Voyage Intérieur RCF

On parle souvent de performance quand on aborde la question de la sexualité, laquelle est évaluée, mesurée, quantifiée… comme les autres activités de notre vie. Il faut manger vite, travailler plus, s’amuser efficacement.
Carl Honoré, auteur du best-seller « Éloge de la lenteur », constate que notre culture de la vitesse nous conditionne à privilégier la destination au voyage, et que notre sexualité pâtit de cette même mentalité axée sur le résultat.
Pourtant, le secret d’une sexualité aussi épanouissante qu’intense pourrait-il être la lenteur ?
N’aurions-nous pas intérêt à réconcilier notre corps sexué, notre cœur et notre intériorité ? 
Le slow sex dont nous allons parler aujourd’hui avec Marie Bareaud est une conception de la sexualité à l’opposé de notre culture dominante de la vitesse et de la performance.
Pour autant, il ne suffit pas d’être convaincu des bienfaits de la lenteur pour la mettre facilement en pratique. Remettre du sacré dans la sexualité est un cheminement à la fois vers soi et vers l’autre…

Le numérique bouleverse en profondeur nos façons de communiquer et donc notre relation aux autres.
Quel impact a-t-il sur les humains? Peut-on dire qu’il conduit, justement, à leur déshumanisation ? Quelles stratégies pour se reconnecter véritablement, à soi et aux autres ?
Docteure en neurosciences et psychologue, Sophie Lavault nous apporte ses éclairages

Pourquoi 80% de nos rêves sont-ils des cauchemars ? Pourquoi y a-t-il tant d'insomniaques parmi les personnes âgées ? D'où vient la phobie des serpents ? Le psychiatre Patrick Lemoine développe une thèse originale et s'appuie sur une approche darwinienne et évolutionniste. Pour lui, en santé mentale, les symptômes ont leur utilité. Il est l'auteur de "À quoi servent les symptômes ?" (éd. Odile Jacob, 2024).

On estime que le syndrome de l’intestin irritable (qui se traduit par des troubles du transit et des douleurs abdominales) affecte 5% des Français. On sait aussi désormais que l’intestin abrite un nombre impressionnant de neurones, et qu’il échange en permanence avec le cerveau... Alors, peut-on parler de maladie psychosomatique ? Qu’est-ce qui se passe concrètement dans notre corps quand l’anxiété prend aux tripes ? Et la solution passe-t-elle par une thérapie psychologique ou par un traitement médicamenteux ? Bruno Bonaz a accepté notre invitation. Il est gastro-entérologue et travaille sur les relations cerveau-tube digestif.

Comment continuer de s’aimer quand on est touché par la maladie? Quand notre corps nous trahit et qu’on est transformé physiquement? C’est un aspect qu’on oublie souvent quand on pense aux épreuves qu’une personne malade peut traverser. Pourtant, un bien-être psychologique s’avère très précieux dans cette période de vie et favorise certainement une meilleure combativité. Pour y parvenir, l’auto-compassion est une piste à explorer.