Histoires d'antan Claire Faggiani

Dans cet épisode nous retrouvons Antime, 87 ans.

Baroudeur et intrépide, Antime, Corse d’origine a parcouru les mers et le monde dans sa jeunesse. 

Il nous raconte ses aventures aux confins de l’Asie, de l’Australie et de l’Indonésie lorsqu’il y voguait sur de majestueux paquebots.

Après ses péripéties, Antime a fini par poser ses valises à Marseille, avec un but : devenir riche. 

Un rêve déchu, mais qu’il ait été pauvre ou riche, Antime ne regrette rien et il a une certitude : avoir été heureux. 

Dans cet épisode, nous retrouvons Bernard, 70 ans.

Enfant des 30 glorieuses, Bernard avait 17 ans, en mai 68.

Après avoir levé le poing dans les rues pour revendiquer sa soif de liberté, Bernard a choisi de fonder une vie de famille et il est devenu le père de 3 enfants.

Divorcé de son premier mariage, il nous raconte les difficultés qu’il a rencontré au sein d’une époque où la place de père n’était pas reconnue à sa juste valeur. En père aimant, Bernard s’est battu corps et âme pour le bonheur de ses enfants.

Et au grand dam de sa vie, le destin lui a volé sa fille, laissant dernière lui un homme meurtri, mais toujours droit.

Dans cet épisode nous retrouvons Maurice, 90 ans.  

Travailleur acharné, Maurice a débuté sa carrière en tant que trompettiste.  Après son service militaire dans l’orchestre du régiment du train, il a obtenu le prix du conservatoire de Paris. Là bas, il a vécu la vie de bohème comme il l’appelle. 

Et finalement, son destin l’a ramené à Marseille, sa ville natale, où il a rencontré sa femme, Josette.  

Après avoir concrétisé ses rêves, Maurice a terminé la course en tant que Président du club de football d’Endoume.  Et au terme de presque un siècle d’une vie comblée, construite dans une France d’après-guerre pleine de promesse, il s’étonne toujours de la vitesse du temps qui passe.

Dans cet épisode, nous retrouvons Agnès, 71 ans.

Fille d’un homme né à la fin du 19 ème siècle, Agnès a grandi auprès d’un père qui ne considérait pas les femmes comme ses égales. Malgré une enfance troublée, elle a eu un jour le courage quitter son foyer pour partir vivre sa vie. Une vie qu’elle s’est attaché à vivre avec un crédo : rester libre.

Et dans cette France machiste mais tout de même moderniste des années 60, Agnès a toujours su assumer ses idées et défendre sa place et celle des femmes.

Femme de culot, Agnès est fier d’avoir mener sa barque en étant la seule auteure de sa propre vie. Son seul regret, ne pas avoir pu montrer à son père la femme épanouie et indépendante qu’elle est devenue.