Les Soignantes Les Soignantes

Dans ce quatrième épisode, la thématique explorée est la neurodiversité chez les femmes. À quels obstacles peuvent faire face les femmes touchées par un trouble neurodéveloppemental comme le TSA ou le TDAH ? Quel rôle joue la société dans le diagnostic des troubles neurodéveloppementaux chez les femmes ? Et les réseaux sociaux ? On en discute avec Audrey Benoit, neuropsychologue. Elle nous explique entre autres comment l'approche féministe est essentielle dans sa pratique, à la fois pour la patientèle et pour elle-même, comme professionnelle. Enfin, grâce à Audrey, on apprend à bien accueillir une personne qui nous confie vivre avec un trouble neurodéveloppemental. 



Recommandation de lecture : "TDAH, TSA, HPI : chacun cherche son diagnostic", reportage du magazine l'Actualité de juin 2024.

Dans ce troisième épisode, il est question du travail communautaire avec les personnes en situation d'itinérance. On se sensibilise plus particulièrement aux enjeux entourant l'itinérance au féminin avec Annie Archambault, intervenante de proximité et créatrice de contenu. Elle nous explique entre autres pourquoi les femmes sont davantage sujettes à l'itinérance cachée. De plus, elle nous partage sa vision critique des institutions et politiques publiques en matière d'itinérance, lesquelles reposent sur un système qui marginalise les personnes non logées. Enfin, elle nous parle de son œuvre de sensibilisation sur les réseaux sociaux et de leur impact pour déboulonner les stéréotypes entourant les personnes en situation d'itinérance. 



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Dans cet épisode, on s'intéresse à la maternité des soignantes. Comment concilier la grossesse ou la maternité avec le travail de soignante ? Quelles sont les réactions de la patientèle ? Quel est l'impact d'une grossesse sur le lien thérapeutique avec les patient.e.s ? Pour en témoigner, on reçoit Vickie Beauregard, psychologue. Elle se confie sur son expérience, tout en enrichissant la discussion de son regard féministe sur la maternité lorsqu'on oeuvre dans les métiers du care. De plus, une auditrice nous partage son vécu du deuil périnatal et de ses effets sur sa pratique soignante. 

Dans cet épisode, on traite de la banalisation des douleurs vécues par les femmes dans notre société. On en discute avec Caroline Arbour, physiothérapeute spécialisée en santé périnéale et pelvienne et autrice du livre Habiter nos corps. Elle nous partage la prise de conscience qui l'a poussée à écrire son livre, suivant de nombreuses années de pratique : les douleurs vécues par les femmes ne sont pas que des expériences individuelles, mais bien collectives. Elles sont le fruit d'une culture. Selon elle, c'est au moyen de préjugés, stéréotypes, mythes et tabous reliés à leur corps que la culture patriarcale invalide les douleurs des femmes. 



Recommandation culturelle : le livre Habiter nos corps, écrit par Caroline Arbour, publié chez Les Éditions Cardinal.



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Dans cet épisode, on s’intéresse aux futures soignantes, à la relève étudiante des métiers du care. Quels sont les défis auxquels elles font face ? Et pourquoi est-il important de discuter des perspectives féministes dans le cadre des cours en soins ? On en discute avec Khawla Hassan, étudiante en sciences infirmières et membre de l’Association étudiante en sciences infirmières du Québec (AÉSIC). Elle nous fait notamment part de ses réflexions sur le concept d’équité en soins et de l’importance de rémunérer les stages des étudiantes dans les services publics québécois. Aussi, on termine ce dernier épisode de la saison 1 avec un mot de clôture et des remerciements bien spéciaux.

Dans cet épisode, on tente d’expliquer en quoi le féminisme est un moteur d’action pour améliorer les conditions de travail des soignantes. On refuse que les multiples injustices qui structurent présentement ces conditions de travail perdurent sous prétexte que les métiers du care sont une vocation. On accueille pour ce quatrième épisode Caroline Dufour, infirmière, étudiante doctorale en sciences infirmières et chargée de cours. Elle milite pour que les droits des infirmières soient davantage respectés au travail, mais aussi pour que leur voix porte dans la société, à titre de soignantes engagées.