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Visionary Marketing diffuse des interviews d'experts, de marketeurs, d'innovateurs, de personnalités du monde du Web et de l'entreprise sur les sujets de l'innovation et du marketing

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Visionary Marketing diffuse des interviews d'experts, de marketeurs, d'innovateurs, de personnalités du monde du Web et de l'entreprise sur les sujets de l'innovation et du marketing

    Le marketeur du futur sera architecte ou décorateur

    Le marketeur du futur sera architecte ou décorateur

    A quoi ressemblera le marketeur du futur, à l’ère de la collaboration vente-marketing assistée par l’IA ? Pour le savoir, Visionary Marketing a interviewé Sébastien Imbert, ex Directeur Marketing de Microsoft France et désormais créateur de la société ykaria tech, un acteur de l’IA éthique. Sébastien est aussi organisateur du Modern Selling Summit qui se tiendra au palais Brongniart le 4 avril 2024. En attendant cet événement que nous couvrirons sur place Voyons ici avec Sébastien comment vont évoluer la vente et le marketing de demain.

    Le marketeur du futur sera architecte ou décorateur

    Parle-nous du Modern Selling Summit 2024

    SI. Le Modern Selling Summit aura lieu le 4 avril au palais Brongniart, et nous y accueillerons des leaders des data, du marketing et de la vente. Citons Microsoft, dont le produit Copilot fait beaucoup parler, qui nous proposera une démonstration concrète de l’application de l’IA à la vente en partenariat avec Seismic, le leader du Sales Enablement.

    Citons encore Hubspot avec des cas d’application d’Account-Based Marketing et de CRM. Au-delà des outils, nous verrons comment un bon niveau de gouvernance peut aider à développer une relation commerciale de qualité alors que les clients sont de plus en plus informés et même parfois mieux que les commerciaux eux-mêmes. Quatrième sponsor de cet événement, LinkedIn avec LinkedIn sales solutions, qui évoquera le sujet du “deep sales” en lien avec leurs données de très grande qualité.



    Qu’est-ce que le Deep Sales ?

    Le Deep Sales est une méthode de vente qui intègre l’Intelligence Artificielle, l’analyse de données et les technologies prédictives pour transformer la manière dont les entreprises comprennent et interagissent avec leurs clients. Contrairement aux approches conventionnelles qui se concentrent principalement sur l’expérience et l’intuition pour guider les stratégies de vente, le Deep Sales s’appuie sur une analyse approfondie des données pour prendre des décisions éclairées et personnalisées.

    [Source : BtoB Leaders]

    Quelles sont les facettes du marketing ou de la vente qui sont les plus impactées ?

    Une étude a fait l’objet d’un article de la Harvard Business en décembre 2021. Celle-ci a montré que le désalignement entre ventes et marketing aux entreprises coûtait un trillion (1000 milliards) de dollars. Du fait des commerciaux qui cherchent les bonnes informations, la bonne présentation pour leur client et qui ne la trouvent pas, qui recherchent des événements intéressants, etc. Ce sont des pertes de temps. Cela a peut-être légèrement diminué post covid mais le phénomène reste très significatif.

    « On estime que le désalignement entre les ventes et le marketing coûte aux entreprises plus de 1 000 milliards de dollars chaque année […] Kelsey Raymond propose les stratégies suivantes pour les mettre sur la même longueur d’onde : 1) Vérifier le contenu dont vous disposez pour générer des revenus 2) Demander aux membres de l’équipe marketing d’assister et suivre les appels commerciaux 3) Organiser régulièrement des sessions de brainstorming avec les membres de l’équipe commerciale et marketing et 4) Fournir à l’équipe commerciale des informations sur les clients potentiels pour leurs appels de vente.

    [Source : HBR décembre 2021]

    Ce que j’observe dans les Scale Ups ou les grands comptes,

    • 26 min
    De l’impact de l’IA générative sur la relation client

    De l’impact de l’IA générative sur la relation client

    Quel impact pourrait avoir l’IA générative sur la relation client (CRM) ? Selon un récent rapport du groupe d’analystes indépendants Forrester (How Generative AI Will Transform CRM), l’IA générative pourrait avoir des impacts significatifs et bénéfiques sur les systèmes et pratiques de gestion de la relation client. La vraie question est toutefois de savoir dans quelle mesure l’IA générative pourrait être efficace lorsqu’il s’agit de gérer diverses tâches en contact avec les clients. Et avec quelle facilité elle pourrait fournir une expérience client acceptable. Les analystes de Forrester présupposent qu’en utilisant des volumes importants de données et de grands modèles de langage (LLM), on pourrait améliorer les interactions avec les clients, ce qui aurait un impact bénéfique sur l’expérience client et contribuerait à la croissance… à condition que certaines conditions soient remplies. Par ailleurs, lorsqu’ils évoquent l’IA générative et le CRM, les analystes américains signalent que ChatGPT n’est sans doute pas la solution idéale.

    CRM et IA générative : un impact potentiellement positif… sous certaines conditions

    Des réponses meilleures et plus rapides aux demandes des clients

    Dans un rapport intitulé How Generative AI Will Transform CRM, un groupe d’analystes de Forrester examine comment le CRM pourrait recourir aux chatbots et à des assistants virtuels propulsés par l’IA générative pour fournir des réponses plus rapides aux demandes des clients. Ceci afin d’améliorer le temps de réponse et l’expérience client dans son ensemble.



    En permettant l’analyse des données issues des interactions avec les clients, y compris les courriels, les transcriptions de réunions et les conversations téléphoniques, l’IA générative pourrait aider à mettre en évidence, résumer et interpréter certaines informations clés sur les consommateurs. Cela renforcerait l’importance stratégique de la gestion de la relation client en fournissant des corpus de données plus complets et en rationalisant les processus.

    Selon les analystes américains, la mise en œuvre de l’IA générative pourrait changer la manière dont les agents du support client et les vendeurs inside sales interagissent avec les clients par le biais des systèmes de gestion de la relation client.

    Ainsi, les employés chargés de la relation client auraient plus de temps à consacrer aux aspects plus créatifs et stratégiques de leurs tâches. Cette mise en avant de l’impact stratégique de la gestion de la relation client pourrait pousser les marketeurs à innover davantage. En outre, les inside sales seraient également en mesure de répondre plus précisément aux demandes d’information des acheteurs. Enfin, les analystes de Forrester affirment que tout cela contribuerait à une meilleure gestion de la relation avec les clients.

    En résumé, l’IA générative ne constituerait pas une menace pour les acteurs de la gestion de la relation client, elle pourrait même bien leur être d’une aide précieuse dans l’amélioration de la satisfaction client.

    L’IA générative va révolutionner la relation client et non la dégrader

    Forrrester

    Le rôle de l’IA générative et son effet sur le CX et le CRM

    Selon le groupe d’analystes,

    • 8 min
    Impact de l’IA et l’IA générative sur les emplois

    Impact de l’IA et l’IA générative sur les emplois

    Quel va être l’impact de l’IA et de L’IA générative en particulier sur l’emploi, notamment en France ? Un rapport de la commission de l’intelligence artificielle remis au gouvernement le 14 mars 2024 et analysé en détail par Alain Goudey sur son blog permet de donner un début de réponse. Cet impact serait de 5 % (un chiffre précis) ce qui paraît contre-intuitif par rapport à la « révolution » de l’IA générative que tous les gourous annoncent depuis un an. Ce chiffre est cité au sein d’une partie du rapport, assez nuancée, sur laquelle nous désirons revenir dans cette brève.

    IA et emploi, entre catastrophisme et minimisation

    Notre propre analyse empirique suggère un effet positif de l’IA sur l’emploi dans les entreprises qui adoptent l’IA, car celle-ci remplace des tâches, et non des emplois. Dans 19 emplois sur 20, il existe des tâches que l’IA ne peut pas accomplir. Les emplois directement remplaçables par l’IA ne représenteraient donc que 5 % des emplois d’un pays comme la France. Par ailleurs, la diffusion de l’IA va créer des emplois, dans de nouveaux métiers, mais aussi dans d’anciens métiers. Au total, certains secteurs ou certains domaines pourraient connaître des baisses nettes d’emplois, qui doivent être accompagnées par les pouvoirs publics, mais cela n’implique pas que l’IA aura un effet négatif sur l’emploi national en France.

    Rapport de la commission de l’intelligence artificielle, mars 2024 – p41



    Une angoisse palpable chez certains jeunes étudiants

    Souvent, je discute avec de jeunes étudiants, principalement américains, sur le sujet de l’impact de l’IA générative sur l’emploi et son orientation. Je sens souvent un peu de réticence voire d’angoisse chez eux à une période où on se cherche beaucoup et où on n’est pas forcément toujours très fixé sur ce que l’on veut faire dans le futur. Or, le buzz autour de l’IA générative brouille encore la vision de ces étudiants en leur faisant sentir le poids d’une incertitude déjà difficile pour certains à digérer.

    Ces derniers temps, des rapports sont venus jeter de l’huile sur le feu, comme celui   du FMI, dont voici un extrait :

    Près de 40 % de l’emploi mondial est exposé à l’IA, les économies avancées étant plus à risque, mais aussi mieux préparées à exploiter les avantages de l’IA que les marchés émergents et les économies en développement. Dans les économies avancées, environ 60 % des emplois sont exposés à l’IA, en raison de la prédominance des emplois axés sur les tâches cognitives. Une nouvelle mesure de la complémentarité potentielle de l’IA suggère que, parmi ces emplois, environ la moitié pourrait être affectée négativement par l’IA, tandis que le reste pourrait bénéficier d’une productivité accrue grâce à l’intégration de l’IA.

    Rapport du FMI 2024 sur l’IA et l’impact sur l’emploi et le futur du travail

    Le gouvernement britannique a également sorti son rapport sur ce sujet. Son approche est plus orientée sur les tâches est un peu plus nuancée, mais assez catastrophiste quand même.

    Les progrès de l’intelligence artificielle (IA) sont susceptibles d’avoir un effet profond et généralisé sur l’économie et la société britanniques, bien que la nature précise et la rapidité de cet effet soient incertaines. On estime que 10 à 30 % des emplois sont automatisables et que l’IA a le potentiel d’accroître la productivité et de créer de nouveaux emplois à haute valeur ajoutée dans l’économie britannique.

    Rapport de Gov.

    • 13 min
    Comment écrire avec intelligence mais sans artifice ?

    Comment écrire avec intelligence mais sans artifice ?

    Est-il possible d’écrire avec intelligence et sans artifices, et si oui comment faire ? Il y a une telle masse de contenus sur l’IA qu’on en ferait presque une indigestion. Tous les jours nous voilà bombardés de nouveaux outils, tous plus «révolutionnaires» que les autres. Mais ces outils nous rendent-ils vraiment plus intelligents, ou au contraire sont-ils un moyen de nous défausser du travail intellectuel que nous faisions nous-mêmes par le passé ? Nous nous sommes posé la question ici de savoir quelles seraient les caractéristiques d’une écriture humaine intelligente, comme nous la promouvons au sein du collectif 100% humain humansubstance.com.

    Comment écrire avec intelligence mais sans artifices ?





    La confusion, le trop-plein, l’indigestion d’IA

    Ces derniers jours, les injonctions des gourous de l’IA se sont faites plus pressantes. ChatGPT 4 est merveilleux, mais Copilot est dans ton mobile, ah non ! Il vaut mieux se mettre sur « le chat » (au fait, on dit « chat » ou « tchat » ?), oubliez tout, le futur est à SGE, Gemini et Google ! Oh et puis non ! Google va déréférencer tous les textes IA (j’aimerais bien voir ça !). Sans oublier le « il faut acheter Copilot » (encore un, mais pas le même, celui de Microsoft 365) et enfin « Finalement non, l’avenir c’est Perplexity.ai… »

    Ces outils et bien d’autres n’ont pas de secrets pour nous. La plupart d’entre eux sont sur nos ordinateurs et nos tablettes ou nos téléphones et nous les utilisons quotidiennement. Nous en connaissons souvent les astuces et les recoins les plus obscurs. Nous avons formé des centaines de jeunes sur ces sujets (avec le recul nécessaire). Toutefois, on peut se poser la question de savoir, si l’excès ne nuit pas. Trop d’IA ne tue-t-il pas l’IA? Au passage, je remarque que quand on dicte « IA » dans macOS, il se trompe encore 9 fois sur 10. On pourrait peut-être commencer par corriger ça…

    Mais en fin de compte, cette accumulation d’outils nous rend-elle plus « intelligents »?

    Nous avions déjà soulevé la question de savoir ce qu’est l’intelligence il y a quelques années, au début de la nouvelle vague de popularité de l’IA en 2017-2018. Plus récemment, nous avons été agréablement surpris de la voir reprise sous une forme plus sophistiquée et plus élaborée, et surtout beaucoup plus érudite par Daniel Andler dans son opus intelligence artificielle, intelligence humaine, la double énigme, aux éditions NRF, 2023. 

    La question de la définition de l’intelligence est sans fin. Il n’est pas utile d’essayer de la résoudre dans cette brève sans prétention. Mais quand même… Peut-on réduire l’intelligence humaine à la réso...

    • 8 min
    Revue des nouvelles fonctionnalités de LinkedIn

    Revue des nouvelles fonctionnalités de LinkedIn

    Quelles sont les nouvelles fonctionnalités marquantes de LinkedIn en 2024 ? Le réseau professionnel de Reid Hoffmann a été créé il y a près de 21 ans (en mai 2003) et racheté par Microsoft en 2016. Lors du 43e événement du marketing digital de @ à Z, nous avons eu le plaisir d’inviter Bruno Fridlansky pour évoquer cette plateforme dont il est expert. L’occasion de répondre ensemble à quelques questions de base autour de l’utilisation de l’outil, mais avant tout, ce qui semble plaire à la majorité des auditeurs, de passer en revue certaines des dernières fonctionnalités de l’outil. On remarquera que toutes ne font pas l’unanimité parmi nous.

    Revue des nouvelles fonctionnalités de LinkedIn

    Voilà 20 ans que nous utilisons LinkedIn professionnellement, un tout petit peu moins que l’âge de l’application qui va fêter son 21e anniversaire en mai 2024. Néanmoins, ceci donne beaucoup de recul sur l’utilisation de l’application phare du business to business qui, au fil du temps a réussi à se débarrasser de tous ses concurrents.



    LinkedIn devenu riche et ennemi du reach

    Devenu incontournable sur ce secteur, LinkedIn est une plate-forme florissante réalisant un chiffre d’affaires de plus de 15 milliards de dollars annuels. Ce qui est particulièrement remarquable, c’est la progression rapide, ces dernières années de ce chiffre d’affaires, qui a même presque doublé depuis 2020.

    Un volume d’affaires qui, à l’aune de l’intégralité des revenus de Microsoft reste modeste (7 % environ sur les 211 milliards de la firme de Redmond), mais conséquent dans le monde des réseaux sociaux, même avec un positionnement très business to business. Pour vous donner une idée, c’est un peu plus de 10 % du CA de Meta en 2023, mais environ 5 fois plus que le revenu publicitaire généré par X.

    Mais au-delà de ces chiffres mirobolants, se pose un certain nombre de questions.

    D’abord l’interrogation récurrente sur le « reach » des utilisateurs qui se demandent comment faire, pour que leurs publications soient vues…



    Plus LinkedIn devient riche, plus il nous coupe le reach

    Hubert Kratiroff



    Une question à laquelle il est de moins en moins facile de répondre tant la plate-forme semble jouer au jeu du chat et de la souris avec ses créateurs de contenus. Récemment Un grand nombre d’entre eux se sont d’ailleurs rapprochés des modes de création des réseaux grand public avec des selfies qui ont été très décriés sur le réseau B2B.

    Cette tendance semble être enrayée, c’est ce que nous confirme Bruno Fridlansky, même si Hubert continue à se plaindre de voir toujours autant de publications autocentrées arriver sur son fil. Peut-être que les mesures de corrections mises en place par LinkedIn ne sont pas déployées de la même manière ni en même temps pour tous les utilisateurs, ce qui semble être une pratique de la plate-forme B2B selon Bruno.

    Mais la question philosophique la plus importante n’est pas là : c’est toujours celle de savoir à quoi sert un outil, et si, finalement, dans cette logique de plate-forme, ces outils sociaux sont à notre disposition, ou si c’est nous qui sommes à la leur. La réponse de Bruno à cette question me semble particulièrement pertinente :



    C’est un outil qui est mis à notre disposition pour que nous nous mettions ensuite à sa disposition.



    Au-delà de ces considérations philosophiques, l’essentiel du public se focalisera sur les fonctionnalités de l’outil. On pourra le déplorer, et répéter à l’envi qu’un outil n’est qu’un outil,

    • 1 hr 14 min
    AgTech : le digital au service l’agriculture

    AgTech : le digital au service l’agriculture

    L’AgTech, parfois appelée AgriTech est la partie de la discipline numérique liée à l’agriculture et l’agronomie. Nous avons interviewé Hervé Pillaud, ancien agriculteur et membre du Conseil National du Numérique, co-fondateur de la ferme digitale. Une ferme qui disposait d’un superbe stand au sein de la plus grande ferme de France. L’association de la ferme digitale a été créée en 2016 et s’est développée de manière considérable. L’occasion de faire le point avec Hervé sur l’Agtech, le numérique et aussi l’agriculture alors que la situation était très tendue sur place, notamment les premiers jours. L’avertissement d’Hervé, qui est aussi auteur de nombreux livres,  nous paraît crucial : méfiez-vous des idées simplistes et des préjugés et encourageons l’action. 

    AgTech : la fermer digitale met le numérique au service l’agriculture

    La ferme digitale a bien grandi, semble-t-il ?

    HP. En effet. Nous sommes passés de quatre fondateurs à 130 membres et nous avons désormais 80 start-ups, des groupes plus importants et des sponsors. Au total, cela représente 4000 emplois et 1 milliard et demi d’euros de levée de fonds. Nous sommes devenus incontournables dans cet écosystème agronomique.  

    Pourtant, les levées de fonds ne sont pas trop à l’ordre du jour ! 

    HP. Oui, c’est compliqué. Mais en fait, les start-ups de l’AgTech (voir la définition ici) n’étaient pas parmi les plus favorisées en matière d’investissement. De ce fait, elle a moins souffert de la crise de financement que d’autres secteurs ont pu vivre. 

    Cela s’explique aussi par le fait qu’il y a un vrai besoin, mais le modèle de financement des start-ups de l’AgTech n’est pas encore totalement défini. Cela s’explique par la spécificité de ce secteur. Il concerne soit les services aux agriculteurs, mais aussi le numérique lié aux Biotechs, notamment pour créer de nouvelles variétés, des bioproduits qui remplaceront les pesticides. Et dans ce dernier cas, le rythme est celui de la nature dans ses cycles annuels. C’est ce qui explique que le retour sur investissement est beaucoup plus long que dans d’autres secteurs. C’est pour cela que le modèle reste à inventer.

    J’avais cru comprendre qu’on avait remis les pesticides à l’honneur ? 

    Un des drames du monde actuel est le manichéisme.

    HP. On veut donner une vision simpliste de sujets complexes et on ne retient que ce qu’on veut. Mais ce n’est pas si simple que ça. Sans pesticides, nous n’aurions plus de fruits ni de légumes, car ils seront détruits. Par contre, il faut tout de suite travailler à trouver des produits de substitution. Ce travail-là est déjà en cours. Mais à notre époque, on voudrait avoir les résultats en l’espace de quelques semaines et ce n’est pas possible. 



    Pour ceux qui veulent comprendre la complexité des solutions possibles pour sortir des pesticides et qui veulent s’affranchir des solutions manichéennes, nous recommandons cette vidéo réalisée par l’inrae en 2018

    Une des premières start-ups de la ferme digitale s’appelle Mimosa, qu’est-elle devenue ?

    HP. Miimosa était un des quatre fondateurs de la ferme digitale. Miimosa est une société de crowdfunding dont le but était de financer une partie de l’installation des agriculteurs. Le cœur de leur activité se situe aujourd’hui autour de financements d’exploitations beaucoup plus conséquen...

    • 11 min

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