8 episodes

Porte-Voix est une mise en lecture de créations écrites en français par des auteurices de la relève, qui étudient ou qui sont diplômé·es des universités, cégeps et collèges, écoles d’art et conservatoires du Québec.

Porte-Voix Porte-Voix

    • Fiction

Porte-Voix est une mise en lecture de créations écrites en français par des auteurices de la relève, qui étudient ou qui sont diplômé·es des universités, cégeps et collèges, écoles d’art et conservatoires du Québec.

    Antoine : une arlésienne

    Antoine : une arlésienne

    C’est une courte nouvelle des « Lettres de mon moulin » d’Alphonse Daudet, laquelle fut adaptée pour le théâtre en 1872, qui est à l’origine du terme d’« arlésienne ». Seront désignés sous ce nom les personnages décisifs d’une intrigue qui, pour une raison ou une autre, ne sont pas là, présents sur scène ou à l’écran, n’apparaissent pas. Ils sont décrits ou mentionnés ; ils occupent les esprits et les conversations ; certainement, leur influence est grande, et elle se fait sentir. Mais ils demeurent absents, cachés, ne sont ni vus ni entendus. Antoine est une arlésienne. Il donne son nom à cette pièce, une série sans ordre ni suite de neuf monologues, neuf témoignages qui, bien qu’en apparence décousus, anecdotiques et sans intrigue, sont tous traversés par le fil rouge vif de la rencontre avec cet Autre insaisissable et fulgurant.

    Avertissements relatifs au contenu : mention de viol, mention d'alcool

    Texte : Thomas Genin-BrienMise en lecture : Félix Durand, Léa Imbeau, Charlotte Moffet et Karolann St-AmandConception sonore : Matthieu PerronDistribution : Ariane Bérubé, Romy Bouchard, Sara Déziel, Gabriel Guertin-Pasquier et Amadou Madani Tall

    La diffusion de cette édition du Porte-Voix est rendue possible grâce à ses partenaires : le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ), l’Association des étudiant·es en littératures de langue française de l’Université de Montréal (AELLFUM) et le Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal.

    • 29 min
    Rentrer dans le rang

    Rentrer dans le rang

    Cinq interprètes jouent les ami·es de longue date. Maintenant trentenaires, ils ne partagent plus les excès, ils se réunissent pour discuter de leurs projets, de leurs préoccupations. Elles sont professionnelles, parentales, immobilières. Ces ami·es franchissent chacune des étapes attendues, ils jouent le jeu, en acceptent les règles, mais les comédien·nes, parfois, nous révèlent autre chose : ce qu’il nous faut parvenir à faire taire pour réussir, et surtout, pour éviter de créer des malaises lors d’une soirée entre ami·es.

    Avertissements relatifs au contenu : consommation d’alcool, mention d’infanticide, mention de suicide, mention de pornographie

    Texte : Camille GasconMise en lecture : Félix Durand, Léa Imbeau, Charlotte Moffet et Karolann St-AmandConception sonore : Matthieu PerronDistribution : Ariane Bérubé, Romy Bouchard, Sara Déziel, Gabriel Guertin-Pasquier et Amadou Madani Tall

    La diffusion de cette édition du Porte-Voix est rendue possible grâce à ses partenaires : le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ), l’Association des étudiant·es en littératures de langue française de l’Université de Montréal (AELLFUM) et le Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal.

    • 14 min
    En attendant la décharge

    En attendant la décharge

    Moïse Jones a la vingtaine inondée. Il voudrait mettre la tête hors de l’eau mais son corps est trop lourd : il continue d’avaler les bouillons et les factures d’hydro se font de plus en plus salées. Il y a maintenant près de six mois qu’il a plongé à l’intérieur. Il regarde le tableau de la mer morte au-dessus de sa tête en se disant qu’il faudra bien se brancher une bonne fois pour toutes, quitte à mettre le courant dans la baignoire. Alors qu’Anubis joue aux échecs avec un commis d’Hydro-Québec, que la tuyauterie chante en chorale, que les algues refusent de prendre feu et que son cœur nage dans un bocal, Moïse Jones tergiverse. Mais l’étau se resserre, une armée se bouscule aux portes ; il faudra bien trancher. Régurgiter quelque chose d’une envie de vivre, en attendant la décharge.

    Avertissements relatifs au contenu : mort, intimidation, idéation suicidaire

    Texte : Jean-Pascal BilodeauMise en lecture : Félix Durand, Léa Imbeau, Charlotte Moffet et Karolann St-AmandConception sonore : Matthieu PerronDistribution : Ariane Bérubé, Romy Bouchard, Sara Déziel, Gabriel Guertin-Pasquier et Amadou Madani Tall

    La diffusion de cette édition du Porte-Voix est rendue possible grâce à ses partenaires : le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ), l’Association des étudiant·es en littératures de langue française de l’Université de Montréal (AELLFUM) et le Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal.

    • 28 min
    La grandeur relative des objets

    La grandeur relative des objets

    Éléonore et Alexis viennent de déménager dans le Nord pour attendre la naissance de leur enfant. Mais le vent, la pluie, la rivière et la gravité menacent de faire tomber la maison. Pris entre l’envie de tout quitter et l’urgence de faire tenir la maison debout, ils devront élever leur fils, Léo. Jusqu’à ce que ce dernier disparaisse du jour au lendemain.
    Nos maisons sont fragiles, perméables, chancelantes. La grandeur relative des objets est une tentative de nommer ces failles qui fragilisent nos milieux de vie. C’est la cartographie d’une famille érodée, dissoute, qui se bat pour habiter un espace commun. Une pièce qui s’interroge sur l’importance de protéger les lieux voués à disparaître.

    Avertissements relatifs au contenu : mort

    Texte : Thomas DufourMise en lecture : Félix Durand, Léa Imbeau, Charlotte Moffet et Karolann St-AmandConception sonore : Matthieu PerronDistribution : Sara Déziel, Gabriel Guertin-Pasquier et Amadou Madani Tall

    La diffusion de cette édition du Porte-Voix est rendue possible grâce à ses partenaires : le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ), l’Association des étudiant·es en littératures de langue française de l’Université de Montréal (AELLFUM) et le Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal.

    • 24 min
    Faillait yink farmer les rideaux

    Faillait yink farmer les rideaux

    Blanche-Alice Plante fait revivre à travers « Fallait yink farmer les rideaux » une banlieue kitsch des années 70 qui n’existe plus. Dans ce cul de sac aux maisons presque identiques habitent Yolande et Martine, des voisines qui se haïssent la face depuis 20 ans. Martine est une voisine parfaite, elle a beaucoup d’argent et se parfume un peu trop. Elle aime bien faire sentir aux autres sa supériorité, surtout envers Serge, son mari qui n’a pas de colonne. Yolande, quant à elle, est une femme des plus modeste qui passe la majeure partie de son temps à observer les oiseaux avec ses longues-vues, à chérir son petit moineau Grigris et à s’occuper de Michel, son chum qui ne fait absolument rien mis à part fumer des joints et faire des magouilles de bas étages. Grâce à ses longues-vues, Yolande devient alors témoin d’une fâcheuse situation qui met Martine dans l’eau chaude. Elle en profite donc pour se venger de sa voisine chiante et force Martine à former avec elle une mystérieuse alliance.

    Avertissements relatifs au contenu : langage grossier, mort, consommation de drogue.

    Texte : Blanche-Alice PlanteMise en lecture : Félix Durand, Léa Imbeau, Charlotte Moffet et Karolann St-AmandConception sonore : Matthieu PerronDistribution : Ariane Bérubé, Romy Bouchard, Sara Déziel, Gabriel Guertin-Pasquier et Amadou Madani Tall

    La diffusion de cette édition du Porte-Voix est rendue possible grâce à ses partenaires : le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ), l’Association des étudiant·es en littératures de langue française de l’Université de Montréal (AELLFUM) et le Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal.

    • 28 min
    Tout ce que je sais du roi Salomon

    Tout ce que je sais du roi Salomon

    Une jeune femme dépressive, qui considère le suicide sans trouver l’énergie de passer à l’acte, trouve la mort dans un bête accident. Une fois arrivée dans un purgatoire, elle traverse plusieurs damnations. Ces dernières se présentent comme une série de mises en situation de moins en moins absurdes et de plus en plus proches d’un futur tel qu’il aurait pu être. Trop tard, elle examine la possibilité de trouver une façon moins souffrante de vivre.

    Avertissements relatifs au contenu : mort, suicide, horreur corporelle (body horror), mention de décapitation, mention de nourriture, mention d’alcool, mention de drogues

    Texte : Adrien ArseneaultMise en lecture : Félix Durand, Léa Imbeau, Charlotte Moffet et Karolann St-AmandConception sonore : Matthieu PerronDistribution : Ariane Bérubé, Romy Bouchard et Gabriel Guertin-Pasquier

    La diffusion de cette édition du Porte-Voix est rendue possible grâce à ses partenaires : le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ), l’Association des étudiant·es en littératures de langue française de l’Université de Montréal (AELLFUM) et le Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal.

    • 22 min

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