3 episodes

Une série de podcasts consacrée à la crise de la quarantaine racontée par un quarantenaire en pleine crise existentielle !

En Quarantaine Julien Gourdon

    • Educação

Une série de podcasts consacrée à la crise de la quarantaine racontée par un quarantenaire en pleine crise existentielle !

    Glossophobie : Comment j'ai réussi à vaincre la peur de parler en public ?

    Glossophobie : Comment j'ai réussi à vaincre la peur de parler en public ?

    Sensation d' asphyxie, coeur qui bat la chamade, bouche pâteuse, mains moites, jambes flageolantes, envie de crever dès qu'il s'agit de prendre la parole en public ? 

    Bienvenue dans le monde merveilleux des glossophobes 😉! Parce que rassurez vous, vous êtes loin d'être les seuls. Selon des études très sérieuses menées sur le sujet environ les trois quarts de la population mondiale souffrent, ou ont souffert ,de l'un des symptômes de la glossophobie. C'est l'une des peurs les plus répandues dans le monde. On se fait quasiment tous dessus dès qu'il s'agit de prendre la parole devant du monde.

    C'est rassurant vous trouvez pas ?

    Moi en tout cas ça me rassure. Parce que je suis comme tout le monde j'ai très peur à chaque fois qu'on me demande d'intervenir devant un auditoire. Tous les symptômes que je viens de décrire je les connais. Après attention hein quand je dis que je les connais très bien c'est vrai mais ça n'a aujourd'hui absolument plus rien à voir avec ce que j'ai pu connaître à l'adolescence. Le collège c'est la pire période de mon existence. Notamment parce que je me retrouve dans l'incapacité totale de prendre la parole en classe. C'est un phénomène totalement nouveau pour moi qui n'était jamais apparu dans mon enfance. Je rougis constamment dès qu'un prof m'interroge en classe, j'ai les mains trempées par la peur qu'on me demande de prendre la parole et surtout j'en suis totalement incapable. Mon coeur bat tellement fort, mon souffle est tellement haletant, ma respiration tellement rapide, que je n'arrive à bredouiller que quelques mots. Mais le summum de l'horreur je le vis lors d'un cours d'histoire en quatrième. Ce jour-là la prof demande à un élève au hasard de lire à voix haute. Ca tombe sur moi. Il faut savoir qu'au collège, pour échapper à l'humiliation de bégayer devant mes copains, j'ai élaboré un plan... Je simule un fou rire. Ce jour-là ma stratégie fonctionne à la perfection puisque après avoir attendu une dizaine de secondes que je veuille bien me calmer la prof perd patience et demande à mes voisins de lire à ma place. Mais avant de le faire (et je m'y attendais absolument pas) elle me couvre des mots les plus blessants devant toute la classe.

    Pourquoi tant de haine ?

    Peut-être parce qu'il s'agissait d'un texte sur l'extermination des Juifs lors de la seconde guerre mondiale. Alors que mon but était simplement d'échapper à la honte de lire à voix haute la prof a cru que la shoah était la cause de mon fou rire... Ah ça fait mal, ça fait très très mal. Et pourtant, si mes souvenirs sont bons quand je suis enfant m'exprimer devant du monde n'est pas un problème. Au contraire, c'est un plaisir immense ! Que ce soit devant mes copains ou face à des adultes, j'adore me sentir écouté. J'ai un souvenir très net à l'âge de 7 ou 8 ans. Je suis en classe de CE2 et la maîtresse me demande de résumer à un livre que je viens de lire pendant le temps lecture. Ce qui m'a particulièrement marqué ce jour-là c'est la qualité du silence dans la classe. La cloche s'est malheureusement mises à sonner avant la fin de mon histoire, mais ce que je n'oublierai jamais c'est que la maîtresse a souligné que c'était dommage que je sois obligé de m'arrêter tellement les élèves semblaient suspendus à mes lèvres.

    Mais voilà !

    Le temps béni de l'enfance ne dure qu'un temps et à l'adolescence tout est radicalement différent ! Le corps qui change, les premiers boutons sur le visage, les premiers complexes, les premiers émois amoureux, les premières questions existentielles et chez moi une timidité qui devient quasi maladive et qui ressemble à un enfermement...

    Vous pouvez retrouver l'épisode comment vaincre la glossophobie sur ma chaîne YouTube :

    https://www.youtube.com/watch?v=Pfn_VVmuR0Q

    • 8 min
    Au secours, j'ai 40 ans !

    Au secours, j'ai 40 ans !

    Le moment tant redouté est arrivé : le 15 juillet 2019, j'ai franchi la barre symbolique des 40 ans ! A peine avais-je eu le temps d'ouvrir les yeux que j'en étais déjà arrivé à l'étape du milieu de ma vie. Et avec elle, son cortège de questions existentielles, c'est à dire de questions sans réponse, de bilan de mi-parcours, de nostalgie du temps qui passe, de doutes par rapport à ce qu'il me reste encore à vivre.

    Qu'est-ce que l'avenir me réserve ? Y-a-t-il encore de la place pour le rire, la joie, l'insouciance, la légèreté ? Suis-je en train de faire une crise de la quarantaine carabinée ? Ce sont tous ces sujets que je voudrais aborder dans cet article...

    Être célibataire à 40 ans peut ressembler à un échec
    Autant l'avouer tout de suite, j'affronte le passage à la quarantaine, seul, sans alliée sur qui me reposer les jours de doute.

    Je ne me suis jamais marié.

    Je n'ai jamais eu d'enfants.

    Alors, évidemment, ne pas avoir fonder de famille à 40 ans peut ressembler à un échec. J'essaie de lutter contre cette idée en me disant que :


    Certaines personnes autour de moi sont ensemble depuis 10 ans et ne se supportent plus
    Je préfère être seul que mal accompagner
    Tout reste encore possible

    La peur de ne plus plaire
    Mais aussi en rencontrant quelques filles, souvent à travers des applis, en les embrassant, aussi, parfois.

    J'espère ne choquer personne en écrivant cela. Parce que ça fait partie du sujet.

    A 40 ans l'idée nous traverse l'esprit que dans quelques années notre corps ne pourra plus lutter et que nous serons irrémédiablement flasque et dégarni du crâne !!!

    Et cette idée fait peur à l'homme de 40 ans que je suis.

    Aurais-je des enfants ?
    C'est peut-être moins biologique que pour les femmes, mais le fait d'avoir franchi le cap des 40 ans me donne le sentiment que le temps presse. J'imagine que je pourrais avoir des enfants à 50 ans ou plus, mais est-ce vraiment ce que je veux ?

    En réalité, cela fait 10 ans que je me dis que j'aimerais fonder une famille. Mais le fait d'être quarantenaire me donne aujourd'hui l'impression d'être trop vieux pour faire des gosses à cet âge-là.

    Difficile de ne pas se projeter dans 20 ans, quand mon fils ou ma fille sera en pleine force de l'âge alors que j'approcherai inexorablement de l'âge de la retraite.

    Alors, est-ce qu'à ce stade on peut effectivement considérer que je fais une crise de milieu de vie ?

    • 5 min
    Pourquoi un podcast sur la crise de la quarantaine ?

    Pourquoi un podcast sur la crise de la quarantaine ?

    Pourquoi un podcast consacré à la crise de la quarantaine ?

    Parce que j'ai franchi le cap de la quarantaine le 15 juillet 2019 et que j'avais envie de témoigner sur ce que ça signifie, dans les années 2020, d'être un homme, d'avoir 40 ans, d'être célibataire et sans enfant.

    Je m'appelle Julien Gourdon et je suis consultant SEO dans une agence digitale, c'est à dire que j'optimise les sites internet de mes clients pour qu'ils soient mieux référencés dans les moteurs de recherche, et principalement Google.

    Ce blog est en réalité un prétexte afin de mêler plusieurs de mes passions.

    1. Mon métier, déjà, parce que pour être crédible auprès de mes clients ou prospects il est important que j'apporte la preuve que mon propre site est bien référencé dans les moteurs de recherche.

    Mon objectif ?

    Apparaître en 1ère page de Google sur l'expression "crise de la quarantaine" avant fin 2021.

    2. Le développement web, également, parce que même si ce n'est pas mon métier c'est une activité qui m'intéresse énormément et dans laquelle j'ai envie de m'améliorer.

    Quoi de mieux que de construire son propre site de A à Z pour progresser dans ce domaine ?

    Je n'ai en effet utilisé aucun CMS (pas de Wordpress, ni de Blogger, ni de Wix, etc.) pour développer ce site. Et le moins que je puisse vous dire, c'est que ça m'a fait énormément transpirer. Mille fois, j'ai été sur le point de tout laisser tomber. Et je me suis souvent dit que j'avais eu les yeux plus gros que le ventre.

    Et puis finalement j'ai tenu bon. Au prix de longs mois d'efforts (je ne sais plus exactement, mais je dirais qu'entre la première ligne de code et la mise en ligne de ce site, il s'est écoulé au moins 6 mois), en-quarantaine.net a enfin vu le jour.

    Alors, permettez-moi, l'espace d'un instant, de vous avouer ma fierté d'avoir mené ce projet jusqu'à son terme. C'est, en quelque sorte, ma première victoire de ma vie de quarantenaire !

    3. Et puis l'écriture, enfin ! J'ai en effet été journalise en presse écrite dans une précédente vie. Après avoir fait des études de droit !

    Une crise post-adolescence, en quelque sorte.

    Persuadé d'avoir des choses à dire et du talent pour les coucher sur papier, je voulais marcher sur les traces de Tintin, être grand reporter, parcourir le monde à la recherche d'injustice que je pourrais dénoncer à l'aide de ma plume acerbe mais toujours juste !

    Résultat ?

    Trois années de galère, à bosser dans des journaux locaux, à gagner le SMIC, à me rendre compte chaque jour un peu plus que je n'étais pas fait pour ce métier, que je détestais la politique, les élus locaux, l'information en général.

    Mais l'envie d'écrire est restée. Je voulais simplement que ça ne soit plus mon métier, juste un hobbie, quelque chose rien que pour moi et seulement quand j'en ai envie.

    Voilà, j'ai développé ce site pour toutes ces raisons-là. Je voulais trouver un sujet qui me tienne suffisamment à coeur pour que j'ai envie d'y consacrer du temps, pendant une période de temps suffisamment longue.

    J'ai considéré que la crise de la quarantaine était un thème qui pouvait me tenir pendant plusieurs années... Puisque je suis en plein dedans😉.

    Ce podcast n'a pas vocation à donner des leçons, à prétendre livrer de grandes vérités sur le sujet.

    Il s'agit simplement d'un témoignage.

    En espérant qu'il trouve un écho auprès de quelques lecteurs égarés navigant sur ces pages au hasard.

    Bonne lecture. Et merci pour votre écoute !

    Lien vers mon blog consacré à la crise de la quarantaine : https://en-quarantaine.net/

    • 3 min

Top Podcasts In Educação

Psicologia na Prática
Alana Anijar
Flow Podcast
Grupo Flow
Aprenda em 5 Minutos
Alvaro Leme
Top Áudio Livros
Top Áudio Livros
6 Minute English
BBC Radio
Inglês do Zero
Jader Lelis