37 min

Robin Campillo, réalisateur de "L'île rouge‪"‬ NÉGATIF

    • Film Interviews

Entretien avec Robin Campillo, réalisateur de "L'île rouge"

⁠revue.negatif.co/entretien/robin-campillo-l-ile-rouge



RÉSUMÉ

Après Les Revenants (2004), Eastern Boys (2014) et 120 Battements par minute (2017), Robin Campillo signe avec L’île rouge son quatrième long-métrage. Son dernier film en date était à la fois un film sur une époque, au sens historique, et un film sur un moment important de sa vie personnelle : les années 1990, votre engagement militant auprès d’Act Up et ces années de lutte pour combattre l’épidémie du sida.

Avec L’île rouge, Robin Campillo prolonge ce double geste initié dans 120 BPM, mêlant cette fois-ci une forme du fin du colonialisme de la France au tournant des années 1970, une époque où il était enfant dans l’ex-colonie française de Madagascar. Son père était sous-officier dans l’armée de l’air alors que la France possédait toujours une base sur le territoire malgache devenu indépendant.

Une base militaire qui devient le terrain d’exploration de l’alter ego du cinéaste : le jeune Thomas, qui y habitait avec sa famille. Robin Campillo filme un crépuscule (celui d’un monde, celui du couple de ses parents, incarnés par Nadia Tereszkiewicz et Quim Gutierrez) et la naissance, voire la métamorphose d’un regard.

Autofiction plus qu’autobiographie, L’île rouge puise dans les souvenirs multiples du jeune Robin pour entremêler des lignes narratives multiples à la fois autonomes et interdépendantes. ambitionne de dresser un portrait de groupe alliant intime et politique : une articulation proprement politique.

Dans cet entretien, Robin Campillo raconte comment il s’est projeté et a projeté ce qu’il était enfance pour créer une matière filmique propre ; son rapport au réel et à l’imaginaire ; le scénario comme puzzle ; mais aussi comment faire la révolution à l’intérieur de son propre film.



LES CHAPITRES

00:01:18 – Lutter contre la sédentarité00:03:44 – Réalité hirsute et scénarios contradictoires00:07:47 – Le tournage hante l’écriture00:12:03 – La politique : de l’intime au collectif00:15:58 – Du portrait de groupe00:20:14 – Son enfance comme ressource formelle00:24:44 – Rendre le film aux malagasy00:31:20 – Découvrir de nouveaux mondes00:33:57 – « Veloma » par Mahaleo



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Avec L’île rouge, Robin Campillo prolonge ce double geste initié dans 120 BPM, mêlant cette fois-ci une forme du fin du colonialisme de la France au tournant des années 1970, une époque où il était enfant dans l’ex-colonie française de Madagascar. Son père était sous-officier dans l’armée de l’air alors que la France possédait toujours une base sur le territoire malgache devenu indépendant.

Une base militaire qui devient le terrain d’exploration de l’alter ego du cinéaste : le jeune Thomas, qui y habitait avec sa famille. Robin Campillo filme un crépuscule (celui d’un monde, celui du couple de ses parents, incarnés par Nadia Tereszkiewicz et Quim Gutierrez) et la naissance, voire la métamorphose d’un regard.

Autofiction plus qu’autobiographie, L’île rouge puise dans les souvenirs multiples du jeune Robin pour entremêler des lignes narratives multiples à la fois autonomes et interdépendantes. ambitionne de dresser un portrait de groupe alliant intime et politique : une articulation proprement politique.

Dans cet entretien, Robin Campillo raconte comment il s’est projeté et a projeté ce qu’il était enfance pour créer une matière filmique propre ; son rapport au réel et à l’imaginaire ; le scénario comme puzzle ; mais aussi comment faire la révolution à l’intérieur de son propre film.



LES CHAPITRES

00:01:18 – Lutter contre la sédentarité00:03:44 – Réalité hirsute et scénarios contradictoires00:07:47 – Le tournage hante l’écriture00:12:03 – La politique : de l’intime au collectif00:15:58 – Du portrait de groupe00:20:14 – Son enfance comme ressource formelle00:24:44 – Rendre le film aux malagasy00:31:20 – Découvrir de nouveaux mondes00:33:57 – « Veloma » par Mahaleo



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