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Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2.

Les 4 Vérités France Télévisions

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Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2.

    Pacte Vert, européennes, sondages d'opinion... Marie Toussaint était l'invitée du 25 mai 2024

    Pacte Vert, européennes, sondages d'opinion... Marie Toussaint était l'invitée du 25 mai 2024

    Au lendemain de la visite d’Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie, la situation reste très tendue dans l'archipel. Un manifestant a notamment trouvé la mort vendredi 24 mai, abattu par les tirs d’un policier, qui disait être « pris à partie physiquement ». C’est le septième mort depuis le début des émeutes. Invitée sur le plateau des 4 vérités, Marie Toussaint, représentante du parti Europe Écologie Les Verts (EELV) aux Européennes, préconise un rétablissement du dialogue. Un dialogue qui aurait dû se produire pendant le déplacement de chef de l’État sur l’archipel, mais qui n’a pas eu lieu, selon elle, puisqu’il « ne revient sur rien ». La loi constitutionnelle sur le dégel du corps électoral n’a notamment pas été reprise, alors que plusieurs partis, notamment le parti Écologiste, prônent un accord politique global qui traiterait des questions sociales, économiques, politiques, mais aussi environnementales.

    À neuf jours des Européennes, prévues pour le 9 juin, la campagne électorale d’Europe Écologie Les Verts bat son plein. Le parti a notamment récemment dévoilé une nouvelle affiche visible prochainement sur les panneaux électoraux. Les sondages prouvent en revanche un score pour le moment à la peine pour le parti, qui se trouve derrière Place publique, représenté par Raphaël Glucksmann, et surtout derrière la liste RN menée par Jordan Bardella, qui atteint le record du baromètre du dernier sondage OpinionWay pour CNews, Europe 1 et le JDD, avec 32% des voix sur le scrutin. Pour autant, l'activiste incite tous ceux qui le veulent à voter pour son parti afin de « sortir des modèles économiques dominants », néfastes pour notre planète selon elle. Elle cite « les ambiguïtés socialistes » du parti de son adversaire Raphaël Glucksmann, qui, à plusieurs reprises, n’a pas voté pour des propositions qui auraient permis de fortes avancées écologiques. « Si vous voulez écologie, il n’y a pas d’autre choix que de voter écologiste », assure la candidate.

    Un fond de souveraineté écologique européen pour les plus grosses entreprises pétro-gazières ?

    Vendredi 24 mai, une manifestation écologiste a perturbé l’Assemblée générale d’Amundi, un des principaux actionnaires de Totalénergies. 173 interpellations ont eu lieu au cours de cette manifestation pour le climat, dont Marie Toussaint pointe pourtant la teneur pacifiste et non-violente. Cette répression, juge-t-elle, est à la fois « une atteinte à la démocratie » et une « erreur de la part de l’État », qui « protège les pollueurs plutôt que celles et ceux qui veulent protéger notre planète et notre avenir commun ».

    Le programme Europe Écologie Les Verts propose un « fond de souveraineté écologique européen ». Marie Toussaint en détaille l’intention : transférer, sous la contrainte, la majorité des actions des plus grosses entreprises pétro-gazières européennes vers les énergies renouvelables. Une mesure qui, si elle était respectée, serait « bonne pour le climat, bonne pour la santé, et bonne pour le territoire ». « Face au défi climatique et environnemental, Il faut se mobiliser, il faut arracher le pacte vert », martèle-t-elle.

    Face aux sondages d’opinion qui placent les partis nationalistes en tête aux élections européennes, l'activiste française fait part de son inquiétude et met en garde sur ces partis qui « ont déjà une influence majeure sur les lobbies et plusieurs partis », qui ont déjà, indique-t-elle, reculé sur un certain nombre de mesures environnementales ». « Face à cette digue qui cède, il faut absolument voter écologiste ! »

    • 8 min
    Européennes, la droite sur le déclin ? - François-Xavier Bellamy est l'invité des 4V du 24 mai 2024

    Européennes, la droite sur le déclin ? - François-Xavier Bellamy est l'invité des 4V du 24 mai 2024

    À l'approche des élections européennes, le paysage politique se transforme en un véritable champ de bataille dans lequel le Rassemblement National et la majorité se tirent la couverture. Difficile de défendre ses positions dans cette campagne polarisée par ces deux titans. Le Rassemblement National accuse Macron et ses alliés d'être les pantins d'une élite globaliste, déconnectée des réalités du peuple. En retour, les macronistes dénoncent le RN de souffler sur les braises d'un nationalisme décomplexé. Alors que le Rassemblement National caracole à plus de 30% dans les sondages, le Premier ministre, Gabriel Attal, et la tête de liste du RN, Jordan Bardella, se sont confrontés dans un duel télévisé ce jeudi 23 mai 2024. Pour François-Xavier Bellamy, tête de liste des Républicains, ce débat a signé l’échec de « la démocratie française ». « La vérité du débat européen, c’est ce qui va se construire demain autour des deux grandes formations politiques qui structurent la vie parlementaire : la droite européenne à laquelle nous appartenons et la gauche européenne incarnée en France par Raphaël Glucksmann » défend notre invité au micro de Jeff Wittenberg.



    Pourtant, force est de constater que l'on assiste à une mutation de l’écosystème politique européen avec une droite sur le déclin au profit d’une extrême droite qui gagne du terrain à une vitesse alarmante. Les forces conservatrices, jadis pilier de stabilité et de modération, peinent à s'adapter aux défis contemporains et à répondre aux préoccupations croissantes des citoyens sur des questions telles que l'immigration, la sécurité et l'identité nationale. Ce vide laissé par la droite traditionnelle est habilement comblé par des partis d'extrême droite, dont les discours populistes et les solutions simplistes trouvent un écho favorable parmi une population désenchantée et en quête de repères.



    De la France à l'Italie, en passant par l'Allemagne et la Scandinavie, ces mouvements exploitent les peurs et les frustrations, offrant des boucs émissaires et des promesses de retour à une époque idéalisée. Malgré la montée en puissance des extrêmes, François-Xavier Bellamy se veut très optimiste quant à l’avenir de la droite sur le plan européen : « 15 chefs d’États sur 27 appartiennent au PPE. La formation politique qui relève la tête partout en Europe c’est la droite européenne, c’est notre formation politique » martèle-t-il, bien qu’il concède certaines difficultés sur le terrain en France. Combatif et confiant sur cette dernière ligne droite, le vice-président exécutif des Républicains s’est rendu ce 23 mai 2024 en terre gaulliste à Colombey-les-Deux-Églises. Et même dans ce département des Hautes-Marnes, le député européen constate que le RN progresse et que certains de ses électeurs se sont détournés du parti historique. « Je vois bien que la vie démocratique traverse une crise profonde […] au bout de cinq ans, il faut tirer les enseignements du mandat qui s’achève. Le RN a gagné la dernière élection européenne […] et à la fin, il n’a pas bougé une virgule dans un seul texte européen. Je ne me résigne pas à ce qu’une France qui travaille dur et qui est en colère confie sa révolte à des élus qui ne travaillent pas. Parce que c’est ça la vérité du RN » fustige notre invité qui dénonce l’inaction du Rassemblement National au Parlement européen.




    Budget 2025 : la chasse aux économies



    Pendant la campagne des élections européennes, les affaires économiques franco-françaises se poursuivent. Un vaste chantier pour le gouvernement qui consiste à trouver 20 milliards d’euros pour le prochain budget 2025. Parmi les pistes évoquées par certains députés de la majorité macroniste, la désindexation du montant des retraites et des prestations sociales sur l’inflation fait déjà débat. Pour Franço

    • 8 min
    L'inauguration d'un terrain de tennis à la Courneuve - Roger Federer est l'invité du 23 mai 2024

    L'inauguration d'un terrain de tennis à la Courneuve - Roger Federer est l'invité du 23 mai 2024

    Dans le cadre de l’opération Around the World avec Uniqlo, et en partenariat avec l’association Fête le Mur de Yannick Noah, le tennisman Roger Federer a inauguré hier, mercredi 22 mai, un court de tennis à La Courneuve. Une manière pour lui de donner des équipements sportifs de qualité à la cité de Seine-Saint-Denis, et d’encourager les enfants à lever les yeux de leurs écrans pour aller faire du sport. Au micro de Thomas Sotto, le Suisse confirme : « j’adore transmettre aux plus jeunes ». Pour lui, au lieu des écrans, pour lesquels il préconise l’installation de règles par les parents pour contrôler leurs enfants, le plus important est de « sortir dans la nature, faire du sport, voir des amis ».

    Les enfants sont au centre de l’attention de l’athlète depuis plus de 20 ans et la création de sa fondation, quand il avait 21 ans, aujourd’hui dirigée par sa mère. Avec les années, ce sont presque 3 millions d’enfants dans le monde qui ont été aidés grâce à la Roger Federer Foundation. Pour son fondateur, « c’est important de prendre ce risque, et d’avoir une vision à long terme pour pouvoir être fier de [soi] dans le futur ». Il avoue avoir encore beaucoup à apprendre : « après 20 ans, j’ai encore l’impression d’être au début ».

    L’ancien numéro 1 mondial veut encourager les rêves des plus jeunes, et leur conseille de « bien écouter leurs parents et leurs coachs » ainsi que de travailler beaucoup : « il faut s’entraîner un peu plus dur qu’on ne pense », explique-t-il. Il ajoute que « le talent existe en plein de formes différentes : le travail, la technique, la logistique, l’entourage », avant de conclure : « le travail, c’est primordial ».

    Un joueur à la retraite

    Le 15 septembre 2022, Federer annonçait sa décision de prendre sa retraite sportive, à 41 ans. Une semaine plus tard, il disputait son dernier match professionnel avec son rival et ami Rafael Nadal. Les 12 derniers jours de sa carrière ont été filmés et seront visionnables dans un documentaire intitulé « 12 final days » et disponible sur Amazon Prime à partir du 20 juin 2024. Un film donné à ses fans pour leur permettre de continuer de vivre un peu plus longtemps l’extase de sa carrière sportive avec lui, et ces 12 jours qui étaient, selon lui, « tellement intenses ».

    Aujourd’hui retraité depuis plus de deux ans, il continue la promotion du sport en tant qu’ambassadeur pour Uniqlo. Il exprime le manque des fans et des relations professionnelles tissées au fil des années, mais explique continuer de jouer au tennis avec sa femme, ses enfants et ses amis. Il avoue surtout le « soulagement » de ne plus avoir à s’entraîner tous les jours et de vivre les matchs « où on n’est pas à 100% ». Questionné sur les raisons de son départ, il conclut simplement qu’il faut savoir « laisser sa place ».

    • 10 min
    Réformes des retraites, "iniquité", quatrième référendum en Nouvelle-Calédonie... Raphaël Glucksmann est l'invité du 22 mai

    Réformes des retraites, "iniquité", quatrième référendum en Nouvelle-Calédonie... Raphaël Glucksmann est l'invité du 22 mai

    À compter du 1er septembre 2023, malgré la grogne des citoyens, la réforme des retraites a décalé l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans pour les personnes nées à partir de 1968. Mercredi 22 mai, l’idée de désindexer les retraites et l’ensemble des prestations sociales en 2025 pour faire des économies a été abordée par Eric Heyer à l’Assemblée. Invité des 4 vérités le 22 mai, Raphaël Glucksmann, fondateur de Place publique, pense qu’il faut revenir sur cette réforme qui fait « iniquité » et qui n’a « pas été digérée par les françaises et les français », selon lui. « Ce moment a été vécu par une insulte et a miné notre démocratie », martèle-t-il.

    Tandis que le calme est en partie revenu sur l’archipel après les vives tensions des dernières semaines, Emmanuel Macron est attendu en Nouvelle-Calédonie dans la matinée du 22 mai. Pour autant, Raphaël Glucksmann reste dubitatif et considère que le président de la République, devra encore, sur place, faire ses preuves et porter haut « l’esprit de consensus » porté par plusieurs de ses prédécesseurs, comme Michel Rocard ou Lionel Jospin. « La politique de la hâte et du coup de menton a été une rupture majeure (…) et a précipité le chaos dans une situation inflammable », considère le fondateur de Place publique, espérant qu’en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron saura « écouter » et « faire revenir à la paix civile ». Pour lui, revenir sur ses prises de positions hâtives ne serait pas néfaste, et montrerait au contraire que le président sait « réfléchir » et « faire amende honorable ». « C’est la dignité du politique qui est en jeu. »

    Raphaël Glusksmann favorable à un quatrième référendum en Nouvelle-Calédonie

    Après les 3 référendums, dont le dernier, très discuté, qui a eu lieu pendant la crise Covid et qui a été décidé depuis Paris, Raphaël Glusksmann est-il favorable à un 4ème référendum sur l’autodétermination en Nouvelle-Calédonie ? Il pense en effet qu’à la vue des conditions dans lesquelles a été réalisé le référendum précédent, il faut y revenir, dans un esprit, une nouvelle fois « de consensus ».

    La Nouvelle-Calédonie doit-elle revenir à une forme d’indépendance ? « Moi, je ne décide pas à la place des gens », argue l’homme politique, pointant le Chef de l’État, qui, à l’inverse, a selon lui pris la décision à la place des acteurs locaux et de ce fait créé des divisions.

    Jeudi 23 mai, dans le cadre des prochaines élections européennes qui auront lieu en juin, un débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella aura lieu sur France 2. Raphaël Glucksmann trouve que ce débat est un « scandale démocratique » dans la mesure où le premier ministre n’est pas candidat aux élections Européennes.

    Les derniers sondages continuent de voir Jordan Bardella caracoler en tête des intentions de vote aux européennes, avec 32 % (+2 points) dans le dernier relevé du baromètre politique Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, publié mardi 30 avril. Raphaël Glucksmann parle d’un « immense raté des politiques européennes en France », d'un « consentement au déclin ». Il aborde le sujet d’usines, de fermes, selon lui « abandonnées » par les politiques. Avec ces européennes, l’homme politique veut justement prouver que son parti ne renonce pas face au « géant américain » et souhaite assumer un cap clair : celui de la « renaissance humaniste ».

    Face à une extrême droite très haute, l’homme de gauche souhaite également lancer un « grand espoir » et un « grand mouvement de résistance démocratique ». S’il finit en seconde position le 9 juin au soir, il n’envisage pas (encore) les présidentielles à venir.

    • 12 min
    L'impact de l'inflation sur le pouvoir d'achat - Thierry Cotillard est l'invité du 21 mai 2024

    L'impact de l'inflation sur le pouvoir d'achat - Thierry Cotillard est l'invité du 21 mai 2024

    Les révoltes des agriculteurs, qui ont connu leur apogée sur les deux premiers mois de l’année 2024, se sont peut-être tassées pour un temps, mais sont loin d’être terminées. Ces dernières ont mis en exergue les conditions de travail éprouvantes pour les agriculteurs, et les différentes mesures allant à l’encontre du bon déroulement de leur travail. Face à ces revendications, les industriels sont de plus en plus questionnés sur leurs pratiques, notamment sur leurs prix, qui créeraient trop de concurrence sur le marché et empêcheraient les agriculteurs de toucher des revenus convenables.

    Thierry Cotillard est le président du groupe Les Mousquetaires, qui détient en partie les enseignes Intermarché et Netto, les leaders du hard discount en France. Invité sur le plateau des 4 vérités, il défend la position des industriels. « La crise est derrière nous mais le mal-être agricole est toujours là », explique-t-il. Il insiste sur l’obligation de trouver une solution dans les deux mois à venir, et appelle le président de la République à répondre à sa demande de rendez-vous : « Emmanuel Macron est en première ligne sur ce sujet ».

    Au micro de Thomas Sotto, l’entrepreneur se veut tout d’abord rassurant pour les calédoniens à propos des risques de pénurie. Selon lui, ses magasins partenaires dans l’archipel ont été approvisionnés pour le mois avant le début des émeutes : sur les 9 points de ventes qui appartiennent au groupe Les Mousquetaires, sept auraient vraiment été touchés par les émeutes. Plus largement, il rassure également les consommateurs à travers le pays sur les risques d’augmentation de l’inflation, qu’il estime nuls. « L’inflation est aujourd’hui contenue. L’inflation à deux chiffres que l’on a connue il y a deux ans, c’est terminé. »

    Vers plus de transparence ?

    Le mot d’ordre de Thierry Cotillard ce matin : la transparence. Il insiste sur l’importance de cette dernière pour rétablir le lien avec les consommateurs et les agriculteurs. Pour les premiers, il tempère l’impact de la baisse de la consommation dans ses magasins grâce à l’inflation. S’il constate que les français consomment effectivement moins et cherchent les meilleurs prix, le marché se porterait plutôt bien selon lui : « on progresse, de l’ordre de 5%, même s’il y a toujours une tension sur le pouvoir d’achat. »

    Une des plus grosses conséquences sur leur chiffre d’affaires serait en réalité la loi Descrozaille, votée le 30 mars dernier, et qui consisterait, selon ce professionnel de l’agroalimentaire, à limiter la promotion des produits d’hygiène et de beauté à 34%, ce qui se traduirait par une perte de revenus de 7% sur ces produits. « Il y a des besoins réels de ces produits pour l’ensemble des français, et baisser la promotion fait baisser la consommation », assure-t-il, encourageant à faire « sauter le verrou » de cette loi.

    Notre invité accuse les textes de loi d’être « mal pensés » et de faire trop peser les questions de transparence et de prix sur les épaules des industriels. Prêchant pour sa paroisse, il estime que la « responsabilité n’est pas portée par les bonnes personnes ». Il argumente à l’inverse que son groupe a fait le choix de promouvoir 1000 marques nationales en rognant leur marges pour maintenir des prix bas dès le début de la crise agricole, ce qui leur a valu d’obtenir « 700 000 nouveaux clients depuis le début de l’année. »

    Pour toujours plus de transparence, il explique que les différences de prix des supermarchés entre les régions françaises se justifient par la différence du loyer, notamment entre Paris et la Côte d’Azur, et le reste du pays. Enfin, à propos des quelques 257 nouveaux supermarchés et hypermarchés rachetés par les Mousquetaires à Casino, il assure qu’il n’y aura pas de suppression d’emplois, et qu’il œuvrera pour la

    • 9 min
    Retrait des armées en Nouvelle-Calédonie, "État colonial", Bastien Lachaud est l'invité du 18 mai 2024

    Retrait des armées en Nouvelle-Calédonie, "État colonial", Bastien Lachaud est l'invité du 18 mai 2024

    Vendredi 17 mai, Bastien Lachaud représentait la France Insoumise à la réunion autour de Gabriel Attal sur la situation de tensions actuelle en Nouvelle-Calédonie. Invité des 4 vérités, le député français et cadre la France Insoumise dit espérer un report du vote de congrès sur l’élargissement du corps électoral aux élections provinciales, fameuse disposition adoptée par l’assemblée le 2 avril dernier au Sénat qui a déclenché les violences. « En tout cas, beaucoup ont voté pour ce report alors qu’ils avaient voté contre au départ au Sénat », argue l’homme politique. Dans cette « situation terrible », il juge que l’État a une responsabilité car « c’est lui qui a voulu passer en force ». Il aborde en tout cas l’urgence d’envoyer un médiateur sur place : « ce n’est pas depuis Matignon qu’on résoudra le problème ! »

    Au cours des dernières années, 3 référendums ont acté le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la République Française. Le dernier est certes contesté en raison des conditions particulières dans lesquelles il a été réalisé —pendant la crise covid et le confinement— mais est-ce-à-dire qu’il faut balayer ces référendums d’un revers de main, ainsi que Bastien Lachaud le suggérait lorsqu’il parlait « d’État colonial » ? Citant les accords de décolonisation de Nouméa de 1998, l’homme politique considère qu’il faut considérer « la voie irréversible de la Nouvelle-Calédonie vers l’émancipation pour l’ensemble des Calédoniens ». L’émancipation peut prendre plusieurs formes et représenter, par exemple, un accord d’association.

    Bastien Lachaud favorable au retrait des armées en Nouvelle-Calédonie

    Face aux nombreuses violences et émeutes, Bastien Lachaud appelle au retour à la paix civile en Nouvelle-Calédonie, une « priorité », selon lui. Pour autant, juge-t-il, ce retour ne peut pas « se faire dans la répression ». Favorable au retrait des armées sur le territoire français du Pacifique sud, il cite Sébastien Lecornu, ministre des Armées de France, qui argue que l’armée « ne sait pas et ne doit pas faire le maintien de l’ordre ».

    Selon nombre d’observateurs, la France Insoumise, en ne cessant de parler de « génocide en cours à Gaza » et en refusant de qualifier le Hamas de terroriste, attise le climat de violences envers la communauté juive. « Non ! » , refuse d’approuver Bastien Lachaud. « J’appartiens à un mouvement politique qui pose l’égalité comme élément central », martèle-t-il. « Il y a en France une poussée de haine qu’il faut combattre », lance-t-il enfin, en rapport avec l’attaque de la synagogue de Rouen perpétrée le 17 mai 2024.

    • 9 min

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