Cirque et Jeu d’acteur Philippe Bouzonnet

Chaque élève prend successivement la parole devant le groupe pour répéter les identités des intervenants précédents en chaîne et déclarer à son tour son nom « je m’appelle….. » puis se décrire avec un adjectif qui commence par l’initiale de son prénom, son personnage « …. et je suis……. », tout en faisant un geste personnel et illustratif.

Il s’agit d’effectuer des traversées à la manière de...
Je ne suis plus dans un gymnase mais bien dans une ville et je traverse cette rue comme...
Une petite fille
Un militaire
Un footballeur
Un sumo
Un homme d’affaires
Une personne âgée
Une personne qui boîte
Un mannequin
La rue est est parsemée de flaques d’eau
Je tiens mon parapluie face au vent
Je promène mon chien
- Ce n’est plus une rue mais une plage de sable chaud...

Composer une pièce de la machine infernale (machine qui produit des bruits et des mouvements bizarres).
Ecouter et observer puis produire un son, un geste personnels qui soient en contact rythmique pas forcément physique avec les autres pièces de la machine.
Successivement, chaque élève du groupe, pièce de la machine, entre en piste avec un objet et exécute indéfiniment, « machinalement » un geste simple, répétitif. Il émet aussi un son, un bruit selon un rythme congruent avec le rythme choisi par la première pièce de la machine entrée en piste.
Chaque élève pénètre au fur et à mesure en contact rythmique pas forcément physique. Il vient s’installer, s’imbriquer dans la machine adoptant une position, attitude tout près des autres pièces pour créer un effet collectif.
La machine va évoluer selon les consignes de l’enseignant (ce dernier donne des consignes en « voix off » voir variables) puis se disloquer progressivement de manière inverse à son installation. Le premier entré est aussi le dernier sorti.

Au signale sonore, tout se fige. L’ensemble des acteurs sont autant de statues qui prennent position.
Le but est d’adopter une position qui soit pertinente au point que l’on puisse deviner qui je suis en train d’incarner...

Parler « gromlo » : engager une conversation dans une langue inconnue des deux interlocuteurs. Utiliser un langage basé seulement sur les sons, les rythmes, les intonations.
On parle ensemble une langue qui ressemble à du « petit chinois », russe, alsacien, belge, arabe, provençal, moldave, « petit nègre », italien…
A deux, engager une conversation dans une langue inventée et qui ne s’appuie sur aucun mot connu ou sens. En fait, utiliser seulement des « phonèmes » et jamais de « sèmes » : émettre seulement des sons, des bruits, des syllabes… qui ne véhiculent pas de sens.
Discuter, écouter et répondre à l’autre dans la même langue que lui.