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Bienvenue sur Airccelerate, les interviews de l’innovation présentées par @WarcoBrienza. Thèmes abordés dans ce podcast: IA, Healthtech, Blockchain ou Entrepreneurship.

Airccelerate @JeremieWagner @WarcoBrienza

    • Economía y empresa

Bienvenue sur Airccelerate, les interviews de l’innovation présentées par @WarcoBrienza. Thèmes abordés dans ce podcast: IA, Healthtech, Blockchain ou Entrepreneurship.

    Airccelerate #045 - Connecter les données de santé, avec Simon Chassain (Enovacom)

    Airccelerate #045 - Connecter les données de santé, avec Simon Chassain (Enovacom)

    « L’identité du patient est le point de départ de l’interopérabilité dans l’hôpital. » Simon Chassain (Enovacom)



    Dans le domaine médical, du travail reste à faire pour que les algorithmes d'intelligence artificielle puissent réellement être mis au point à partir du Big Data. 



    La valorisation des données de santé est devenue un enjeu majeur qui doit favoriser l’éclosion de services innovants pour apporter une meilleure qualité de soin, tout en réduisant les coûts. Ce, non seulement à l’hôpital mais dans l’ensemble d’un territoire. Malgré plusieurs initiatives récentes, nombreuses sont les informations encore isolées par établissement médical, restreignant le potentiel des données.



    Fondé en 2002, Enovacom est leader sur le marché des solutions d’interopérabilité en France, avec une présence notable dans plusieurs pays européens ainsi qu’outre-atlantique. Cette société connecte les data flows entrants et sortants à l’échelle d’hôpitaux universitaires, de groupements hospitaliers territoriaux (GHT) voire de régions entières. Simon Chassain, directeur des ventes à l’international pour Enovacom et membre du conseil de l’association French Healthcare, dressera le tableau des enjeux tournant autour des données patients.



    Questions posées à Simon:



    Et si tu nous résumais ton parcours dans le domaine de la santé, Simon ?Les grands hôpitaux utilisent jusqu’à 300 applications informatiques entre DPI (Dossier Patient Informatisé), GAM (Gestion Administrative du Malade), PMSI (Programme de Médicalisation des Systèmes d'Information)… et tant d’autres encore. Comment Enovacom s’y prend-elle pour connecter les données entre elles ?Les hôpitaux sont-ils prêts à réaliser leur transformation ? En 2017, seuls 60% des établissements médicaux en France étaient équipés d’un Dossier Patient Informatisé (DPI) achevé à 100% …Partager les données de santé de manière sécurisée entre hôpitaux et médecins de famille, c’est possible ?Que penses-tu de l’initiative de l’Etat de Vaud qui a lancé en août 2021 VaudID-santé, une initiative cantonale de Dossier Patient Électronique (DEP) ?Le 23 juin 2022, Enovacom va présenter un sujet en lien avec l’interopérabilité des données de santé lors de l’événement Medicalytics, juste après le sujet Hôpital du futur. Peux-tu nous teaser les actualités du moment ?

    L’hôpital du futur, avec Jean-Pierre Poinsignon (SBA)

    L’hôpital du futur, avec Jean-Pierre Poinsignon (SBA)

    “ Avec la norme R2S4Care, l’hôpital devient l’élément fédérateur d’un écosystème santé.” Jean-Pierre Poinsignon, Smart Building Alliance



    En France, 70 millions de mètres carrés de bâtiments de santé sont potentiellement à transformer afin de répondre aux enjeux d’amélioration concernant :



    l’expérience du patient ;la facilité d’accès aux soins (i.e. déserts médicaux) ;la qualité de vie au travail du personnel soignant ;l’optimisation des coûts opérationnels des institutions de santé.




    Quatre défis pour lesquels la notion de Smart Hospital peut apporter des réponses. 



    Selon l’Agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l’information (ENISA), l’hôpital intelligent se définit comme « un hôpital qui s’appuie sur des processus optimisés et automatisés dans un environnement numérique avec des objets interconnectés, notamment basé sur l’Internet des objets (IoT), afin d’améliorer les procédures de soins aux patients existantes et d’introduire de nouvelles fonctionnalités. » Il s’envisage donc comme une réponse technologique aux questions sanitaires, mais cela suffira-t-il ?



    Diplômé de l’EPITA Systèmes et Réseaux, Jean-Pierre a commencé sa carrière au sein de cabinets de conseil en tant que spécialiste des infrastructures technologiques et des systèmes automatisés pour les bâtiments. Il a ensuite rejoint Microsoft où il a été en charge de l’équipe Enterprise Strategy & Digital Advisory de Montréal et s’est concentré sur l’expérience numérique au sein des bâtiments. De retour en France en 2017, il a monté une offre dédiée aux Smart Building avec un focus sur les hôpitaux. Aujourd’hui directeur associé chez Qwanza à Paris, il monte la Wise Factory et s’active comme coordinateur régional SBA Ile-de-France en tant que membre de la commission Smart Hospital – R2S4Care.



    Questions posées à Jean-Pierre:



    Depuis le début de ta carrière, tu bâtis des ponts entre les technologies et les bâtiments. D’où vient ton intérêt pour les bâtiments intelligents ?Voici la définition de l’hôpital intelligent selon Enguerrand Habran, directeur de la Recherche et de l’Innovation pour la Fédération Hospitalière de France (FHF) « Le Smart Hospital est un établissement capable d’analyser la santé des populations sur son territoire, pour ouvrir les services de prévention et de santé les mieux adaptés, qui répondent aux besoins locaux réels ». Te reconnais-tu dans cette mission posée à l’échelle d’un territoire ?Comment définis-tu la notion de jumeau numérique (digital twin) ? En quoi le jumeau numérique rend-il un bâtiment plus intelligent ?Comment est née la commission R2S4Care de la Smart Building Alliance for Smart Cities ? Peux-tu nous en dire plus sur la norme R2S4Care (R2S for Care) ? Quel(s) lien(s) fais-tu entre l’hôpital intelligent, les groupements hospitaliers territoriaux (GHT) et le programme politique HOP’EN ?Avant de conclure, où en est ton projet de Wise Factory ?Le 23 juin 2022, tu vas reparler d’hôpital intelligent à Medicalytics et de la vision incarnée par la Wise Factory. Tu nous pitches ton sujet sur l’Hôpital du futur en 1 min. ?




    Quelques liens pour aller plus loin:



    SBAHOP’ENFrench CareGTB : signifie Gestion Technique du Bâtiment il y a des dizaines de sites qui en parle mais l’article de Wikipedia est neutre et assez simpleAirccelerate podcast sur l’IA santé CALYPS Saniia




    Credentials:



    Photo de camilo jimenez disponible sur Unsplash.comhttps://www.digitalcorner-wavestone.com/2021/04/le-smart-hospital-est-il-reellement-lhopital-de-demain-en-france/https://www.hospitalia.fr/En-route-pour-le-Smart-Hospital%C2%A0_a2382.htmlhttps://www.dsih.fr/article/3892/l-hopital-de-demain-sera-smart-ou-ne-sera-pas.html

    Dans la Health Valley suisse, avec Thierry Dagaeff (H4, SILAB)

    Dans la Health Valley suisse, avec Thierry Dagaeff (H4, SILAB)

    “En Suisse, nous n’avons pas la culture de la ‘Coopétition’” Thierry Dagaeff, membre de la direction du H4



    La santé est un domaine de prédilection pour l’innovation. Avec ses big pharma - Novartis ou Roche, cette dernière n’étant pas seulement la plus grande entreprise pharmaceutique de Suisse, mais aussi la 2e au monde en termes de capitalisation boursière - ses hôpitaux au top des classements internationaux (le CHUV à Lausanne est placé au 11e rang, les HUG à Genève au 32e dans le classement 2022 du magazine Newsweek) et les instituts de recherche voués aux sciences de la vie, la santé fait plutôt recette en Suisse.



    La vallée de la santé ou Health Valley, par analogie avec la Silicon Valley californienne, couvre la région de Suisse occidentale où le secteur des sciences de la vie s'étend de Genève à Berne, y compris les sept cantons de Berne, Fribourg, Genève, Jura, Neuchâtel, Valais et Vaud. Ce cluster représente près de 750 entreprises et 20’000 collaborateurs, ainsi que 500 laboratoires universitaires et 5’000 chercheurs. Cette forte concentration sur un territoire réduit de scientifiques, d’entrepreneurs et d’investisseurs rend la région propice aux synergies.



    Rompu à l’exercice, Thierry Dagaeff apporte sa contribution à cet écosystème avec deux casquettes complémentaires: celle de chef de projet pour le SILAB, laboratoire de l’innovation hébergé par l’Institut et Haute Ecole de la Santé La Source et pour H4, nouveau hub d'innovation collaborative dédié aux soins et à la santé dans le canton de Vaud. 



    Questions posées à Thierry:



    Pour bien démarrer, peux-tu nous résumer ton parcours professionnel ? Quelles sont les particularités du SILAB et de H4 ?Comment se passe la collaboration au sein de la Health Valley: quels sont les liens tissés par SILAB avec les hôpitaux ? les pharmas ? les autres instituts de recherche ?   Quels sont les axes d'innovation médicale qui te parlent le plus en ce moment ? et quels sont les projets accompagnés par le SILAB ou le H4 qui en sont illustratifs?  La communication entre acteurs de la santé et incluant les proches aidantsLe diagnostic sur place, abordant la question de l’autonomisation des infirmiers & infirmièresLa télémédecine, avec de nouvelles approches orientées data comme Technis care (cf. Airccelerate 034), solution de Smart flooring basée sur de l’iAQu’est-ce qui a changé au sein de la Haute Ecole de la Santé La Source après 2 ans de pandémie COVID-19 ? Parlons de Medicalytics pour conclure, l’événement santé prévu le 23 juin 2022 à l’Institut et Haute Ecole de la Santé La Source: peux-tu nous en dire plus sur ton intervention ? 




    Abécédaire des Hautes écoles et Instituts cités dans cet épisode:



    Biopôle Lausanne: communauté des sciences de la vie basée à Epalinges, près de LausanneCHUV: Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, dont la recherche constitue l’une des 3 missionsEPFL: Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, qui compte plus de 500 laboratoires et groupes de rechercheH4: Hands-on Human Health Hub, le hub vaudois qui soutient les idées et projets innovants dans les soins et en santé.HEIG-VD: Haute École d'Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud, avec “Santé & Société)” comme l’une des cinq compétences-clésHUG: Hôpitaux Universitaires de Genève, dont les recherches disposent d’une plateforme web dédiéeSILAB: le Source Innovation Lab analyse l’idée et le produit envisagés sous l’angle de leur adéquation avec les pratiques cliniquesFNS: Fonds national suisse de la recherche scientifique est une fondation suisse de droit privé fondée en 1952 et dédiée à l'encouragement de la recherche.




    Credentials:



    Photo: Ivàn Bravo (In Vivo)
    https://en.wikipedia.org/wiki/Health_Valley
    https://www.letemps.ch/suisse/health-valley-romande-un-corps-pleine-sante-garrotte
    https://www.hug.ch/vision-2020/

    Airccelerate #042 – L’informatique quantique selon Xavier Vasques (IBM)

    Airccelerate #042 – L’informatique quantique selon Xavier Vasques (IBM)

    “L’avantage quantique, c'est utiliser les problèmes difficiles pour les ordinateurs classiques et ramener des mois de calculs à quelques secondes ou minutes.” Xavier Vasques, CTO d’IBM Technology



    L'informatique quantique constitue un champ de recherche dont les promesses intéressent de nombreux secteurs (chimie, médecine, transports, environnement, etc.).



    Le bit a traduit l’ensemble des calculs dont l’humanité était capable jusqu’ici. Tandis qu'un ordinateur standard est régi par une suite de 0 et de 1, l'ordinateur quantique utilise des Qubits, des bits quantiques prenant différentes probabilités utilisant à la fois le 0 et le 1. Cela permet d'effectuer des calculs complexes, encore difficiles - ou trop long - à entreprendre avec les technologies.



    Titulaire d'un master en mathématiques de l'Université Pierre et Marie Curie, d’un master en informatique du Conservatoire National des Arts & Métiers et d’un doctorat en neurosciences de la Faculté de Médecine de Montpellier, Xavier Vasques rejoint l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) en 2013 en tant que mathématicien et responsable de la section Analyse de données et la section Atlas du Cerveau pour les projets Blue Brain et Human Brain. Il est aujourd’hui le CTO d'IBM Technology et dirige le Laboratoire de Recherche en Neurosciences Cliniques à Montpellier.



    Lors de son intervention au cycle de conférences DataTrends le 5 novembre 2021 à Lausanne, Xavier Vasques a illustré comment des industries de pointe vont se trouver remodelées grâce à l'informatique quantique, cas d'usage à l'appui.



    Questions posées à Xavier:



    Pour démarrer, peux-tu nous résumer ton parcours professionnel ?Quelles différences fais-tu entre un ordinateur quantique et un ordinateur “classique” ? On dirait que le binaire restera tendance encore un certain temps dans le domaine IT …Peux-tu nous résumer les principales lois de la mécanique quantique ?Le Qbit représente une probabilité d’état, plutôt qu’un état (0 ou 1)Qu’est-ce que l’équation et le chat de Schrödinger ont apporté à la mécanique quantique ? L’expérience relate bien la “superposition quantique”…Quid du principe d’incertitude selon Heisenberg, autre loi de la mécanique quantique ?



    Tu expliquais en début de ton intervention que les technologies actuelles évoluent de façon linéaire, alors que certains problèmes croissent de manière exponentielle (donc non linéaire). À quel type de problèmes faisais-tu référence ?La modélisation de prestations logistiques de type ‘livraison de paquets’ devient un terrain de jeu intéressant pour l’ordinateur quantique. La tournée d’un commercial illustre bien ce propos: si je dois me déplacer dans 5 villes, j’ai 12 possibilités de circuit. Avec 15 villes, on passe à 43 milliards de possibilités … et la complexité augmente encore, de manière exponentielle. Les ordinateurs quantiques sont-ils déjà une réalité pour des acteurs logistiques comme Amazon, DHL ou La Poste ?Quelques autres cas d’usage:Le fret maritime: 50’000 bateaux adressent 90% de commercial international.Sécurité: des algorithmes post-quantiques existent déjà, en vue de se prémunir des futurs risques sécuritaires en lien avec ce nouveau type d’ordinateurs.Santé: dans 10 à 20 ans, un protocole personnalisé par patient deviendra possible

    Airccelerate #041 – Comment semer une culture data, avec Benjamin Protais & Jérémie Wagner (Business&Decision)

    Airccelerate #041 – Comment semer une culture data, avec Benjamin Protais & Jérémie Wagner (Business&Decision)

    “Le vrai challenge est de savoir comment transformer ses gens pour pouvoir embrasser la culture data.” Jérémie Wagner, CEO de Business&Decision Suisse



    Implémenter de nouveaux outils technologiques qui génèrent et utilisent la data est une chose, mais activer le potentiel de la data dans le quotidien des collaborateurs en est une autre. Selon l’enquête Big Data and AI Executive 2020 réalisée par NewVantage Partners, plus de 90% des collaborateurs indiquent que les difficultés éprouvées ne viennent pas de la technologie, mais des personnes et des processus en place. 



    La révolution digitale est elle aussi culturelle : on croit la transformation numérique réussie lorsque les équipes se sont familiarisées avec de nouveaux outils, mais c’est surtout lorsqu’elles comprennent les enjeux et l’intérêt des données qu’il en résulte des effets de synergies dans toute l’organisation.



    C’est avec deux experts en transformation digitale que @WarcoBrienza aura l’occasion d’aborder la question de la culture data: Jérémie Wagner, directeur général de Business&Decision Suisse sera accompagné par son Consulting Director, Benjamin Protais. Tous deux œuvrent pour la mise en place de stratégies d’entreprise reposant sur le potentiel des données.



    Questions posées à Benjamin Protais et Jérémie Wagner:



    Finalement, comment passe-t-on d’une organisation basée sur le bon sens (ou les intuitions), à une autre basée sur les faits ? Quels sont les effets déclenchant une culture data ?Aujourd’hui, selon Nielsen “bien que 96% des entreprises fassent état de résultats commerciaux positifs grâce aux initiatives en matière de données et d’IA, seules 24% d’entre elles ont véritablement favorisé l’émergence d’une culture data.” Quelle est la situation en Suisse ?plus lente attentisteCDO, par encore une évidence J’ai observé trois niveaux d'acculturation à la data:



    la data qui accompagne les directions dans leur prise de décisions stratégiques ; la data pour servir les salariés d’une entreprise dans leurs missions quotidiennes, par exemple avec une mise à jour automatique des outils de BI qui aident à la prise de décisions opérationnelles ; dans les entreprises plus avancées dans leur transformation, la data contribue à repenser le(s) business model(s).



    Quel aura été l’impact des technologies d’analyse guidée - telles que Tableau ou Qlik Sense - dans l’acculturation data et l’autonomisation des collaborateurs ?Quels rôles ces départements jouent-ils dans la distillation d’une culture data:DirectionMarketingITRHJ’ai lu que pour favoriser une culture “data-driven”, la question devient : comment simplifier la tâche de vos équipes pour qu’elles puissent prendre des décisions à partir des données, plus rapidement et plus facilement, quelle que soit leur expertise ?La culture est en grande partie une question de transmission de normes, de codes et d'habitudes, d’individu à individu. Comment favoriser cette transmission ?Qu’entend-on par « Gouvernance des données non-invasive » ?Data Steward / Data Owner À l’échelle des collaborateurs, la phase de formation est souvent critique pour l’adoption de nouvelles technologies. Quelles recommandations pourriez-vous donner pour leur bon déroulement (interviews, Open training, Open data day, communication interne) ? L'École de la data créée par Business&Decision est évoquée dans l’échange.



    Venez écouter Benjamin Protais en chair et en os le jeudi 23 septembre 2021 au Biopôle Lausanne lors de l’afterwork “Nos données face à l’incertain” présenté par l’association LaData. Afterwork inspirant et gratuit, sur inscription.



    Inspirations:



    Photo by Alexanderhttps://www.journaldunet.com/solutions/dsi/1494515-la-culture-data-driven-une-conditionhttps://fr.blog.businessdecision.com/data-gouvernance-comment-reussir-une-acculturation-a-la-donnee/

    Airccelerate #040 – Du lead scoring à la relation client, avec Mehdi Moussouli (PULSE.digital)

    Airccelerate #040 – Du lead scoring à la relation client, avec Mehdi Moussouli (PULSE.digital)

    “C’est un fantasme dans le marketing: un écosystème qui s’autosuffit.” Mehdi Moussouli, CEO de l’agence PULSE.digital



    Pour une organisation à but lucratif, la vente constitue souvent le nerf de la guerre. Le digital a littéralement fracturé le marché en amenant avec lui une multiplication des canaux permettant d’accéder aux clients ; autant de nouveaux moyens pour prendre contact, mais comment convertir ces processus de contact client en véritable stratégie de relation client ?



    Les solutions informatiques de type CRM - pour Customer Relationship Management - y contribuent, ainsi que le lead scoring auquel elles s’emploient, au travers d’interactions générées auprès de clients/prospects et suivies à l’aide de KPI’s (Key Performance indicators). 



    Dans cet épisode d’Airccelerate podcast, WarcoBrienza remet sa casquette de vendeur pour échanger avec Mehdi Moussouli, fondateur de l’agence PULSE.digital dont le siège est en Suisse, avec des bureaux de développement au Maroc et au Sénégal. Avec son profil résolument orienté business et disposant d’une bonne compréhension technique, c’est une occasion en or pour cerner comment CRM, newsletters et téléchargements de livres blancs peuvent servir les relations humaines.



    Questions posées à Mehdi Moussouli:



    Peux-tu brièvement résumer ton parcours d’entrepreneur ?Quelle est ta définition du Lead scoring ?Dans mon expérience personnelle, je vois deux occasions de ‘noter’ les démarches clients:dans le cadre d’envoi de newsletters à des prospects et/ou clients, où à chaque interaction obtenue correspond un nombre de points attribuable au contactdans le ‘sales funnel’ qui permet de suivre des prospects et/ou clients: à chaque étape correspond une probabilité d’advenir pour chaque deal potentielSi tout se passe bien avec le processus de conversion, un Lead devient un DealUtilises-tu le Lead scoring uniquement pour des prospects (VS clients) ?De quelles variables ce score dépend-il ?Grâce au Lead scoring, c’est tout le cycle de vente pour chaque prospect qui peut être suivi, partagé et distribué au sein d’une équipe. Voici des étapes pour exemple:Awareness (ou Prise de conscience): par exemple s’inscrire à une newsletter ou suivre une page de réseau social (+ 5 à 10 points)Engagement: par exemple télécharger un livre blanc ou cliquer régulièrement sur les liens contenus dans les newsletters (+ 10 à 20 points)Exploration: par exemple visiter la page des offres ou remplir un formulaire de contact (30 points et +). C’est à ce moment que le lead peut devenir qualifié.AcquisitionLe Lead scoring appelle à une segmentation dynamique des prospects/clients et à une stratégie de Lead nurturing différenciée… peux-tu nous en dire plus à ce sujet ?Est-ce désormais le travail du département marketing de fournir des leads qualifiés à la vente ? À mon époque, le marketing travaillait principalement l’image de marque et les offres à promouvoir…Le Lead scoring constitue in fine une mesure de la qualité du lead, une information dont les CRM et autres outils de marketing automation sont friands. Quels sont les outils que tu peux recommander pour une startup ? Et pour une PME établie ?Mautic, une solution open sourceZoho CRM, solution en Saas et “code free”, à budget raisonnableHubSpot, autre solution Saas avec un accompagnement (académie, support client), mais à budget plus conséquent (licences > KCHF 10/an)Salesforce, leader mondial et Rolls pour des organisations plus complexes







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