Voix libres Revue L'Esprit libre

Qui peut/doit sauver la planète ?
Le discours sur la décroissance qui se généralise. Les pratiques éthiques, écologiques et responsables se multiplient. Chacun adapte sa façon de vivre et modifie ses habitudes. Une remise en question louable et nécessaire, mais est-ce suffisant ?
Et si on prenait du recul sur la situation du monde pour se rendre compte que tout le monde ne fait pas ses devoirs. Le Canada pollue toujours plus et recycle toujours aussi mal, alors que l’Accord de Paris l’a engagé à des objectifs concrets. Quid des multinationales ultras pollueuses dont l’existence repose sur la croissance et le profit.
Le décalage est étourdissant : acheter bio et local versus augmenter la production de 40% de l’industrie du plastique dans la prochaine décennie.
Tout en restant pragmatique et axés sur les solutions, cet épisode tente de pousser la réflexion sur l’écoresponsabilité. Sommes-nous surresponsabilisés ?

Invités :
Sophie Van Neste, professeure-chercheure à l’INRS. Elle travaille notamment sur transition écologique et les actions collectives
Hugue Asselin, membre et coordonateur du Centr’ERE (Centre de recherche en éducation et formation relatives à l'environnement et à l'écocitoyenneté)
René Audet, sociologue de l’environnement et membre de la Chaire de recherche sur la transition écologique

Durée : 1 heure 19 minutes

L'équipe :
Marine Caleb : coanimation, recherche, communications, technique, montage, coordination
Any-Pier Dionne : technique, recherche, communications


www.revuelespritlibre.org/
www.facebook.com/revuelespritlibre/

Pour aller plus loin :

“Comment les industriels ont abandonné le système de la consigne. Eh bien, recyclez maintenant !”, par Gregory Chamayou, dans le Monde diplomatique

Neoliberalism has conned us into fighting climate change as individuals, par Martin Lukacs, dans The Guardian

L’avion, plaisir coupable de l’écolo voyageur, par Pascale Krémer, sur leMonde.fr

BD de l’illustratrice Emma : Elle parle de la culpabilisation ressentie et explique que notre marge de manœuvre est très limitée, car la logique marchande domine et la société est construite par un petit nombre de personnes capitalistes.
Elle y aborde le fait que les petits gestes du quotidien ne sont pas accessibles à tout le monde, de même que cela rajoute du poids à la charge mentale des femmes. Enfin, elle dénonce l'effet loupe. Soit le fait d'avoir l’impression que nos petites actions font la différence. Si on dézoome, c’est loin d’être suffisant.

Why large-scale activism is the 'most powerful path out of climate despair', sur CBC


10 retombées positives de l’action contre les changements climatiques, sur Unpointcinq. Cet article aborde les effets psychologiques, sanitaires et sociaux de ces actions.

On parle de plus en plus de la surveillance numérique et de ses dérives. Mais toutes ces données peuvent-elles amener des avantages aux niveaux individuels ou collectifs? Y a-t-il, à tout le moins, des manières plus éthiques de gérer la masse de données qui résultent de nos activités quotidiennes?
Pour la seconde partie d’une série de deux épisodes sur la surveillance et le contrôle des données, Voix libres se penche sur l’utilisation éthique des données et explore des solutions aux problèmes de la surveillance des données.

Les possibilités sont complexes et multiples. Ainsi avec cette émission, nous voulons rompre avec différentes idées reçues sur les innovations technologiques. D’abord, celle du techno-utopisme, qui consiste à mettre ses espoirs dans les technologies pour régler nos problèmes sociaux et politiques. Mais aussi celle du techno-scepticisme, qui consiste en une critique totale de la technologie. Et peut-être aussi celui du déterminisme technique selon lequel nous n’aurions aucune prise sur les innovations technologiques.

Nous discuterons de ces enjeux avec nos deux invitées :

Lisiane Lomazzi est notamment doctorante en communication à l’UQAM. Elle travaille sur les communs numériques, l’utilisation des données numériques comme des communs et sur les algorithmes.

Anne Sophie Letellier est également doctorante en communication à l’UQAM et membre de crypto.Québec, entre autres implications. Elles s’intéresse à l’anonymat en ligne, la surveillance liée au big data, le hacking et l’hacktivisme, ainsi qu’aux droits numériques et à la législation du cyberespace.

Durée : 1 heure 20 minutes

L'équipe

Marine Caleb : coanimation, recherche, communications, technique, montage, coordination
Alexandra Bahary : coanimation, recherche
Arielle Gloutnez : aide technique
Olivier Asselin : musique

http://revuelespritlibre.org/
https://facebook.com/revuelespritlibre/

Que ce soit dans les médias de masse, dans les conversations informelles ou dans les médias sociaux, on parle de plus en plus des algorithmes et de leurs implications en matière de surveillance. On sent récemment une volonté de sensibiliser la population à la collecte et à l’utilisation des données personnelles par des acteurs privés à des fins commerciales.
Mais au-delà de la surveillance, la collecte et l’utilisation des données permettent de prédire et d’influencer, voire de structurer les comportements des internautes. Ces mécanismes de surveillance complexes et difficiles à comprendre font dorénavant partie de notre quotidien. Nous les nourrissons, et ils nous influencent.

Pour ce premier d’une série de deux épisodes portant sur la surveillance et le contrôle des données, Voix libres se penche sur l’utilisation abusive des données. Comment s’opère la surveillance dans le contexte actuel? Par qui, et pourquoi? Quelles sont les utilisations politiques de ces données? Comment les algorithmes nous influencent-ils?
Pour l’occasion, nous recevons trois spécialistes du sujet :

Mélanie Millette est notamment docteure en communication et professeure à l'UQAM. Elle s’intéresse entre autres à aux politiques de données, aux usages du big et du thick data, aux stratégies visibilité sur les réseaux sociaux, notamment pour les personnes marginalisées ainsi qu’à l’usage des médias sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, blogs, balados).

Samuel Cossette est doctorant en communication à l'UQAM, entre autres implications. Il se spécialise dans le big data, le marketing politique et le microciblage politique.

Pierre Trudel est professeur au Centre de recherche en droit public (CRDP) à la faculté de droit de l'Université de Montréal. Ses champs d’intérêts comprennent la protection de la vie privée dans les réseaux, l'administration publique électronique et le commerce électronique.

Durée :  1 heure 45 minutes
L'équipe
Marine Caleb : coanimation, recherche, communications, montage, coordination
Alexandra Bahary : coanimation, recherche
Any-Pier Dionne : technique
Arielle Gloutnez : aide technique
Olivier Asselin : musique
http://revuelespritlibre.org/
https://www.facebook.com/revuelespritlibre/

Cet épisode, une collaboration entre Mikana et L’Esprit libre, est le deuxième d’une série de balados portant sur divers enjeux autochtones.

Dans ce nouvel épisode de Voix libres, on continue de démystifier la déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones. Cette déclaration comprend 46 articles qui décrivent les droits individuels et collectifs des peuples autochtones dans le monde. On y énonce notamment les droits en matière de culture, de tradition, d’identité, de langues, de santé et d’éducation. Elle a été adoptée en 2007, à 143 voix contre 4. Le Canada, les États-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont les seuls pays à s’y être opposés. Le Canada a finalement adopté la déclaration en 2010.

Quelles sont les origines de la déclaration, et dans quel contexte a-t-elle été adoptée? Quelle valeur a-t-elle concrètement pour les communautés autochtones, et comment a-t-elle été utilisée depuis son adoption? Qu’est-ce que l’ONU entend par « autodétermination »? La déclaration vient-elle régler le problème des rapports hiérarchiques entre les connaissances traditionnelles et les savoirs autochtones et les scientifiques?


Thomas Burelli est juriste et doctorant en cotutelle à l’Université d’Ottawa et à l’université de Perpignan, en France.


Durée : 26:35 minutes



L'équipe

Frédéric LeBel : coanimation, recherche

Ariane Duchesneau : coanimation, recherche

Thomas Deshaies : recherche, coordination

Any-Pier Dionne : technique, montage, communications

Olivier Asselin : musique

http://revuelespritlibre.org/

https://www.facebook.com/revuelespritlibre/ (link is external)

ONU, « Déclaration des nations unis sur les droits des peuples autochtones », ONU, 13 septembre 2007, en ligne : http://www.un.org/esa/socdev/unpfii/documents/DRIPS_fr.pdf (link is external)

Cet épisode, une collaboration entre Mikana et L’Esprit libre, est le premier d’une série de balados portant sur divers enjeux autochtones.

Dans ce nouvel épisode de Voix libres, on démystifie la déclaration des Nations unies sur les droits autochtones. Cette déclaration comprend 46 articles qui décrivent les droits individuels et collectifs des peuples autochtones dans le monde. On y énonce notamment les droits en matière de culture, de tradition, d’identité, de langues, de santé et d’éducation. Elle a été adoptée en 2007, à 143 voix contre 4. Le Canada, les États-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont les seuls pays à s’y être opposés. Le Canada a finalement adopté la déclaration en 2010.

Qu’est-ce qu’implique l’adoption de cette déclaration au Canada? Comment le gouvernement peut-il la mettre en oeuvre? La volonté politique de reconnaître les droits autochtones se matérialise-t-elle dans des actions concrètes? Notre invitée Karine Gentelet nous éclaire sur la situation.

Karine Gentelet est professeure en sociologie à l'Université du Québec en Outaouais et experte des questions autochtones. Elle est également membre de la coordination autochtone et vice-présidente du conseil d'administration d’Amnistie internationale depuis 2007.

Ce cinquième épisode de Voix libres s’intéresse à la crise qui secoue le Venezuela depuis février 2014. Qu’est-ce qui est à la racine de cette crise économique et politique? Pourquoi perdure-t-elle depuis aussi longtemps?
Dans la première partie de l’émission, notre invité Ricardo Penafiel explique le contexte historique qui a mené à la crise actuelle, de 2003 à aujourd’hui. Comprendre la crise nécessite d’aborder le chavisme, l’arrivée au pouvoir de Nicolas Maduro, la tentative de coup d’État, les violentes manifestations contre le gouvernement en place, le référendum de juillet dernier, ainsi que les élections d’octobre 2017, dont les médias occidentaux ont très peu parlé.
Pour la deuxième partie, nous nous intéressons à la couverture médiatique internationale de la crise. Les informations dressent-elles un portrait complet de la situation et des enjeux qu’elle sous-tend? Quelles sont les informations qui échappent à l’oeil occidental le cas échéant, et pourquoi?

Ricardo Penafiel est professeur associé à l'Université du Québec à Montréal et cofondateur du Groupe de recherche sur les imaginaires politiques en Amérique latine. Il est également membre du collectif de rédaction de la revue À bâbord!.

Durée :  1 heure 7 minutes

L'équipe
Alexandra Bahary : coanimation, recherche
Julien Gauthier Mongeon : coanimation, recherche
Marine Caleb : recherche
Thomas Deshaies : recherche, coordination
Any-Pier Dionne : communication, technique, montage
Olivier Asselin : musique

http://revuelespritlibre.org/
https://www.facebook.com/revuelespritlibre/?hc_ref=SEARCH

Pour aller plus loin :
Renaud Lambert, « Venezuela, les raisons du chaos », Le Monde Diplomatique, décembre 2016, en ligne : https://www.monde-diplomatique.fr/2016/12/LAMBERT/56923

Pierre Mouterde, « Le Venezuela bolivarien entre ombres et lumières », Revue À bâbord!, No 47, décembre 2012/janvier 2013, en ligne : https://www.ababord.org/Le-Venezuela-bolivarien-entre