pionnier de ce que l’on appelait dans les années 1980 la littérature « beur » (beur désignait arabe à cette époque) avec son premier roman le thé au harem de Archi Ahmed, adapté ensuite au cinéma qui a valu le César du meilleur premier film. Je vous parle de Monsieur Mehdi Charef.

Né et a grandi en Algérie, il a rejoint avec sa famille son père en France à la fin de la guerre d’indépendance, en 1962. Il a connu l’Algérie coloniale, la guerre, l’exil – émigration puis immigration – et la jeunesse en banlieue dans les années 1970 et 1980 qu’il raconte dans ses nombreux ouvrages.

Belle écoute!

Sarah



Bibliographie sélective :


Le Thé au harem d'Archi Ahmed, 1983
Le Harki de Mériem, 1989
La Maison d'Alexina, 1999
À bras le cœur, 2006
Une enfance dans la guerre - Algérie 1954/1962 (Collectif), Paris : Bleu autour, 2016
Rue des pâquerettes, 2019
Vivants, 2020
La Cité de mon Père, 2021
La lumière de ma mère, 2023


Générique : A Penthouse In The Desert Auteur: Naan Moons.

Pour suivre Mazal sur les réseaux sociaux : https://linktr.ee/sarah.mazal

Aujourd’hui, dans Mazal Podcast, nous abordons la question centrale de l’idéologie coloniale, et ses impensés qui ont la vie dure. Comment un État justifie l’occupation de territoires étrangers et l’asservissement des populations qui y vivent ?

D’autant qu’il ne s’agit pas ici d’un État quelconque, mais de celui de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, alors que les idées des Lumières et des valeurs universelles humanistes rayonnaient à travers le monde. Comment expliquer cette contradiction ?

Et surtout - car Mazal s’intéresse à l’histoire au présent - quel regard politique la république française porte-t-elle aujourd’hui sur ce long passif colonial.

Pour nous éclairer, je suis heureuse d’échanger avec Gilles Manceron, historien, membre du collectif histoire coloniale et postcoloniale et auteur entre autres de
Marianne et ses colonies, paru en 2003 aux éditions La découverte.

Cet épisode me semble d'autant plus important qu'au moment de sa diffusion, le peuple de Gaza subit depuis plus de cinq mois un nettoyage ethnique sans précédent par l'Etat colonial israélien sans que la communauté internationale n'y mette fin. D'autres épisodes suivront pour mieux comprendre l'idéologie coloniale.



Extrait du documentaire de Hugues Nancy "Colonisation, une histoire française" diffusé sur France 3 en 2021.
Générique : A Penthouse In The Desert Auteur: Naan Moons.

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🐣 Depuis la création de Mazal podcast, de nombreuses personnes m'ont questionnée quant à ses objectifs et le lien personnel que j’entretiens avec ces sujets passionnants ainsi qu'avec mes deux pays, la France et l'Algérie.

👻 Il apparaît en effet nécessaire de me situer car il n'existe pas de position neutre pour traiter d'un sujet aussi sensible et lourd de tabous qu'est l'héritage de notre histoire franco-algérienne.

🧡 Comme des millions de compatriotes, je suis une fille et petite-fille d'anciens colonisés qui ai appris tard, et dans une démarche individuelle, l'histoire de mes deux pays car celle-ci est malheureusement éclipsée des programmes scolaires malgré son importance.

💌 Pour la première fois, je partage publiquement (et avec beaucoup de timidité) l'histoire personnelle qui m'a conduit à créer ce podcast engagé, au service des générations actuelles et à venir, à la mémoire de celles qui nous ont précédées. Et ce, au micro de ma brillante amie Amel Merabet, créatrice du festival "Maghrébains des Pâquis" à Genève. Grand merci à elle!

🎧 Belle écoute et impatiente de lire vos retours.

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Générique : A Penthouse In The Desert Auteur: Naan Moons.

Mazal est un podcast dédié à notre héritage franco-algérien. Bien que centrale pour comprendre la société française aujourd’hui, cette partie de notre histoire demeure peu enseignée à l’école et transmise dans les familles. Celles-ci sont pourtant nombreuses à être directement liées à l’Algérie - qu’il s’agisse d’immigrés, pieds-noirs, Juifs d’Algérie, combattants pendant la guerre de part et d’autre ainsi que leurs descendants - soit plusieurs millions de Français.






L'héritage franco-algérien, c'est aussi un riche patrimoine culturel : de la musique au cinéma, en passant par le sport ou la littérature et bien d'autres arts encore. 

Mazal – mezel en arabe – renvoie à la notion d’inachevé. On pourrait traduire ce terme par « encore » ou « il en reste ». Parce qu’il reste énormément de choses à connaître de l’héritage franco-algérien, qui fait partie intégrante de notre histoire française comme de notre présent. 

Dans Mazal Podcast, Sarah Benilman échange avec chercheurs, témoins et autres passeurs d’histoire pour explorer différents pans de cet héritage à la fois riche, complexe et sensible. 

Belle écoute ! 

Aujourd'hui, on aborde notre héritage musical. Et dans ce domaine, il n’est pas exagéré d’affirmer que notre répertoire musical franco-algérien est pléthorique.

Qu’il s’agisse d’évoquer la douleur de l’exil, celui des pieds-noirs comme celui des émigrés algériens qui ont dû quitter leur terre pour la France, ou encore les affres de la guerre pour l’indépendance de l’Algérie, nos artistes, Français, Algériens, puis Franco-algériens, ont toujours su retranscrire avec talent et émotion ces récits multiples et complexes. 
Pour en discuter, j’ai le grand plaisir de recevoir Naïma Yahi, historienne, spécialiste du fait culturel et des artistes de l’immigration, co-commissaire d’exposition, responsable associative et autrice de spectacles. Cet entretien est scindé en deux épisodes : ce premier sur les périodes de la colonisation et de la guerre ; le second parcourra les années 1980 et la période actuelle.



Extraits musicaux diffusés pendant l'épisode :

- Enrico Macias "J'ai quitté mon pays"

- Dahman El Harrachi "Ya rayah"

- Serge Lama "L'Algérie"

- Cheb Khaled, Faudel, Rachid Taha (concert 1,2,3 soleil) "El Menfi"

- Eddy Mitchell "60-62"

- Hugues Aufray "Et j'entends siffler le train"

- Akli Yahyaten "El Menfi"



Pour suivre les actualités de Naïma Yahi : https://www.facebook.com/profile.php?id=100086546659014



Bonne écoute!