(DES)ORIENTÉS (DES)ORIENTÉS

Dans cet épisode, nous partons à la découverte du métier de décoratrice d’intérieur avec Laura. Après quelques années passées dans le digital, Laura a fait le grand saut et s’est lancée après mûre réflexion dans le domaine qui la passionne depuis longtemps. Très pragmatique, Laura nous parle de ses débuts au sein d’une école spécialisée dans la décoration qui l’a aidé à prendre confiance en elle et lui a surtout donné les clefs pour pouvoir réaliser ses tout premiers projets. Très vite, elle prend son envol et fait appel à ses proches pour décrocher ses premiers contrats. 

En l’écoutant, on comprend l’importance de se lancer, sans trop tergiverser et surtout de se faire confiance quand on veut se reconvertir. C’est ce qui l’a poussé d’ailleurs à ajouter sa touche personnelle en accordant à l’écologie une place de choix dans les projets qu’elle réalise. Il ne s’agit pas seulement de faire “beau” mais également de faire “sens” pour elle, et elle partage sans hésitation quelques astuces pour intégrer cette dimension dans son travail en tant que décorateur. On aime aussi sa franchise, quand elle évoque la difficulté d’établir ses prix au début, lorsqu’on se sent peu légitime et qu’on a tendance à se dévaloriser. Elle nous invite à oser et nous livre également ses conseils pour réussir auprès d’une clientèle d’entreprise, pour qui elle a beaucoup travaillé jusqu’ici et qui lui correspond bien après avoir exercé en entreprise pendant quelques années. Sa plus grande satisfaction: faire en sorte que les clients qui font appel à elle se sentent bien, notamment au travail et dépasser leurs attentes. 

Voilà une jeune femme de caractère qui a su faire sa place dans un domaine particulièrement compétitif et qui n’hésite pas à nous parler de la réalité du métier qui nécessite une très grande rigueur et capacité d’organisation, loin de l’image idéalisée du métier “passion” fait uniquement de créativité.  Bonne écoute!

Dans cet épisode, nous partons à la découverte des missions de solidarité internationale avec Jeanne et Romain qui sont partis en Asie travailler pour l’ONG Life Project 4 Youth (LP4Y). Pour ceux qui ne connaissent pas, LP4Y œuvre en faveur de l’insertion sociale et professionnelle des jeunes de bidonvilles en situation de grande exclusion en Asie. Après respectivement 1 ans de coaching en Indonésie (pour Romain) et 2 ans en tant que Project Leader Organisation et management en Inde, puis Coordinatrice Ouverture Pays Bangladesh (pour Jeanne) - ce super binôme nous parle avec beaucoup de convictions de leur aventure au cœur des bidonvilles de Jakarta. Plein d’humilité, ils évoquent sans hésitation la nécessité de ne pas se positionner en tant que ‘sauveur’ venu d’Europe et de respecter les coutumes locales, tout en cherchant à apprendre la langue idéalement pour communiquer au mieux avec les locaux. En les écoutant, on comprend également l’importance de vivre au plus près des bénéficiaires pour mieux comprendre leurs quotidiens et leurs besoins. Leur enthousiasme est contagieux et on est heureux de partager avec eux leurs joies de voir les jeunes qui suivent leur programme de formation gagner en compétence et ultimement trouver un travail dans des entreprises locales. La question du sens et de l’impact est au cœur de leurs discours et les a d’ailleurs tous deux amenés à opérer une reconversion professionnelle à 360 degrés puisque Romain était auparavant ingénieur et Jeanne spécialisée dans les affaires publiques. Au delà de la grande générosité dont ils témoignent, Jeanne et Romain font également preuve de beaucoup de réalisme et reconnaissent aisément la nécessité d'adresser en parallèle de leur activité opérationnelle en ONG, les causes profondes des inégalités sociales qui pèsent sur les jeunes avec lesquels ils travaillent et notamment de s’engager dans des missions de plaidoyer pour porter la voix des jeunes, le plus loin possible et en particulier dans les instances de décision internationales. 

Cet épisode est un véritable coup de fouet pour tous ceux qui n’osent pas encore se lancer et offre de nombreux conseils pratiques pour trouver une mission qui a du sens, dans un cadre rassurant. Jeanne et Romain rappellent également à tous ceux qui hésitent combien, au-delà du manque de confort matériel et des aléas du quotidien à Jakarta, le fait de contribuer modestement à réduire l’exclusion sociale est une source de motivation intarissable pour eux. Alors, larguez les amarres, dans cet épisode, on vous fait voyager dans l’univers des ONG internationales, sans tabou! Bonne écoute!

Dans cet épisode, nous partons à la découverte du métier de conseillère en immobilier, spécialisée dans la vente d’appartement neuf. Isabelle, récemment reconvertie, nous parle du métier avec beaucoup d’entrain, elle qui a travaillé dans le secteur immobilier depuis plus de 10 ans. En l’écoutant, on découvre les nombreux avantages de la profession comme le fait d’être indépendant, l’opportunité de très bien gagner sa vie et d’exercer dans un marché en plein boom avec une offre immobilière en deçà de la demande en France. On apprécie également son franc parler et sa pédagogie lorsqu’elle nous fait un panorama des différentes structures où exercer le métier. Surtout elle n’hésite pas à nous parler de son goût pour le challenge et l’importance de l’empathie dans un métier qui touche à l’intime. Rappelons le, l’achat immobilier est un des facteurs de stress les plus importants dans une vie avec les décès et les déménagements. Il s’agit donc d’accompagner ses clients dans un moment clé, de faire preuve de transparence mais également de bien maîtriser les enjeux réglementaires et financiers qui entourent un acte d’achat. Son dynamisme est contagieux et on prend plaisir à l’écouter parler de la ténacité nécessaire dans ce métier où il faut savoir essuyer de nombreux échecs avant de pouvoir réussir une vente. Voilà un épisode à consommer sans modération, pour tous les amoureux des émissions télévisées sur l’immobilier, pour découvrir ce qui se passe en coulisses. Bonne écoute!

Dans cet épisode, nous partons à la découverte du métier de gynécologue, avec Coline, également responsable d’une unité PMA, (pour procréation médicalement assistée) dans un hôpital proche de Paris. Voilà un épisode qui devrait ravir toutes celles et ceux qui cherchent un métier à fort impact positif. Coline admet notamment avec plaisir que la PMA est une des quelques spécialités en médecine qui sont particulièrement “joyeuses”. Ses patientes le lui rendent d'ailleurs bien puisque Coline voit régulièrement son bureau se remplir d'albums photos de nouveaux nés. Mais au delà de la joie d’accompagner les couples dans des moments aussi importants, Coline reconnait bien volontiers que ce métier n’est pas toujours facile. D’abord les études sont particulièrement longues (une décennie!) et demandent d’être particulièrement persévérant. Ensuite, le manque de moyen dans les services hospitaliers peut peser sur le quotidien des équipes soignantes. Enfin, Coline nous rappelle combien ce métier ne doit pas être choisi “pour devenir riche”, bien qu’il soit possible d’avoir de bons salaires en exerçant en libéral. D'après elle, il s'agit d'un métier éminemment social ou la plupart des professionnels sont animés avant tout par le goût d’aider les autres. La franchise et l’humour de Coline ne manqueront pas de convaincre ceux qui doutaient encore à l’idée de se lancer ! Excellente écoute!

Dans cet épisode, nous partons à la découverte du métier de contrôleur de gestion. Pour les étudiants en école de commerce, il s’agit d’un métier déjà bien connu qui constitue l’un des principaux débouchés. Hugo est d’ailleurs un digne représentant de la profession qui a suivi la voie royale en tant que bon élève matheux et bosseur. Direct et pragmatique, il reconnaît sans détour qu’il n’y a pas deux contrôleurs de gestion identiques et que le métier dépend énormément de l’entreprise dans laquelle on l’exerce. Cela dit, il nous explique avec beaucoup de pédagogie les caractéristiques communes de la profession. Il nous invite aussi à sortir des sentiers battus et à envisager de devenir contrôleur de gestion dans un domaine qui nous attire tout particulièrement, comme les jeux vidéo ou l’audiovisuel pour se sentir plus épanouis. En l’écoutant, on est frappé par son humour et sa capacité d’autodérision, lui qui a horreur de manier ‘les chiffres pour les chiffres’ mais aussi par sa franchise. Il n’hésite pas à nous parler des potentielles sources de frustration du métier, notamment le fait de faire remonter des problématiques de gestion sans que cela soit réellement suivi d’effets. Il évoque aussi les ‘pics de charge’ qui rythment la vie des contrôleurs de gestion, à bien avoir à l’esprit avant de se lancer et qui peuvent peser sur la vie privée par moments. Pour autant, on le sent heureux de nous parler des aspects positifs de la profession, loin d’être aussi routinière qu’on l’imagine et de sa satisfaction d’être proche des opérationnels sur le terrain et de les aider à travailler de manière toujours plus efficace. Issu du secteur industriel, Hugo nous parle également du sens qu’il donne à cette profession qui lui permet de contribuer à rendre des produits de grande consommation accessible au plus grand nombre. Voilà un épisode plein de franchise, de pragmatisme et de réalisme à consommer sans modération!

Dans cet épisode, nous partons à la découverte du métier d’hypnothérapeute avec Pauline. Vous froncez déjà les sourcils ? Attendez un instant, cet épisode vaut vraiment le détour! Pauline reconnait aisément à quel point son métier intrigue le grand public et comment les émissions télévisées ne rendent pas 'service' à cette profession qui n’a rien de mystique et mérite d’être démystifiée. En réalité, on découvre durant cet épisode combien ce métier requiert une très grande rigueur et discipline et dispose d’un socle théorique riche. Pauline nous parle notamment des différents courants qui existent mais aussi de l’importance de pratiquer et de filmer ses séances pour pouvoir s’améliorer en tant qu’hypnothérapeute. En l’écoutant, il est clair que ce métier est particulièrement gratifiant avec des résultats parfois très rapides évoqués par les ‘clients’. Rien de magique à cela pour autant, l’hypnothérapeute utilise des techniques de la vie courante et nous emmène à entrer dans un ‘état modifié de conscience’, comme nous le faisons très fréquemment, sans nous en rendre compte. Pragmatique, Pauline nous donne également quelques conseils pour lancer son activité, se constituer une clientèle et nous invite surtout à nous faire confiance et à oser! Excellente écoute!