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Quand la bise fût venue Podorange : Destination "fin del mundo"...

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Le Froid. C'est l'un des quatre maux en mer (les quatre F), avec la Faim, la Fatigue et la Frousse. On dit qu'ils favorisent le mal de mer. Et bien, ça y est, nous y voilà. En plein dans le froid du grand sud. L'équateur nous paraît déjà bien loin... Nous sommes maintenant dans une région où les dépressions sont nombreuses et où la météo change très vite. Il faut profiter de la moindre fenêtre météo pour avancer jusqu'au prochain abri. Une petite fenêtre météo doit s'ouvrir vendredi, et nous nous y engouffrons. Nous partons de Buenos Aires au petit matin, sur fond d'aube orangée, objectif Mar del plata que nous devons atteindre avant le samedi soir pour nous mettre à l'abri de la dépression qui s'annonce. Le samedi nous essuyons un coup de vent, pas plus méchant que les précédents mais beaucoup plus froid. Tout l'équipage est mis à rude épreuve. Quand nous arrivons à Mar del Plata à minuit, il fait 1°... Le lendemain, alors que la tempête fait rage au large, Stéphanie et Joris nous annoncent leur intention de débarquer pour poursuivre la route sur terre, à pied ou en bus, et nous rejoindre à Ushuaia. Ils ont été particulièrement affectés par le mal de mer à chaque coup de vent, surtout Stéphanie, très affaiblie. Comme la fin de la navigation sera la partie la plus difficile, elle n'envisage pas de passer dix jours dans sa banette. Et on la comprend... Notre équipage se trouve donc réduit à huit personnes pour faire route vers le grand sud. Après quelques heures d'escale, un diner à terre, et des au revoirs, nous reprenons la mer car une splendide fenêtre météo s'ouvre, et elle pourrait bien nous permettre d'atteindre Ushuaïa sans escale... Prochain épisode : les quarantièmes

Le Froid. C'est l'un des quatre maux en mer (les quatre F), avec la Faim, la Fatigue et la Frousse. On dit qu'ils favorisent le mal de mer. Et bien, ça y est, nous y voilà. En plein dans le froid du grand sud. L'équateur nous paraît déjà bien loin... Nous sommes maintenant dans une région où les dépressions sont nombreuses et où la météo change très vite. Il faut profiter de la moindre fenêtre météo pour avancer jusqu'au prochain abri. Une petite fenêtre météo doit s'ouvrir vendredi, et nous nous y engouffrons. Nous partons de Buenos Aires au petit matin, sur fond d'aube orangée, objectif Mar del plata que nous devons atteindre avant le samedi soir pour nous mettre à l'abri de la dépression qui s'annonce. Le samedi nous essuyons un coup de vent, pas plus méchant que les précédents mais beaucoup plus froid. Tout l'équipage est mis à rude épreuve. Quand nous arrivons à Mar del Plata à minuit, il fait 1°... Le lendemain, alors que la tempête fait rage au large, Stéphanie et Joris nous annoncent leur intention de débarquer pour poursuivre la route sur terre, à pied ou en bus, et nous rejoindre à Ushuaia. Ils ont été particulièrement affectés par le mal de mer à chaque coup de vent, surtout Stéphanie, très affaiblie. Comme la fin de la navigation sera la partie la plus difficile, elle n'envisage pas de passer dix jours dans sa banette. Et on la comprend... Notre équipage se trouve donc réduit à huit personnes pour faire route vers le grand sud. Après quelques heures d'escale, un diner à terre, et des au revoirs, nous reprenons la mer car une splendide fenêtre météo s'ouvre, et elle pourrait bien nous permettre d'atteindre Ushuaïa sans escale... Prochain épisode : les quarantièmes

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