Le bruit de leurs vies Le bruit de leurs vies

Incarnée par des histoires, des lieux, des ambiances sonores, des modes de vie, ainsi que des personnages singuliers - cette série de documentaires audio vise à radiographier la Guyane : territoire complexe et unique, ses populations, ses us et coutumes, ses perspectives, sous tous les angles.

Projet à l'étude.

Ebauche, bande-annonce, série documentaire.

Yannick fut le meilleur ami de Lucas Diomar.

Il était à ses côtés lorsque Lucas a été mortellement poignardé, en marge d’une soirée anniversaire, à Cayenne, dans la nuit du 10 au 11 mars 2012.

Yannick, lui, recevra trois coups de couteau.

Grièvement touché, il survivra à ses blessures.

Dix ans presque jour pour jour après le drame, Yannick revient en Guyane pour rendre hommage à son ami Lucas.

A Port-la-Nouvelle, dans l'Aude, la présidente de la nouvelle région Occitanie décide d'investir près de 400 millions d'euros dans la construction d'un port en eau profonde.

Habitants et collectifs écologistes locaux ne l'entendent pas de cette oreille.

Le virus du Covid-19 est détecté le 16 novembre 2019, à Wuhan, dans la province de Hubei (en Chine centrale), avant de se propager dans le monde.

L’Organisation Mondiale de la Santé prononce « l’état d’urgence de santé publique de portée internationale" le 30 janvier 2020. 

Le 11 mars, l’épidémie est déclarée pandémie par l’OMS, qui demande des mesures de protection strictes pour "prévenir la saturation des services de soins intensifs, et renforcer l’hygiène préventive" (éviter les contacts physiques, bises et poignées de mains, fin des attroupements, des déplacements et voyages "non essentiels", promotion du lavage de mains, quarantaine, etc). 

Pour freiner la formation de nouveaux foyers de contagion, et préserver les capacités d’accueil de leurs hôpitaux, de nombreux pays décident des mesures de confinement, la fermeture de leurs frontières, et l’annulation des manifestations sportives et culturelles. 

Ces décisions ont d'importantes conséquences économiques, sociales et environnementales, et font peser des incertitudes et des craintes concernant l’éducation, la santé, et les droits fondamentaux des populations.

Au programme : Concert de casseroles, chants écologistes et anticapitalistes, récitations de textes devant des lieux symboliques (platanes voués à être coupés, banque, station essence ou relais de livraison). 

Mais aussi collages d’affiches, distribution de tracts et discussions avec les passants.

Certains se montrent indifférents. D'autres se saisissent des tracts et échangent quelques mots. 

A de plus rares occasions, ils rejoignent le cortège, qui, après être passé devant la pierre claire de l'imposante Cathédrale « Notre-Dame et Saint-Privat », prend la direction du principal Hypermarché de la ville.

Il est 14h 30, lorsque les lycéens du collectif « Youth For Climate Lozère », accompagnés du collectif citoyen « Convergence des luttes 48 », se retrouvent dans le centre-ville de Mende, place du Forail. 

Toute la matinée, ils ont préparé tracts et banderoles, peaufinant une liste de 17 revendications. 

Cet après-midi, sous l’œil impassible du Mont-Mimat qui surplombe la municipalité vêtu de ses denses forêts de pins, le cortège s'élance dans les rues de la ville.