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Choses à Savoir HISTOIRE Choses à Savoir

    • Historia
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    Comment les premiers humains sont-ils arrivés en Australie ?

    Comment les premiers humains sont-ils arrivés en Australie ?

    La date de l'arrivée des premiers hommes en Australie, et la manière dont ils y sont parvenus, sont, depuis longtemps, l'objet de nombreux débats entre les spécialistes.
    De nouvelles découvertes, sur le site préhistorique de Madjedbebe, au nord du pays, permettent de reculer le moment où des hommes ont mis le pied en Australie. Cet endroit était déjà considéré comme l'un des sites les plus anciens du pays.
    Les trouvailles qu'on vient d'y faire, notamment de nombreux outils, confirment ce point. La méthode de datation utilisée a en effet révélé que ces objets ont été fabriqués au cours d'une période allant de 60 000 à 50 000 ans avant notre époque.
    Ces découvertes montrent donc que des hommes auraient déjà commencé à peupler l'Australie voilà 50 000 ou 60 000 ans. Certains spécialistes font même remonter l'arrivée de ces premiers aborigènes à 70 000 ans.
    Et ils ne seraient pas venus en bateau, mais à pied ! D'après les spécialistes, en effet, l'Australie n'a pas toujours été une île. Elle aurait fait partie d'un ancien continent, appelé Sahul, qui aurait réuni, par des ponts terrestres, l'Australie, la Tasmanie et la Nouvelle-Guinée, le tout étant relié à l'Asie du Sud-Est.
    L'ensemble de ce continent aurait été émergé durant le Pléistocène. De fait, cette ère géologique, commencée voilà 2,5 millions d'années et terminée il y a 11 700 ans, comprend plusieurs périodes glaciaires.
    Le niveau de la mer étant alors très bas, des hommes ont pu venir d'Asie et gagner à pied les terres connues aujourd'hui sous les noms de Papouasie-Nouvelle-Guinée ou Australie, des pays à nouveau séparés par la mer.
    Pour mieux découvrir les voies empruntés par ces premiers aborigènes, les scientifiques ont tenu compte de leur rythme de progression, lié à leurs habitudes de chasseurs-cueilleurs, ainsi que des variations climatiques de cette lointaine époque.
    En suivant les côtes ou en longeant les rivières de l'ancien continent Sahul, ils se seraient avancés lentement vers l'Australie, à raison d'un peu plus d'un kilomètre par an.

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    • 1 min
    Qui fut le tout premier médecin ?

    Qui fut le tout premier médecin ?

    Dès l'aube de l'humanité, les hommes ont cherché à se soigner. Ainsi a-t-on retrouvé des ossements d'hommes préhistoriques attestant de l'existence de certaines techniques de soins, comme la trépanation ou la réduction de fractures.
    De même, la médecine égyptienne était déjà assez élaborée, avec un impressionnant catalogue de remèdes et la pratique de certaines opérations.
    Mais tous ces soins sont restés anonymes. En effet, le premier médecin à avoir laissé son nom à la postérité est Hippocrate, qui est resté associé au serment que les médecins prêtent toujours, aujourd'hui, avant d'exercer leur métier.
    Hippocrate peut donc être considéré comme le premier médecin dont on ait gardé le nom. Né en Grèce, vers 460 avant J.-C., on estime qu'il est le fondateur de la médecine moderne.
    Il est en effet le premier à séparer nettement la médecine d'autres domaines de la connaissance, comme la philosophie ou la théurgie, qui consistait à évoquer les dieux ou d'autres puissances surnaturelles.
    En ce sens, Hippocrate fait de la médecine une science logique, fondée en partie sur l'observation, et totalement distincte de la magie et des superstitions. Il s'agit donc d'une médecine scientifique, basée sur le raisonnement, et exempte de toute influence de la part de la religion.
    Il semble qu'Hippocrate ait enseigné son art à des étudiants, dans le cadre d'une véritable école. Ils adhèrent à des valeurs, dont le fameux serment reflète bien toute la portée éthique.
    Les étudiants recevaient sans doute un enseignement théorique, auquel s'ajoutait probablement une formation pratique, acquise notamment auprès du maître.
    On attribue parfois de nombreux traités médicaux à Hippocrate. Traitant de toutes sortes de sujets, comme les fractures, le cœur, la gestation humaine ou encore le squelette, ces opuscules sont réunis dans le "Corpus hippocratique".
    La datation et la grande disparité de ces volumes, notamment quant à leur style, conduisent aujourd'hui la majorité des chercheurs à penser que ces traités sont plutôt l'œuvre de plusieurs disciples d'Hippocrate, qui meurt lui-même vers 377 avant notre ère.

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    • 2 min
    Pourquoi des strasbourgeois du 16e siècle sont-ils morts à force de danser ?

    Pourquoi des strasbourgeois du 16e siècle sont-ils morts à force de danser ?

    Le roman d'Horace McCoy, "On achève bien les chevaux", dont Sidney Pollack tira, en 1969, un film remarqué, évoque avec force ces marathons de danse organisés pendant la Grande Dépression, qui frappa les États-Unis durant les années 1930.
    Ils voyaient s'affronter des couples de danseurs, qui évoluaient sur la piste jusqu'à épuisement, le dernier couple encore debout étant déclaré vainqueur.
    Or, on ignore souvent que ce type de comportement a eu des précédents en Europe, surtout entre les XIIIe et XVIe siècles. La médecine s'est même intéressée à ces phénomènes, les décrivant sous les termes de "manie dansante" ou d'"épidémie de danse de saint Guy".
    Cet étrange comportement, en effet, a tout d'une épidémie. De fait, dès qu'une personne se mettait à danser de la sorte, elle était aussitôt suivie par des dizaines ou même des centaines d'autres. On peut donc parler d'une sorte de contagion sociale.
    Les personnes concernées dansent alors, dans des rues ou d'autres endroits, pendant plusieurs jours d'affilée, sans faire la moindre pause. Cette activité physique ininterrompue provoque des décès, les danseurs mourant d'une crise cardiaque ou des effets de l'épuisement.
    Les documents rapportent de telles "épidémies de danse" aux XIIIe, XIVe et XVIe siècles, en Allemagne ou aux Pays-Bas. En 1518, l'une d'elles est signalée à Strasbourg, qui fait alors partie du Saint Empire romain germanique. C'est l'épisode le mieux connu.
    Les autorités s'émeuvent, l'Église intervient, mais rien n'y fait : les danseurs semblent possédés d'une véritable frénésie de mouvements.
    Les médecins recommandent d'éviter le vin et conseillent de boire des tisanes à base d'orge. On interdit aussi lez son des tambours, qui pourraient provoquer une sorte d'état de transe.
    Aujourd'hui encore, on ignore les causes exactes de ces étranges sarabandes. Le célèbre médecin Paracelse y voyait une tentative d'émancipation des femmes. D'autres les attribuaient à une intoxication alimentaire provoquée par l'ergot de seigle, un champignon parasite de cette céréale, qui provoque des convulsions.


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    • 2 min
    Qu'est-ce que le « scandale des fiches » ?

    Qu'est-ce que le « scandale des fiches » ?

    L'existence d'une police secrète n'est pas l'apanage des dictatures et des régimes totalitaires. Elle existe aussi en démocratie. Même la Suisse, berceau de la démocratie directe, en a possédé une.
    Son existence a été révélée par le "scandale des fiches". Dans l'immédiat après-guerre, et jusqu'à la fin des années 1980, environ 900 000 personnes ont été surveillées à leur insu, soit 15 % de la population.
    À vrai dire, un tel contrôle n'était pas nouveau. Durant près d'un siècle, de 1850 à 1945, certaines personnes, des étrangers et des apatrides, mais aussi des anarchistes ou des partisans des nazis, ont fait l'objet d'une surveillance. Et certains d'entre eux ont été expulsés du territoire helvétique.
    C'est dans le contexte de la guerre froide que la Suisse a organisé l'espionnage de ses citoyens. Marquée par la coupure du monde en deux camps antagonistes, cette période voit naître une véritable paranoïa dans l'esprit des dirigeants occidentaux.
    Par espions interposés, et par le biais de leurs affidés communistes, on ne doute pas que les Soviétiques vont prendre pied dans les démocraties de l'Ouest. D'où cette surveillance, par les autorités helvétiques, de toutes les personnes susceptibles d'appartenir au parti communiste, d'avoir des liens avec lui ou de manifester des sympathies pour son action.
    Ce contrôle de tous les instants aboutit à la rédaction de fiches, qui décrivent par le menu toutes les activités des personnes surveillées. Cette surveillance n'est pas exercée par une police secrète stricto sensu, mais par la police fédérale et les polices de cantons qui, en l'occurrence, en exercent les activités.
    L'existence de ces fiches est découverte par hasard, en 1989, à l'occasion de la réunion d'une commission d'enquête parlementaire, qui n'a rien à voir avec cette affaire.
    Elle provoque un choc dans l'opinion publique et un véritable scandale. À la suite de ces révélations, environ 300 000 personnes exigent de consulter leurs fiches, soit un tiers des individus concernés.
    L'ensemble des fiches a été remis aux archives fédérales suisses et les activités de la police fédérale sont désormais surveillées par des commissions issues du Parlement.


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    • 2 min
    Pourquoi un ours a-t-il failli déclencher la 3e guerre mondiale ?

    Pourquoi un ours a-t-il failli déclencher la 3e guerre mondiale ?

    La guerre en Ukraine a ramené sur le devant de l'actualité les risques d'un conflit nucléaire. On sait qu'une seule attaque de ce type suffirait à déclencher une réaction en chaîne, peut-être fatale à l'humanité.
    Or un tir de missiles nucléaires peut survenir à la suite d'un incident mineur, voire d'un tragique malentendu.
    C'est ce qui faillit se produire le 25 octobre 1962. Dans la nuit, un garde de la base aérienne de Duluth, dans le Minnesota, voit une silhouette escalader la clôture de sécurité. Une agression qui met le monde au bord d'une troisième guerre mondiale.
    Dès lors, les choses s'enchaînent vite. Le soldat en faction tire sur l'intrus, puis actionne l'alarme prévue en pareil cas. Elle informe l'ensemble des bases de la région qu'une tentative de sabotage a eu lieu.
    À la base aérienne de Volk Field Air, dans le Wisconsin, l'alerte est mal interprétée. Les pilotes croient qu'il y a urgence à intervenir. La situation est jugée d'autant plus préoccupante que, du fait des événements de Cuba, où l'on vient de découvrir des missiles soviétiques, le niveau d'alerte national est très élevé.
    De ce fait, les pilotes savent qu'il ne peut s'agir d'un exercice. Si les avions décollent, ce ne peut être que pour intercepter des appareils ennemis. Pas de doute, une guerre mondiale vient de commencer.
    Et pourtant, tout était parti d'une absurde méprise, dont les conséquences auraient pu être dramatiques pour le monde. Dans la nuit du 25 octobre 1962, ce n'est pas un homme que le garde avait vu grimper sur la barrière de sécurité, mais un animal.
    Passant par là, un grand ours noir avait voulu savoir ce qu'il y avait derrière cette palissade. On finit tout de même par découvrir la vérité. Informé, le commandant de la base de Volk Field dépêche une voiture vers les avions prêts à décoller.
    Avertis au dernier moment, les pilotes éteignent leurs moteurs. À cause d'un ours maraudeur, le monde avait failli s'embraser.

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    • 1 min
    Pourquoi « la plus belle femme du monde » fut-elle aussi une géniale inventrice ?

    Pourquoi « la plus belle femme du monde » fut-elle aussi une géniale inventrice ?

    Pour ses admirateurs, conquis par son physique très "glamour", Hedy Lamarr était la "plus belle femme du monde". Née en Autriche, en 1914, elle débute au cinéma au début des années 1930 et tourne, sous la direction du réalisateur tchèque Gustav Machaty, un film qui lui vaudra une réputation sulfureuse.
    "Extase", tourné en 1933, comportait en effet une scène très suggestive pour l'époque. Fuyant le nazisme, en 1938, l'actrice se réfugie alors aux États-Unis, où elle fera une belle carrière.
    Mais Hedy Lamarr n'est pas seulement connue en tant que star. En effet, on reconnaît aujourd'hui sa contribution décisive à la science.
    Hedy Lamarr ne fut pas seulement une comédienne de talent, elle fut aussi, à ses heures perdues, une géniale inventrice. La technique qu'elle a mise au point, en effet, est à l'origine de cette technologie de réseau sans fil qu'on appelle aujourd'hui le wifi.
    À Hollywood, l'actrice rencontre un pianiste, George Antheil, qui, lui aussi, a la science pour violon d'Ingres. Le Second conflit mondial bat alors son plein et Hedy Lamarr, dont le premier mari, Friedrich Mandl, était un important marchand d'armes, s'intéresse au problème de l'armement.
    Un intérêt peu courant parmi les actrices de son temps. George Antheil qualifiait d'ailleurs sa consœur de "géant intellectuel" par rapport à la plupart des stars hollywoodiennes.
    Les deux amis mettent alors au point une technique de codage des transmissions, qui évite le brouillage, par les Allemands, des torpilles radioguidées lancées par les Américains.
    Ce dispositif est donc longtemps utilisé par l'armée. Il est également à la base des technologies qui donneront naissance au wifi, mais aussi aux systèmes de géolocalisation ou à la téléphonie mobile.
    Cette invention a valu à Hedy Lamarr la reconnaissance tardive des scientifiques. Depuis 2014, en effet, son nom est honoré dans le "Inventors hall of fame", un musée situé à Akron, dans l'Ohio, qui célèbre les grands inventeurs.
    Décédée en janvier 2000, à l'âge de 86 ans, l'actrice n'a pu profiter, de son vivant, de cet hommage rendu par ses pairs.

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    • 2 min

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