Chronique économique Classic 21 (RTBF)

C’est la question qui se pose aujourd’hui au patron de Nvidia, la société qui fabrique les puces électroniques nécessaires au bon fonctionnement de l’intelligence artificielle, dont les salariés sont devenus riches en moins de 5 ans. "Les arbres ne grimpent pas jusqu’au ciel’’ c’est un vieil adage boursier qui est là pour nous rappeler que tout ce qui monte très haut finit un jour par redescendre brutalement, ou pas. On le voit depuis quelques jours avec le Bitcoin qui a perdu de sa superbe, même s’il reste encore à des niveaux élevés. Et on l’a vu aussi ce mardi avec la société Nvidia, l’entreprise la plus chère au monde dont l’action a dévissé. Elle a perdu 13% en trois jours à la Bourse de New-York. Compte tenu du fait que c’est la plus importante entreprise cotée en Bourse, ces 13% perdus sont l’équivalent de 430 milliards de dollars partis en fumée. Et cette fumée-là est plus importante que la valorisation actuelle d’un groupe comme LVMH, le leader mondial du luxe. Et donc, d’après les spécialistes, il ne s’agit pas d’un krach boursier pour Nvidia, mais juste d’une respiration, si je puis dire, pour une action de Nvidia qui n’a pas arrêté de grimper et notamment après un mois de folie avec 1000 milliards de valorisations grâce à la folie boursière liée à l’intelligence artificielle. Et la plupart des employés de Nvidia ont pu opter pour recevoir 50% de leur salaire sous forme d’actions de l’entreprise. Certains d’entre eux sont nettement moins motivés à travailler et ils sont déjà en mode préretraite dans leur esprit… Mots-Clés : ascension fulgurante, revanche, plombiers, ombre, tuyaux, monde, demain, occurrence, concevoir, entreprise, société taïwanaise, Tsmc, Apple, iPhones, marge, vente, manière, motiver, bénéfices, futur, partager, profits, salariés, deal, raison, avouer, privé, presse spécialisée, américain, anecdote, enfer, intentions. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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"Dans la vie, il n’y a que deux certitudes les impôts et la mort", cette phrase attribuée à Benjamin Franklin n’a pas pris une seule ride au fil du temps. Mais voilà, tout change. Et les deux partis francophones qui ont gagné les élections en Belgique, c’est-à-dire le MR et les Engagés, veulent faire mentir cette vieille certitude. Ils se sont donc engagés à supprimer les droits de succession en Wallonie. Or, on sait que cette taxe sur la mort rapporte 800 millions d’euros. Comment va-t-on faire pour remplacer ce manque à gagner de 800 millions d’euros ? Là encore, le MR et les Engagés, propose de supprimer les droits de succession, mais de les remplacer par une seule taxe de 4 à 5% sur toute transmission de capital. Le pari de ces deux partis politiques est donc assez simple. Actuellement, comme les droits de succession sont élevés, énormément de personnes y échappent en faisant ce qu’on pourrait dire un petit peu de gymnastique fiscale. Et donc en imposant une seule taxe de l’ordre de 4 à 5%, le pari fait par ces deux partis politiques, c’est qu’il y aura davantage de personnes qui seront assujetties à ce nouvel impôt simplifié. Mais le MR et les Engagés reconnaissent aussi que 40% de la population serait à l’abri de cet impôt, via notamment l’abattement sur les premiers 100.000 € transmis. Primo, c’est le genre de proposition qui plaît au public, mais dont on imagine mal ou pas toujours en tout cas les conséquences. D’abord, c’est gentil de vouloir remplacer les droits de succession par une taxe sur le capital, sauf que le MR et les Engagés ont oublié de dire que cette taxe relève des compétences du fédéral et non pas à régional. Autant dire qu’il faudra convaincre nos amis flamands et les autres partenaires autour de la table. Autre remarque, c’est que ce genre de changement fiscal peut aussi induire des changements de comportement de la population. Aujourd’hui, comme les droits de succession sont très élevés, nous sommes tous incités à faire des donations de notre vivant à un tarif plus avantageux. Mais demain ? Mots-Clés : histoire, enfants, petits-enfants, profiter, vivant, faits, données de base, humoriste, célèbre, dommage, diriger, pays, conduire, taxi, couper les cheveux, commentaire, documenté, promenade de santé, pierre d’achoppement, certitude, impôt sur la mort, taxe, chances, vivant, transmettre, circulation du patrimoine, ralenti, question philosophique, bout, nez, méritocratie, avantager, travail, progressive, taille du patrimoine, train, attaquer, discours méritocratique, contradictoire, promouvoir, fiscalement, vivre, rentes, idée, réduire les impôts, organiser, élection, année, constater, augmentation d’impôt. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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La dissolution de l’Assemblée nationale fait toujours figure de bombe atomique ! La France risque de voir revenir l’impôt sur la fortune, et les Français bien dans leurs papiers se renseignent sur une éventuelle adresse en Belgique au cas où. Depuis le téléphone des grandes agences immobilières spécialisées dans les biens immobiliers de luxe n’arrête pas de sonner. Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale en France, le dirigeant de la filiale belge d’une très grande société de vente de biens immobiliers de prestige m’a avoué que son téléphone n’arrête pas de sonner. Il n’avait plus vu ça depuis l’arrivée de François Mitterrand en 81. Il s’agit évidemment de Français fortunés, paniqués, qui veulent au moins s’assurer d’avoir une adresse en Belgique. En attendant d’en savoir plus sur le programme fiscal du futur gouvernement français. Les épargnants français paniquent. En ce moment et selon la presse hexagonale, beaucoup d’entre eux contactent leur banquier pour savoir ce qu’il faut faire ou ne pas faire. La plupart de ces banquiers leur disent qu’il faudra sans doute attendre la fin de l’année pour connaître la loi des finances qui, en gros, leur dira comment ils et elles seront taxés. Or, justement, le point commun entre l’extrême gauche et l’extrême droite, c’est que les deux partis veulent réinstaurer l’impôt sur la fortune, l’ISF… Mots-Clés : hasard, humoriste, Bruno Coppens, poules sans tête, normal, premier tour, élections législatives, information, date, belge, droite, gauche, malicieux, chaos, raison, Gabriel Attal, Premier ministre, RN, gouverner, parti d’opposition, sondages, accord, carnage social, Front populaire, pouvoir, pertinent, commentateur, attitré, politologues, distingués, humour, décalé, programme, Bardella, vidéo, Tik Tok, récits, lanternes, phrase, Jordan Bardella, initiales, J.B. , whisky, couleur, taux, alcool, élevé, promesse, ivresse, citation, sérieusement, forme, invitation, filigrane, SDF, sans difficulté financière, cocasse, affaire, propos, PS, Ecolo, PTB, campagne électorale, taxe, millionnaires, question, arrivée, gouvernement, centre, droit, peur, disparu, œufs. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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La Belgique et d'autres pays comme la France ont été rappelé à l'ordre par la commission européenne à cause de nos déficits budgétaires. A priori, on risque une amende. Mais en réalité les gouvernements dont on a tiré l'oreille s'en fichent complètement comme nous l'explique Amid Faljaoui. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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Nvidia la société qui conçoit les puces électroniques pour faire tourner les applications d’intelligence artificielle est devenue la plus grande société cotée en Bourse au niveau mondial. Nvidia a dépassé des mastodontes comme Apple et Microsoft. Les Américains construisent le monde de demain, Alain Minc, essayiste bien connu, avait raison. Si elle n’y prend pas garde, l’Europe risque de devenir un grand musée à ciel ouvert, visité par les classes moyennes chinoises. Tout le monde connaît l’expression américaine "The sky is the limit", autrement dit le ciel pour seule limite, et ça s’applique à l’action de la société Nvidia. On peut dire sans exagérer que cette action fait le bonheur de ceux et celles qui l’ont achetée. C’est même du jamais vu. L’action a bondi de 40% en un mois, de 170% depuis le début de cette année, et de 200% sur un an. Et si vous ayez acheté cette action lorsqu’elle a été introduite en Bourse en 1999, c’est simple, vous aurez engrangé un rendement total, dividendes compris de 561%. Ce qui veut dire que si vous aviez misé 10 $ en 1999 sur l’action de Nvidia, vous auriez aujourd’hui en poche une très grosse poche 6 millions de dollars, du jamais vu. Cette société, qui était encore inconnue du grand public il y a deux ans à peine, est aujourd’hui la société la mieux valorisée en bourse au monde. Elle vient de brûler la politesse à Apple et Microsoft. Mais comment est-ce possible ? Eh bien la réponse tient en deux mots : intelligence artificielle… Mots-Clés : première, capitalisation, boursière, monde, milliards, dollars, valorisation, chiffres, tournis, compréhensible, PIB, richesse nationale, pays, France, remarque, richesse, entreprise, fluctuation, spéculation, marge brute, firme, Hermès, or, chercheurs, vendeurs, pelles, pioches, applications, fabrique, sous traiter, fabrication, société taïwanaise, Tsmc, splendeur, modèle, avance technologique, concurrents, puces électroniques, ChatGPT, questions, prix, offre, demande, actionnaires, drogue, Elon Musk, Bruxelles, chiffres, avenir, Etats-Unis, croissance, plan militaire, armement, énergie, indépendant, exportateur, énergie, technologique, déclin, américain, intellectuels, européens, fantasmes, extrême gauche, extrême droite, actu. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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La Bourse et les marchés financiers n’aiment pas trop les politiques et c’est normal, ils n’ont pas le même logiciel, ne se comprennent pas. Pendant longtemps d’ailleurs, on a cru que les marchés financiers préféraient les gouvernements de droite. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Ce que regardent les marchés financiers, c’est aussi la politique du gouvernement en question, écologique ou pas. Et si elle tient la route, prenez par exemple le cas de l’ancienne première ministre de Grande-Bretagne, bien que cataloguée à droite, elle n’est pas restée longtemps en poste de Premier ministre car elle a eu une drôle d’idée augmenter les dépenses sociales mais tout en diminuant les impôts. Et ça, vous avez beau réfléchir, ne tient pas la route une seule seconde. Et donc la pression des marchés financiers a été extrêmement brutale et Liz Trust a dû quitter son poste un mois et 19 jours après avoir été nommée. Même chose quelque part pour Emmanuel Macron. Il a beau représenter le centre droit, il a beau dire que les dérapages budgétaires sous son règne sont surtout le fait des aides liées à la lutte contre le COVID, et bien les marchés financiers, ne le prennent plus au sérieux. Une semaine d’ailleurs, avant les élections européennes, l’agence de notation Standard and Poor’s avait même dégradé la note de la dette publique française. Et maintenant, que se passe-t-il ? Mots-Clés : Rassemblement national, portes du pouvoir, programme, largesses budgétaires, financées, pression, marchés financiers, exemple, Jordan Bardella, majorité absolue, Parlement, échappatoire, majorité relative, pouvoir, champ de bataille, campagne, Tik Tok, pays, différence, astuce, dirigeant, RN, audit, état, France, monde, endormir, électorat, négatif, largesse, électorat, mentir, pauvres, assainir, finances publiques, promesse, danger, réfléchir, exemple, médias publics, Marine Le Pen, privatiser, audiovisuel public, victoire, actions, TF1, M6, NRJ, proche, actions, chute libre, millions, euros, logique, gâteau publicitaire, avantages, acteurs, rentabilité, scénario, acheter, chaînes radio, télévision, personnes, expert, rachat, milliard, euro, recette, rentabiliser, promesse de campagne, route, réalité, pieds, ciment, actu. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

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