84 épisodes

Les Voix de la Photo, c'est le podcast des entrepreneurs et des acteurs de la photographie. Qu'ils soient agents, galeristes, acheteurs d'art ou conseillers, ils ont en commun d'avoir lancé une entreprise dans la photographie. Je leur donne la parole pour vous faire découvrir leurs parcours, leurs problématiques et leurs stratégies pour innover et se développer. Mon objectif est de partager leurs modes de pensée, leurs organisations ou encore leurs outils pour vous aider à mener à bien vos projets.
Bonne écoute!
Pour me contacter : @lesvoixdelaphoto (instagram) ou lesvoixdelaphoto@gmail.com

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Les Voix de la Photo Marine Lefort

    • Arts
    • 4,7 • 43 notes

Les Voix de la Photo, c'est le podcast des entrepreneurs et des acteurs de la photographie. Qu'ils soient agents, galeristes, acheteurs d'art ou conseillers, ils ont en commun d'avoir lancé une entreprise dans la photographie. Je leur donne la parole pour vous faire découvrir leurs parcours, leurs problématiques et leurs stratégies pour innover et se développer. Mon objectif est de partager leurs modes de pensée, leurs organisations ou encore leurs outils pour vous aider à mener à bien vos projets.
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    #83 Lucille Reyboz (Kyotographie)

    #83 Lucille Reyboz (Kyotographie)

    Lucille Reyboz, la cofondatrice du festival de photo japonaise Kyotographie revient sur la genèse du festival qu’elle a cofondé avec Yusuke Nakanishi à Kyoto à la suite du tremblement de terre de 2011 au Japon. Elle nous explique les évolutions du festival depuis 11 éditions avec cette année la création du festival de musique Kyotophonie, les difficultés et opportunités liées au covid des 3 dernières éditions et le processus organique de mise en place de la programmation. On a aussi parlé de la très créative scène photographique japonaise féminine et de la grande liberté des photographes avec le médium photographique.
    1’ : Sa carrière de photographe : assistante de photographes, ses premières pochettes d’album et le prix de la Fondation Hachette qui l’a amené au Japon au début des années 2000.
    6' : La genèse de Kyotographie : Sa rencontre avec le cofondateur du festival Yusuke Nakanishi, directeur de photographie et le séisme de 2011 qui a provoqué l’envie de réaliser un projet à impact en rassemblant des photographes japonais et étrangers et de mettre leurs carrières respectives de côté.
    8' : Le festival estival de Kyoto, Gion Matsuri durant lequel les grandes maisons de Kyoto sont ouvertes au public a été une révélation, car ils ont découvert les trésors des maisons japonaises. Elle a été inspirée également par les Rencontres de la photographie d’Arles qui exposent également de la photographie dans des lieux historiques de la ville.
    12'30 : Le festival n’a pas eu d’aide du gouvernement dans les premières années, car les fondateurs souhaitaient rester libres dans leurs programmations. La marque Chanel a été présente dès la première édition et cela a permis d’avoir d’autres partenaires privés.
    15' : L’importance de fédérer l’ancrage local en faisant attention à la façon d’exposer certains sujets sensibles au Japon, en impliquant la communauté locale et en préservant l’âme des lieux.
    16'52 : L’équipe du festival : toute l‘année ils sont 7, pendant 9 mois ils sont 30/40 et ils sont 300 pendant le festival.
    18’50 : La thématique et la programmation sont décidées avec des directeurs d’institutions et des commissaires d’expositions. Ils sont tous les deux impliqués avec les photographes/scénographes plusieurs mois avant le festival. Lucille sera plus sur le choix et la production des images et Yusuke sur la production des espaces et en particulier la lumière. Lucille est plus sur les partenaires internationaux et Yusukue sur les partenaires japonais et les relations avec la ville.
    22’ : La période du covid a renforcé l’ancrage local, car tous les événements et musées étaient fermés.
    28’ : Les évolutions dans le milieu de la photo :
    - Une très grande liberté avec le médium photographique dans le monde.
    - une photographie féminine très profonde, libre et intime. Dans une société japonaise contenue et contrôlée, l’appareil photo est le moyen d’expression de certaines femmes japonaises.
    32’30 : Son conseil pour des personnes qui souhaitent créer un festival : il faut que le projet soit porté par une vraie nécessité, sinon sur la longueur cela ne tient pas et ce ne sera pas convaincant pour les artistes et partenaires.
    Son conseil pour les photographes : ne pas se laisser démotiver ou influencer, mais rester connecté à ce qu’on ressent profondément.
    36’ : Et une nouveauté en 2023 ! La 1ere édition de Kyotophonie, un festival pour renouer ses liens avec la musique. En 2 temps avec une 1ere partie pendant Kyotographie et une 2e partie à l’Automne, 3 jours de musique dans 1 des 3 plus beaux lieux du Japon.
    Site de Kyotographie : https://www.kyotographie.jp/
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    • 37 min
    #82 Xavier Martel (Historien)

    #82 Xavier Martel (Historien)

    Xavier Martel, historien de formation, revient sur ses 5 années au Musée français départemental de la Photographie à Bièvres, l’exposition sur la photographie japonaise qu’il a réalisé pour le patrimoine photographique en 2004 et sa participation à araGo, le portail français de la photo. Habitant au Japon depuis 10 ans, nous avons aussi parlé de photographie japonaise et en particulier du statut d’artisan des photographes japonais. Bonne écoute !
    02’ – Xavier Martel, une formation polyvalente à l’ENSP à Arles.
    7’45 – Durant 5 ans, il fut responsable des collections protéiformes du Musée français départemental de la Photographie à Bièvres pas les tirages et les photos numériques, mais tout le reste : matériels de laboratoire, sacoches d’appareils photo, etc.
    13’ – Il a commencé une thèse sur l’iconographie touristique comme propagande nationale et il nous parle des photographies de l’association du Touring club de France.
    15’40 – Sa première rencontre avec la photo japonaise : il a participé à un recollement de la Société Française de Photographie et a découvert des tirages de photographes japonais. Puis il a travaillé au Centre Île-de-France en tant que chargé des publics quand Sylvain Lisson était directeur avec une expo inaugurale sur les collections japonaises dans les collections publiques. Il a alors proposé un complément de photographies venant de la FSP.
    21’40 – Il a travaillé pour le patrimoine photographique sur l’expo photo : Japon 1945-1975 Un renouveau photographique et a fait une résidence de six mois dans une résidence d’artiste (la Villa Kujoyama) au Japon à Kyoto.
    25’ – Son retour en France fut compliqué, car les institutions n’étaient pas intéressées par une exposition sur la photographie japonaise.
    29’ – Il a travaillé sur un projet mené par le ministère de la Culture déléguée à la Réunion des Musées Nationaux et du Grand Palais : le portail français de la photo, araGo. Le but était de présenter un portail avec toutes les photos des collections publiques (archives, musées et bibliothèques) et privées (galeries, etc.). Projet mené pendant deux ans, lancé à Arles en 2011, préfiguration à Paris Photo en 2011, ouverture du portail en 2012 alors qu’il écrivait des textes pour le portail depuis le japon puis le projet a été mis en pause.
    34’ – En venant vivre au Japon, en parallèle du projet Arago il souhaitait écrire une histoire de la photo japonaise. Sa question de départ : on parle des images faites par des Japonais ou des étrangers qui font de la photo au japon ? Les liens entre les territoires et les photos sont très forts.
    41’30 – Peu de galeries de photographie (il apprécie la Galerie MEM créée par Katsuya Ishida) au Japon. Importance du livre, car le Japon est un pays de l’écrit et moins de l’exposition.
    45’ – Des photographes japonais qui ne se considèrent pas comme des artistes (Shōmei Tōmatsu, Shōji Ueda). Les photographes reconnus comme des artistes au japon ont fait carrière à l’international comme Hiroshi Sugimoto.
    48’- Très peu de collectionneurs au Japon d’art contemporain. Le travail de valorisation de la photographie et de la structuration du marché de l’art fut initié aux EU.
    50’ – Les images photo ne pas sacralisées, les photographies sont moins des objets, mais plus consommables. Production d’images et non pas d’objets. Au Japon, il n’y a pas de différence entre artisan et artiste. Le photographe japonais Shōmei Tōmatsu disait : un photographe est uniquement un œil. Comme le photographe Eugène Atget, il disait qu’il faisait uniquement des documents pour les personnes qu’il prenait en photo et qu’il était un artisan au service des artistes.
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    • 56 min
    #81 Clément Chéroux (Fondation Henri Cartier-Bresson)

    #81 Clément Chéroux (Fondation Henri Cartier-Bresson)

    Clément Chéroux, directeur de la Fondation Henri Cartier-Bresson revient sur son parcours et ses apprentissages durant ses expériences de conservateur en chef de la photographie au Centre Pompidou, au Musée d'art moderne de San Francisco, au MoMA à New York. Il nous explique les différences qu’il observe dans les méthodes de travail et la relation à la photographie entre la France et les Etats-Unis. Il nous présente les différentes activités de la Fondation Henri Cartier-Bresson qui fête ses 20 ans en 2023 : des expositions dans les murs de son espace parisien, des expositions itinérantes, des publications, un prix HCB, des conférences et des recherches actives sur le fond HCB et Martine Franck. La fondation HCB a principalement trois sources de financement privés : la billetterie, les dividendes du placement du capital de départ de la fondation et la recherche de mécénat (entreprise ou individuel). Bonne écoute !
    2’ – La découverte de Clément Chéroux avec la photo comme moyen d’expression.
    5’ – Ses études en histoire de l’art à Paris VIII puis à l’école de la photographie d’Arles. Cette double formation en photographie : théorique et plus pratique est à l’origine de son intérêt pour les pratiques photographiques.
    9’20 – Son expérience de conservateur en chef de la photographie au Musée d'art moderne de San Francisco et au MoMA à New York et en particulier les différences dans les méthodes de travail.
    17‘ – Il a travaillé en tant que conservateur de la photographie aux États-Unis et en France et il nous explique les différences d’un point de vue professionnel en revenant sur le développement de la photographie aux États-Unis au siècle dernier.
    21’ – La fondation HCB fut créée en 2003 et reconnue comme fondation d’utilité publique. Lieu de préservation des fonds Henri Cartier-Bresson et sa femme Martine Franck. Un de ses rôles est de faire en sorte que leurs œuvres soient réactivées en permanence en les mettant à l’épreuve des périodes contemporaines.
    26’30 – La fondation HCB est la seule fondation pour des photographes en France. Aux États-Unis, il est inspiré par les fondations : Irving Penn, Richard Avedon, Gordon Parks…
    29’ - Les projets de la fondation HCB : des expositions dans les murs de ses espaces et qui voyagent dans le monde entier, prix HCB qui récompense tous les deux ans un photographe avec une exposition et un catalogue, des publications, une librairie, un site, des conférences et des recherches sur les collections de la fondation.
    35’ – Un financement privé sans subvention composé principalement : de la billetterie, des dividendes du placement d’un capital de départ et de recherche de mécénat (entreprise ou individuel).
    37’30 – Deux constats dans le milieu de la photo :
    - La recherche de financement prend de plus en plus de place dans le travail des professionnels de la culture (c’était plus d’habituel aux EU, mais il observe le même phénomène en France.)
    - Au milieu des années 80, les historiens, curateurs, journalistes s’intéressaient à la façon dont on est produite des images et depuis les années 90, on parle de la diffusion et il pense que le prochain focus sera sur le regardeur.
    43’30 – Importance du processus d’apprentissage par l’erreur. Aussi, il veut mettre en garde contre l’apparente simplicité de la photographie. La photographie est un objet qui semble évident alors qu’au contraire la photographie demande du temps long de recherche.
    Site de la Fondation Henri Cartier-Bresson : https://www.henricartierbresson.org/
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    • 46 min
    #80 Anne Immelé (Biennale de la Photographie de Mulhouse)

    #80 Anne Immelé (Biennale de la Photographie de Mulhouse)

    Dans cet épisode, nous échangeons avec Anne Immelé, directrice artistique et co-fondatrice avec Jean-Yves Guénier de la Biennale de la photo de Mulhouse. Elle est revenue sur son expérience à la galerie de la Filature à Mulhouse, sa recherche universitaire en histoire de la photo et son enseignement à l’école de la HEAR. Elle est revenue sur les différentes évolutions de la Biennale depuis sa création en 2013 et sur l’importance de son ancrage local : ancrage local au niveau de la ville de Mulhouse, de la région Grand Est et de sa position transfrontalière. Bonne écoute !
    01’30 – Une formation à l’école d’Arles et un master d’art visuel à l’université Laval de Québec. 
    07’ – Une expérience de 5 ans à la Filature (Galerie de photo de la scène nationale à Mulhouse), une thèse de doctorat sur la notion de séquences en photographies et l’enseignement à l’école de la HEAR.
    16’40 – La création de la Biennale de la Photographie de Mulhouse avec Jean-Yves Guénier. Elle revient sur l’intérêt fort territorial pour la photo depuis le passé industriel de la ville au 19e siècle. L'importance de l'ancrage locale : contexte de la ville, de la région Grand Est et sa position transfrontalière avec aussi une envie d’inviter des photographes internationaux jamais exposés en France. 
    Mise en relation et collaboration avec l’équipe du Musée des Beaux-Arts et les autres musées municipaux de la ville depuis le début.
    24’ – Les subventions : ville, région Grand Est, Drac, le département et des mécènes privés depuis la dernière édition.
    Dès le début de la Biennale, ils se sont entourés de personnes pour la communication, site web, dossier de presse…
    Ancrage local en collaborant avec des talents de la région : artisans tireurs, encadreurs basés à Mulhouse, la Revue Nouveau, ...
    32’30 – La thématique pour chaque édition unit les expositions de chaque édition : 2013 : Play and replay. 2016 : L’autre est le même. 2018 : Attraction. 2020 : This is the end. 2022 : Corps célestes.
    38’ – Elle a dû mettre en pause sa pratique photographique personnelle de 2012 à 2018. L’expérience lui a permis de n’avoir par peur de se confronter à de grandes expos. 
    41’ – Les œuvres dans l’espace représentent 1/3 des œuvres de la Biennale. 
    42’ - Ses conseils pour des photographes : 
    -Se construire un réseau dans les écoles
    -Faire une recherche des lieux où la programmation semble en adéquation avec son travail et envoyer un PDF en basse définition
    -Se déplacer pour aller voir des expositions et des vernissages et demander des rendez-vous en physique à des professionnels de la photographie. Les choses se font dans la durée et un suivi est nécessaire
    -Penser à l’internationale.
    Ses conseils pour des personnes qui veulent créer des événements photo : 
    -Se demander pourquoi. Comment l’événement s’articule-t ’il avec les autres événements de la région ? Se concerter avec les acteurs locaux.
    Site de la Biennale de Photographie de Mulhouse : http://www.biennale-photo-mulhouse.com/2022/
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    • 55 min
    #79 David Serdimet (Prophot)

    #79 David Serdimet (Prophot)

    Dans l’épisode avec le dirigeant de Prophot, David Serdimet nous a parlé de sa carrière, de sa rencontre avec la photo par le biais des besoins techniques des photographes, de son arrivée chez Prophot à un moment stratégique de repositionnement de l’entreprise il y a 8 ans et des évolutions du milieu de la photo de son point de vue technique. Bonne écoute !
    2’40 – Sa carrière de pilote dans la marine nationale, chez l’entreprise d’éclairage de studio photo Balkar, chez Manfrotto (Vivendum actuel)
    10’ – Sa rencontre avec la photo par le biais du matériel, le début de son intérêt de découvrir les besoins des photographes et de pouvoir les conseiller sur un point de vue technique
    12’30 – Son expérience de conseiller en informatique, puis a travaillé en tant que conseiller stratégique pour le patron de e-center et photo service (impression BtoB et BtoC) et il est arrivé chez Prophot il y a 8 ans. La marque était dans une situation délicate et un repositionnement stratégique a été fait, avec comme axes principaux :
    -       une focalisation sur les clients professionnels (clients historiques de la marque)
    -       un développement de la partie vidéo
    22’ – Prophot aujourd’hui c’est des prestations de services pour aider les studios ou clients à paramétrer leurs studios. Leur enjeu est de comprendre leurs besoins de création d’image et leurs proposer la solution la plus adaptée pour réaliser des images.
    28’45 – Prophot, l’entreprise c’est une quarantaine de personnes. Mais c’est aussi : l’entreprise d’impression professionnelle Graphic réseau de 17 personnes qu’ils ont racheté et SMS tech, société de service d’installation et de maintenance d’équipement d’une dizaine de personnes. Avec un CA d’une trentaine de millions d’euros qui a l’ambition de continuer à croitre doucement dans les métiers de la chaîne de l’image.
    35’ - Le gros challenge est de s’adapter aux évolutions et nouvelles pratiques du milieu de la photo :
    -       Le monde de la photo/vidéo est beaucoup plus petit qu’avant.
    -       Il y a eu une grosse baisse de vente d’appareil photo pour les amateurs car désormais les téléphones portables font de la photo sociale.
    -       Mais il est aussi important de noter qu’il ne s’est jamais pris autant de photo que maintenant.
    43’30 – L’importance de la veille auprès des fournisseurs et des médias spécialisés en France et à l’étranger, faire des tests technique en interne et être en contact quotidien avec les photographes.
    48’ – Son conseil pour des photographes : pour être un professionnel et vivre de la photo, il faut avoir des clients et ceux qui réussissent dédient 20% de leurs temps à aller chercher des clients. 
    Site de Prophot : https://www.prophot.com/
    LinkedIn de David Serdimet : https://www.linkedin.com/in/david-serdimet-7666b0/
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    • 51 min
    #78 Ivan Vartanian (Goliga) ENGLISH EPISODE

    #78 Ivan Vartanian (Goliga) ENGLISH EPISODE

    In this first episode in English, I am with a publisher specializing in Japanese photography, Ivan Vartanian. In this episode, he spoke about his career and he gives us his opinion on the evolution of photobook publishing over the past 10 years and also the current opportunities in this industry. We talked about some cultural differences between Western and Japanese photography in particular the difficulty of not applying our own way of thinking and our own filter when we see photographs from another country. According to Ivan, discovering photography for another country is a process of self-discovery: "The more you’re engaged with this country's culture, the more you learn about yourself ." I hope you will like this episode!
    1’50 – Who is Ivan Vartanian? His work experience at Aperture NY.
    08’55 – His first job in Tokyo for the Japanese publisher Korinsha and his beginning as an independent publisher
    20’ – His approach to creating a book: « what the trajectory of photography is nowadays and what contribution I can give to the broader discussion ».
    31’ - Challenges in the book industry in the 2000s and today opportunities thanks to online independent publishing
    Now :
    - Easier to interact with people through social media
    - During corona online shopping has exploded.
    - Logistics easier (Amazon, Walmart (USA).
    37’ – The Japanese photography industry.
    The market for selling photographs almost does not exist or is very small.
    The publishing industry is much richer. There is a lot of interest and appetite for the consumption of contemporary photography in Japan through magazines.
    Photography is appreciated to the relation with a media, with the story that appears. Photograph response to discourse in a magazine. Different to a photograph that has been done for the sale.
    43’ – In Western countries: conceptualizing photography as a vehicle for a story. The story of the subject, photographer, and nation. Narrative. In Japan, photography is not just a story vehicle. People are eager to apply a story to work. Not untrue but not the only filter.
    46’ – "Discovering photography for another country is a process of self-discovery. The more you engaged the more you learned about yourself". "Japanese photography can be the place for a western audience to discover pre-established ideas about photography".
    49’ – The understanding of the Japanese photobook is convenient for a western audience because it fits the model. The pre-existing model of an artist who is working in isolation and creating art from zero and putting it out in the world. It is not inaccurate but it is just one way. There are lots of polarization and collaboration between writers and artists. Photographers do not work in a vacuum. 
    Goliga website : https://goliga.com/
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    • 54 min

Avis

4,7 sur 5
43 notes

43 notes

FAirvolt ,

Merci pour ce contenu riche

J’apprécie beaucoup de découvrir des métiers que je ne soupçonnais pas derrière la photographie, et de voir que cela dépasse maintenant les 50 épisodes ! Que cela dure le plus longtemps possible !

RadioNicoShow ,

Une référence dans le milieu

Super podcast sur le milieu de la photographie, on y apprend plein de choses sur les coulisses des métiers qui font vivre la photographie ! À écouter l’œil dans l’objectif !

nadh37 ,

Très enrichissant

Merci de nous donner à voir les différentes filières en rapport avec la photographie, cela permet d’avoir une vision plus large, c’est très enrichissant . Merci 👍

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