Des mots & du style Des mots & du style

👺L'affaire des "Seins Sataniques"👺

1994, collection printemps-été haute couture, Karl Lagerfeld défraie la chronique en réalisant une robe en tulle avec bustier brodé de versets coraniques en arabe. Le scandale est tellement fort que la robe finira incinérée. Un an plus tôt, Jean Paul Gaultier avait déjà fait les frais de la controverse autour de l'usage maladroit des références religieuses par l'industrie de la mode.

Parallèlement, il faut admettre que beaucoup de pièces magnifiques et d'ennoblissements précieux sont inspirés par l'église.


➡️Où s'arrête la fascination et où commence la provocation?
➡️Peut on dissocier le signifié du signifiant en matière de mode surtout quand le processus créatif entre en conflit avec des valeurs identitaires personnelles et collectives?

Bonne écoute 🎧

Dans cet épisode, nous démêlons le vrai du faux en retraçant la piste du journalisme de mode depuis ses origines, pour comprendre les principaux écueils qui lui sont faits, avant d'aborder en fin de séance une toute autre forme de journalisme mode alternatif qui vole la vedette à la presse classique.-Tellement de références dans cet épisode : Vogue, Diet Prada, The Fashion Law, The Fashion Archive, Bliss Foster, Loic Prigent, Pam_boy etc.

Vous ne regarderez plus les magazines féminins du même oeil.

Bonne écoute !

Dans cet épisode, je vous propose d'aborder les relations entre la mode et le petit et le grand écran. Il s'agira d'analyser les influences réciproques entre les deux domaines, de comprendre la montée en puissance de certaines tendances via l'avènement des séries télévisées et plus tard l'explosion du streaming. Et enfin nous aurons une réflexion critique sur l'incitation à la consommation voire à la surconsommation, sur la fast fashion et sur les choix de représentation véhiculés par les vêtements portés à l'écran.

Je suis Suzanne Menyengue, votre hôte dans ce podcast et je vous invite à passer en revue votre garde robe, vous serez surpris à la fin de l'épisode d'apprendre que ces vêtements que vous pensez choisis par vos soins, sont en fait programmés d'avance par l'industrie.

Imaginez qu'on vous offre cette pièce dont vous avez tant rêvé, tant fantasmé, celle que vous avez tant voulu avoir. Qu'il s'agisse d'un sac Kelly ou d'une paire de Louboutin, d'une robe Carolina Herrera ou d'une malle Louis Vuitton. Imaginez recevoir ce cadeau prestigieux, la marque en moins.

Le même sac, le même savoir-faire, la même qualité sans la griffe, les mêmes souliers sans la semelle rouge.

Porteriez vous votre précieux présent avec la même fierté ?

• Quelle est vraiment notre perception des marques ? A quoi servent-elles dans le monde de la mode ?

• Peut-on imaginer une utopie ou une dystopie (tout dépend de là où on se place) où il n'existerait pas de marques ?

• Quid des créateurs qui s'évanouissent dans l'anonymat écrasés par de grosses griffes ?

Des suffragettes aux militants des droits civiques, le choix du style à adopter en période de protestation n'a jamais été anodin. Aujourd'hui encore, la mode entretient des rapports extrêmement étroits avec les différents combats et revendications de la société. Au moyen de trois cas pratiques, je reviens sur la puissance du style dans des mouvements de protestation avant d'aborder la reprise des thèmes et slogans de revendication sociale dans les collections des designers en activité.Les trois exemples évoqués sont : la stratégie d'image des suffragettes, le "sunday best" des militants des droits civiques et l'AbacostEnsuite, nous passons en revue les messages politiques de directeurs artistiques comme Maria Grazia Curie, Demna Gvasalia ou Vivienne Westwood.https://bit.ly/2ZwGC2i

Bonne écoute !