Les Agricoles Les Agricoles

Allo tout le monde ! Bienvenue à toutes & à tous, 
Alors, pour ouvrir le bal de 2023, et attendant la saison 3, car oui, jvous le jure, elle est en écriture ! Nous voici aujourd’hui réunies pour un épisode bonus, spécial, qui pétille, un vrai coup de coeur pour une collaboration qui me fait (un) grand honneur : celle avec Julie Francoeur, une femme qui observe le monde agricole ! 
Car vous en avez peut-être entendu parlé : dans quelques jours paraîtra le livre que Julie a écrit : « Sortir du rang - la place des femmes en agriculture » aux éditions Remue-Ménage. Et j’ai eu la chance, il y a quelques semaines, de le lire en avant première, avec beaucoup de joie & d’interêt !
Son livre me touche directement par son sujet et son titre très évocateur tant dans les luttes féministes que dans le monde agricole. Sortir du rang . Sortir du rang est un acte émancipateur et courageux qui nécessite des modèles, des voies tracées ou pas, mais aussi de comprendre nos histoires pour construire nos futures.  A travers les chapitres, j’ai retrouvé des idées et des vécus que j’avais aussi rencontrées sur le terrain avec les femmes interrogées dans le balado. 
Alors comme avec Julie on correspondait depuis un boutte, un courriel en amenant un autre, nos projets et nos idées se faisant échos, on a eu envie de passer du clavardage à la rencontre. on s’est retrouvé un vendredi matin d’avril, pour échanger sur les grands thèmes du livre,  on a fait des liens, raconter des anecdotes, et Julie a même avoué son épisode préféré du balado ! Bref, on a eu du fun ! On vous partage ici une conversation joyeuse et je crois lumineuse, à l’image de cette matinée. J’espère que nos échanges vous amèneront de belles réflexions, l’envie de bouger les lignes et surtout de soutenir et reconnaître celles qui nourrissent le monde. 
Bonne ecoute!
 

Allo tout le monde !
On revient ici avec un super épisode, qui m’est très cher car il est avec Sophie Gagnon, co-fondatrice de la ferme Les Jardins de Sophie avec François Tremblay, dans le Fjord du Saguenay. 
Mon passage à la ferme reste un souvenir absolument magique dans mon voyage malgré le temps gris quoi nous ont accompagné. Comme le dit Sophie dans l’épisode, il y a quelque chose de presque cosmique dans cet endroit, et la rencontre avec Sophie & François & leur projet reste un moment fort & puissant pour moi. Elle est très inspirante, et donc on avait plein de choses à jaser ! Alors c’est reparti pour un format en deux épisodes : d’abord on l’accompagne dans le récit de leurs 20 ans de projet agricole en abordant leur amour du territoire, puis dans un second temps on parle de l’importance de la sensibilisation dans nos métiers, des changements climatique et de la saisonnalité ! 
Pour le reste, il suffit de l’écouter,
Belle écoute !
 
 

Allo tout le monde
On reprend les discussions avec Sophie, en continuant de parler de l’importance de l’éducation à toute les échelles, et de la part de notre responsabilité au sein de nos métiers agricoles pour amener les gens plus loin dans leurs réflexions sur leur environnement. Nos conversations se tricotent autour de sujets et questionnement intimement lies : comment sensibiliser positivement nos partenaires ? Comment leurs faire prendre conscience de nos réalités face aux changement climatiques ?
On se partage ces moments suspendus qui font qu’on choisit ce métier, avec cette phrase que j’adore « Jpense que c’est s’extasier devant la beauté de la vie au quotidien, qui fait qu’on a choisit le plus beau des métiers tsé » . Au milieu de tout ça, on évoque l’importance des modèles féminins, les siens, la saisonnalité, celle de la nature, mais aussi celle de la vie d’une femme, et comment embrasser toutes nos saisons intimes, les accueillir et les intégrer à notre métier.
Bonne écoute !
 

Allo tout le monde !
  Quel joie aujourd’hui de vous présenter Camille Rousseau, maraichère biologique en devenir !
  Quand je l’ai interrogé, Camille venait tout juste d’etre diplômée de la technique en maraichage biologique du L'Institut National d'Agriculture Biologique de Victoriaville, et j’ai pu avoir accès à ce fabuleux moment du début d’un nouveau chapitre. Cela faisait longtemps que je voulais interroger une étudiante pour mettre en perspective avec les autres femmes qui était déjà dans leurs pratiques !
  Avec Camille, on aborde alors les déclics qui l’ont amené à s’inscrire dans cette technique, son rapport à la technicité au sortir de l’école, la santé mentale, les défis d’avoir confiance en soi pour monter son projet, & la richesse des études comme grand buffet d’exploration pour toucher à tout ! On y découvre aussi ces aspirations pour son futur métier, et sa compréhension de la réalité qui l’attends.
  On comprend qu’à l'Institut National d'Agriculture Biologique , la dynamique d’égalité entre futurs maraichers et maraichères est une réalité, et ça c’est une vraie opportunité pour elles et eux ! Merci l'Institut National d'Agriculture Biologique de former toutes cette belle relève, qui nous inspire et nous nourrit !
Bonne écoute !
 

Allo !
  La suite de l’histoire ouverte dans l’épisode 1 reprend ici pour notre plus grand plaisir !
  On poursuit le voyage avec cette forte notion d’engagement qui s’immisce partout dans leur vie, et prends la forme de cet attachement profond à la saisonnalité, et à consommer avec ce qui est disponible. Il est aussi beaucoup question de changement de regard dans cet épisode, autant celui que la société doit porter sur son alimentation pour voir la saisonnalité comme une célébration, que le sien qui évolue sur la main d’œuvre étrangère par exemple, ou encore ses voisins qui se convertissent au bio !
   Autre notion qui revient souvent, c’est celle de la collaboration, celle entre fermes, celle qui vaut de l’or comme dit Anne ! C’est porteur de beaucoup de projet, de consommer différemment et de remettre l’entraide au centre de nos projet de vie, mais aussi d’entreprise. De ne pas se voir seul individus mais dans un reseaux, un maillage. Qui a dit, seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ?
  Que cette épisode vous réjouisse autant que moi, avec toutes les petites interruptions quotidiennes d’une fermière très occupée !
Bonne écoute !
 

Allo tout le monde,
C’est reparti aujourd’hui avec la fermière Anne Roussel de la ferme biodynamique Cadet Roussel en Montérégie ! Ferme reprise de ces parents il y a une dizaine d’années avec son conjoint Arnaud Mayet.
Cette fois-ci encore, j’ai décidé de faire deux épisodes pour donner un bel espace à toutes les idées nous amène Anne par son expérience, et son regard malicieux, amoureux et franc sur la vie . D’abord on échange sur son parcours et ce qui l’a amené à reprendre la ferme de ses parents en fiducie et dans le second épisode, on évoque plus ses engagements envers la saisonnalité, l’évolution du bio et sa position de femme dans le métier. Il y avait beaucoup à dire, et difficilement sans interruption ! Comme le dit Anne, son temps sans interruption en général c’est maximum 20 min ! Des dires tout à fait vérifié et authentique !
   Ecouter Anne nous raconter comment elle a finalement repris la ferme de ces parents après ses 30 ans, est un véritable suspense et j’espère que cela vous tiendra autant en haleine que moi ! On y évoque bien évidemment la position des femmes dans l’entreprise agricoles et leurs reconnaissances, et ça nous prouve qu’on fait bien de prendre notre place !
Bonne écoute !