48 min

#72 Simon Baker (Maison Européenne de la Photographie‪)‬ Les Voix de la Photo

    • Arts visuels

Cet épisode avec le directeur de la Maison Européenne de la Photographie, Simon Baker est le premier épisode avec un focus sur le Japon. Avec Simon, nous avons abordé sa carrière d’historien et d’enseignant, puis ses années à la Tate Modern au département Photographies et Art International et son rôle à la MEP. Nous avons abordé les évolutions du milieu de la photographie : en particulier le fait que les artistes se définissent de moins en moins par le médium, mais plutôt par leurs engagements, mais aussi l’importance des institutions d’avoir une programmation et des collections représentatives des diversités. Il revient sur sa relation avec la photographie japonaise à travers sa rencontre avec les livres photos japonais via la collection de livres photo de Martin Parr, l’exposition Daido Moriyama et William Klein à la Tate Modern et le réseau qu’il s’est construit au Japon (la Galerie Taka Ishii, le galeriste et éditeur Akio Nagasawa, Tomo Kosuga (Fondation Fukase)… Bonne écoute !
01’30 – Sa formation universitaire avec une spécialisation dans le mouvement surréaliste, l’enseignement en histoire de l’art et conservateur puis responsable du département Photographies et Art international à la Tate Modern.
6’30 – Ce qui est spécifique à la MEP : une des plus grandes collections photo après les années 50 en France (25 000 tirages) et c’est la première institution dédiée à la photographie en France.
08’20 – L’ADN de la MEP a changé. On y montre encore des artistes vivants ou ceux qui n’ont pas été montrés à Paris, mais c'est aussi importance de montrer des identités différentes, des pays et approches différentes et d’être un lieu d’accueil pour une grande diversité. Aussi, maintenant les artistes se définissent moins par le médium que par leurs engagements. Un des enjeux de la MEP est de montrer comment la photographie reste au cœur des métiers même si les artistes utilisent la photo juste comme une manière d’exprimer leurs idées.
13’ – Le métier de directeur de musée est un rôle de coordination entre les différents services et la relation avec les mécènes et la ville.
17’45 – Sa relation avec la photographie japonaise a commencé quand il est arrivé à la Tate en tant que spécialiste des années 20-30. Il a commencé à travailler sur l’acquisition de la bibliothèque de livres photo de Martin Parr et Martin Parr lui a dit que les photographes japonais ont été très influencés par William Klein. Il a travaillé sur une expo Daido Moriyama/William Klein à la Tate Modern. Il ne peut pas lire le japonais, mais son point de vue externe plait aux photographes japonais qui aiment avoir un regard différent sur leurs travaux. Il s’est construit un réseau au Japon : la galerie Taka Ishii, la maison d’édition Kobayashi, le galeriste et éditeur : Akio Nagasawa, Tomo Kosuga (Fondation Fukase).
25’30 – Son conseil pour découvrir la photographie japonaise est de consulter des livres photos comme par exemple History of the photobook de Martin Parr ou Les mémoires d’un chien de Daido Moriyama chez Delpire and co. Avant c’était impossible, car les livres n’étaient pas traduits.
34’ - L’histoire de la photographie est très masculine, mais la photographie devient une activité féminine. Les étudiantes sont majoritairement des femmes, donc les jeunes artistes montrés sont aussi majoritairement des femmes. 
45’15 – Une des grandes difficultés qu’il note est qu’il est difficile qu’un livre photo soit visible dans un contexte de surproduction de livres photo. Il faut donc être conscient qu’il y a beaucoup de production et avoir un point de vue différent. 
Le site de la MEP : https://www.mep-fr.org/
Pour suivre l'actualité du podcast vous pouvez vous inscrire à la newsletter ici : https://beacons.ai/lesvoixdelaphoto et retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoi

Cet épisode avec le directeur de la Maison Européenne de la Photographie, Simon Baker est le premier épisode avec un focus sur le Japon. Avec Simon, nous avons abordé sa carrière d’historien et d’enseignant, puis ses années à la Tate Modern au département Photographies et Art International et son rôle à la MEP. Nous avons abordé les évolutions du milieu de la photographie : en particulier le fait que les artistes se définissent de moins en moins par le médium, mais plutôt par leurs engagements, mais aussi l’importance des institutions d’avoir une programmation et des collections représentatives des diversités. Il revient sur sa relation avec la photographie japonaise à travers sa rencontre avec les livres photos japonais via la collection de livres photo de Martin Parr, l’exposition Daido Moriyama et William Klein à la Tate Modern et le réseau qu’il s’est construit au Japon (la Galerie Taka Ishii, le galeriste et éditeur Akio Nagasawa, Tomo Kosuga (Fondation Fukase)… Bonne écoute !
01’30 – Sa formation universitaire avec une spécialisation dans le mouvement surréaliste, l’enseignement en histoire de l’art et conservateur puis responsable du département Photographies et Art international à la Tate Modern.
6’30 – Ce qui est spécifique à la MEP : une des plus grandes collections photo après les années 50 en France (25 000 tirages) et c’est la première institution dédiée à la photographie en France.
08’20 – L’ADN de la MEP a changé. On y montre encore des artistes vivants ou ceux qui n’ont pas été montrés à Paris, mais c'est aussi importance de montrer des identités différentes, des pays et approches différentes et d’être un lieu d’accueil pour une grande diversité. Aussi, maintenant les artistes se définissent moins par le médium que par leurs engagements. Un des enjeux de la MEP est de montrer comment la photographie reste au cœur des métiers même si les artistes utilisent la photo juste comme une manière d’exprimer leurs idées.
13’ – Le métier de directeur de musée est un rôle de coordination entre les différents services et la relation avec les mécènes et la ville.
17’45 – Sa relation avec la photographie japonaise a commencé quand il est arrivé à la Tate en tant que spécialiste des années 20-30. Il a commencé à travailler sur l’acquisition de la bibliothèque de livres photo de Martin Parr et Martin Parr lui a dit que les photographes japonais ont été très influencés par William Klein. Il a travaillé sur une expo Daido Moriyama/William Klein à la Tate Modern. Il ne peut pas lire le japonais, mais son point de vue externe plait aux photographes japonais qui aiment avoir un regard différent sur leurs travaux. Il s’est construit un réseau au Japon : la galerie Taka Ishii, la maison d’édition Kobayashi, le galeriste et éditeur : Akio Nagasawa, Tomo Kosuga (Fondation Fukase).
25’30 – Son conseil pour découvrir la photographie japonaise est de consulter des livres photos comme par exemple History of the photobook de Martin Parr ou Les mémoires d’un chien de Daido Moriyama chez Delpire and co. Avant c’était impossible, car les livres n’étaient pas traduits.
34’ - L’histoire de la photographie est très masculine, mais la photographie devient une activité féminine. Les étudiantes sont majoritairement des femmes, donc les jeunes artistes montrés sont aussi majoritairement des femmes. 
45’15 – Une des grandes difficultés qu’il note est qu’il est difficile qu’un livre photo soit visible dans un contexte de surproduction de livres photo. Il faut donc être conscient qu’il y a beaucoup de production et avoir un point de vue différent. 
Le site de la MEP : https://www.mep-fr.org/
Pour suivre l'actualité du podcast vous pouvez vous inscrire à la newsletter ici : https://beacons.ai/lesvoixdelaphoto et retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoi

48 min