Lectures en libert‪é‬ RFI

Luis Sepùlveda était devenu écrivain grâce au football, racontait-il. L’auteur chilien, opposant politique à la dictature du général Pinochet, avait été condamné à 28 ans de prison, puis libéré en 1977 grâce à Amnesty International. Il était alors parti vivre dans la forêt Amazonienne, avec les indiens Shuars. Et c’est là que déroule son récit : Le vieux qui lisait des romans d’amour.

Roald Dahl, l'auteur britannique du roman « Charlie et la chocolaterie », est aussi connu pour ses nouvelles. Aujourd'hui, Agnès Rougier a adapté pour nous : « Coup de gigot », une nouvelle extraite du recueil « Bizarre, Bizarre », qui a été mise en scène pour la télévision par Alfred Hitchcock en 1958, sous le titre « l'inspecteur se met à table ».

Tony Hillerman est connu pour ses romans policiers ethnologiques qui se déroulent principalement au Nouveau-Mexique, et dont les héros sont des enquêteurs de la police tribale navajo. Mais Tony Hillerman a également été journaliste, et la nouvelle que nous lit Agnès Rougier aujourd’hui, Le grand vol de la banque de Taos, est issue du recueil éponyme, dans lequel il raconte les histoires vraies qui lui ont servi de source pour ses romans.

C’est Robert Sheckley, le maître de la science-fiction anglaise humoristique des années 1970, qui est à l’honneur aujourd’hui. Auteur de plusieurs romans, comme Le prix du danger, adapté au cinéma par Yves Boisset en 1983, avec Gérard Lanvin, ou encore Freejack, avec Mick Jagger et Anthony Hopkins, sorti en 1992, Robert Sheckley a également écrit de nombreuses nouvelles - régulièrement adaptées à la télévision – qui ont toutes pour point commun de nous faire rire.

Dans son roman Madame Bâ, Érik Orsenna donne vie à Marguerite Bâ, née le 10 août 1947 au Mali, sur les bords du fleuve Sénégal. Pour retrouver son petit fils préféré qui a disparu en France, avalé par l’ogre du football, elle présente une demande de visa, on la lui refuse. Elle écrit alors au président de la République, répondant scrupuleusement à chaque question du formulaire 13-0021, mais nul n’a jamais pu enfermer Madame Bâ dans un cadre.

Au Bonheur des Ogres est le premier opus de la Saga Malaussène, de Daniel Pennac. Un roman policier qui met en scène la joyeuse et délurée famille Malaussène, installée à Paris dans le quartier de Belleville. Benjamin, le frère aîné, s’occupe de toute la tribu : sa mère, toujours en vadrouille, ses trois sœurs, Louna, Clara et Thérèse, qui prédit l’avenir, ses deux frères, Jérémy et Le petit, qui dessine des ogres, sans oublier Julius, le chien épileptique. Benjamin Malaussène s’occupe du contrôle technique dans un grand magasin, où il est aussi bouc émissaire professionnel. Nous sommes à Noël et le tout-Paris est sorti faire ses courses quand Lehman, le directeur du magasin, veut le voir…