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Quelle est l'énigme (résolue) des momies du Tarim ‪?‬ Choses à Savoir SCIENCES

    • Science

Les très anciennes momies découvertes dans le bassin du Tarim, dans l'actuelle province chinoise du Xinjiang, ont suscité bien des interrogations sur l'origine des individus inhumés. Une étude récente met fin au mystère.
Des momies étonnamment bien conservées
Certaines de ces momies du bassin du Tarim remonteraient à 2.000 ans avant notre ère. Elles ont été déposées dans des cercueils en forme de barques, recouverts de peaux de bête et de fleurs.
L'emplacement des sépultures était indiqué par des poteaux fichés en terre, peints en noir ou en rouge. L'une des momies représente une femme, portant encore ses longs cheveux, coiffée d'une toque de feutre et vêtue d'une jupe à franges.
À l'intérieur des tombes, les momies sont entourées d'objets familiers, comme des arcs, des bracelets ou des paniers tressés avec de la paille de blé.
Mais ce qui a le plus frappé les archéologues, c'est l'état de conservation parfaite de ces momies. Il semble que les conditions extrêmes du désert les aient gardées de toute corruption.
Plus étonnant encore : les traits du visage, qu'on retrouvait presque intacts, évoquaient plus une origine européenne qu'une ascendance asiatique. Les individus momifiés avaient en effet des cheveux clairs, les yeux ronds et le nez droit. La découverte de ces momies a suscité bien des hypothèses.
Une origine locale
Membres d'une équipe de recherche internationale, des scientifiques ont voulu en avoir le cœur net. Pour cela, ils ont procédé à l'analyse génétique de plusieurs momies, d'âges divers.
Elle a révélé que les individus momifiés ne venaient pas d'Occident, comme on le croyait parfois. Ils appartenaient à des populations d'origine locale. En effet, ils descendraient de peuples assimilés par les scientifiques à un groupe appelé Ancien Nord Eurasien.
Cette population locale aurait disparu voilà environ 10.000 ans. Leurs descendants, qui avaient donc l'habitude de momifier leurs morts, auraient constitué une sorte d'isolat génétique.
Ce qui ne les aurait pas empêchés d'adopter les coutumes et le mode de vie des peuples qui les entouraient. On peut citer ainsi la fabrication du fromage, la fermentation du lait ou encore la culture des céréales.
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Certaines de ces momies du bassin du Tarim remonteraient à 2.000 ans avant notre ère. Elles ont été déposées dans des cercueils en forme de barques, recouverts de peaux de bête et de fleurs.
L'emplacement des sépultures était indiqué par des poteaux fichés en terre, peints en noir ou en rouge. L'une des momies représente une femme, portant encore ses longs cheveux, coiffée d'une toque de feutre et vêtue d'une jupe à franges.
À l'intérieur des tombes, les momies sont entourées d'objets familiers, comme des arcs, des bracelets ou des paniers tressés avec de la paille de blé.
Mais ce qui a le plus frappé les archéologues, c'est l'état de conservation parfaite de ces momies. Il semble que les conditions extrêmes du désert les aient gardées de toute corruption.
Plus étonnant encore : les traits du visage, qu'on retrouvait presque intacts, évoquaient plus une origine européenne qu'une ascendance asiatique. Les individus momifiés avaient en effet des cheveux clairs, les yeux ronds et le nez droit. La découverte de ces momies a suscité bien des hypothèses.
Une origine locale
Membres d'une équipe de recherche internationale, des scientifiques ont voulu en avoir le cœur net. Pour cela, ils ont procédé à l'analyse génétique de plusieurs momies, d'âges divers.
Elle a révélé que les individus momifiés ne venaient pas d'Occident, comme on le croyait parfois. Ils appartenaient à des populations d'origine locale. En effet, ils descendraient de peuples assimilés par les scientifiques à un groupe appelé Ancien Nord Eurasien.
Cette population locale aurait disparu voilà environ 10.000 ans. Leurs descendants, qui avaient donc l'habitude de momifier leurs morts, auraient constitué une sorte d'isolat génétique.
Ce qui ne les aurait pas empêchés d'adopter les coutumes et le mode de vie des peuples qui les entouraient. On peut citer ainsi la fabrication du fromage, la fermentation du lait ou encore la culture des céréales.
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